Conférence de presse du coach national: Petkovic peu convaincant
Expression consacrée après chaque sortie médiatique d’un entraîneur national (pas seulement en Algérie) en prévision d’un stage de préparation ou d’un simple match international. Pour ne pas déroger à la règle et avant le rassemblement des Verts, lundi prochain, sur la route des deux rencontres qualificatives à la CAN 2025 prévue normalement au Maroc, Petkovic […] The post Conférence de presse du coach national: Petkovic peu convaincant appeared first on Le Jeune Indépendant.
Expression consacrée après chaque sortie médiatique d’un entraîneur national (pas seulement en Algérie) en prévision d’un stage de préparation ou d’un simple match international.
Pour ne pas déroger à la règle et avant le rassemblement des Verts, lundi prochain, sur la route des deux rencontres qualificatives à la CAN 2025 prévue normalement au Maroc, Petkovic a tenté d’expliquer tant bien que mal, par moments plutôt mal que bien, ses choix après avoir dévoilé la liste des sélectionnés (26 finalement) avec laquelle il compte aborder les deux écueils nommés Guinée-équatoriale (5 septembre à Oran) et Libéria (10 septembre à Monrovia).
Deux sorties pour le compte des 1ère et 2e journées, sauf bien sûr accident imprévisible, abordables pour les leaders du groupe « E » contre de modestes adversaires même si Vladimir Petkovic se veut prudent en prévenant qu’il ne s’agira pas d’une simple formalité. En avertissant notamment que ce ne sera « pas facile » en raison de la « différence de styles » des deux adversaires.
Atal et Amoura Oui, Chaibi et Kendouci Non ?!
Loin des pronostics, avec des préjugés largement favorables pour l’Algérie, le premier responsable de la barre technique s’est montré, en plus d’un problème de communication qui perdure et finit par agacer donnant à la conférence de presse un air de monotonie, imprécis dans ses réponses en multipliant les non-dits et les contradictions quand il fallait monter au créneau pour justifier une liste qui n’a pas convaincu beaucoup de monde.
Comme dans un jeu de devinettes. D’autant que l’intéressé éprouve du mal à faire passer son message. De la surprise Amir Sayoud, milieu de terrain d’Al Raed (Arabie saoudite), dont c’est la première parmi les Verts et qu’il explique tout simplement par les « échos favorables qui lui sont parvenus », louant au passage sa grande expérience autant que ses qualités exceptionnelles » et veut le « voir à l’œuvre ».
A Youcef Atal toujours à la recherche d’un point de chute et donc sans club, en passant par Azzedine Belaid qui ronge actuellement son frein depuis son départ en Belgique du côté de Saint Trond, et Amine Amoura, parti en Allemagne (Wolfsburg) à l’intersaison mais malheureusement victime d’une méchante blessure et qui attend de se remettre sur pied pour signer sa première apparition dans la très exigeante Bundesliga, à Farès Chaibi qui constitue désormais une véritable énigme et qui déroute l’opinion d’autant que la jeune pépite fait des merveilles depuis son arrivée à l’Eintracht Francfort, une écurie où il s’est fait une place de choix.
Riad Mahrez dont le retour est salué unanimement par l’opinion après le catastrophique l’intermède CAN de Côté d’Ivoire où il a été véritablement lynché, ou, enfin, l’ailier d’Al Ahly du Caire, Kendoussi, qui devra encore prendre son mal en patienter avant de trouver peut-être grâce aux yeux du sélectionneur en raison d’un « temps de jeu jugé insuffisant (sic) ».
Que dire du rappel, dans l’air depuis quelque temps déjà, de Alexandre Oukidja qui fait une victime de choix, le portier de l’USMA, Benbot, (provisoirement et ce n’est pas sûr ?) sautant du tableau malgré une solide expérience des terrains africains, de la convocation de pas moins de trois joueurs (Ryan Aït Nouri, Moncef Khacef et Jaouen Hadjam) pour le poste de latéral gauche.
Il faudra nous convaincre et ça soulève de gros points d’interrogation quand on sait que Bensebaini, a par exemple le profil pour dépanner en cas de pépins de dernière minute. Comme il faudra nous expliquer en quoi, par exemple, Amoura sera de la partie quand son nouvel employeur informe qu’il ne sera pas prêt avant la fin de la prochaine trêve internationale (lire le début de la 2e quinzaine de septembre au plus tôt si tout va bien).
Ou pourquoi Atal qui sera là en guise de « soutien psychologique », qui reste un pilier indispensable de l’EN sera plus performant (il n’évolue pas au même poste, on le sait) qu’un Chaibi qui joue régulièrement car bien installé dans un club où la concurrence est impitoyable ou Kendouci qui a terminé le championnat d’Egypte qui vient à peine de s’achever le plus normalement du monde et que tout le monde donnait pour partant certain.
Une histoire de « vieux » qui roule encore
Enterré trop tôt mais fortement soutenu par ses milliers de fans, l’irremplaçable Mahrez, retrouve malgré le « poids de l’âge » (on aura tout lu et entendu) grâce, en plus de son brassard de capitaine pour diriger la manœuvre (en tant que « 2e entraîneur sur le terrain », dixit Petkovic) et ferme définitivement une douloureuse parenthèse sentant le règlement de comptes au nom d’une supposée « fin d’époque », les vieux briscards devant céder la place aux plus jeunes.
Sauf qu’un jeune, pétri de qualités celui-là et une des forces montantes de la vitrine du football national vient, pour des raisons mystérieuses, de sauter des plans du driver qui avait toutes les raisons de montrer sa gêne à l’évocation de son nom et qui ne convaincra personne quand il assène (sans conviction aucune, on précise) que la révélation Hadj Moussa, qui évolue au plus haut niveau aux Pays Bas mais pas encore assuré d’une place de titulaire à Feyenoord, est « meilleur que Chaibi » dont l’absence prolongée fait désormais débat.
Petkovic a dit. Sans rien dire au fait, la conclusion étant qu’il est loin (il en donne la nette impression) de diriger seul la manœuvre à l’heure des choix, lui qui cède heureusement ou ceux qui le lui ont chuchoté à l’oreille (simple supposition bien sûr) qu’il fallait se passer des précieux services d’une super star mondiale (il est loin d’être fini) de la trempe d’un Mahrez.
En attendant que Petkovic, qui a du mal à s’exprimer, maîtrise le français (même approximatif) et qu’il en finisse une fois pour toutes de nous imposer cette fastidieuse punition d’interprètes à la peine, on espère ne pas revivre ces campagnes médiatiques où tout le monde tombait sur tout le monde au détriment de l’intérêt de l’Equipe Nationale qui a besoin au plus vite de retrouver le calme et le niveau qui l’a révélée au monde un certain été 2019 sur les bords du Nil avec en prime le précieux et tellement prestigieux trophée continental suivi par une longue série de matchs sans défaites.
Un titre majeur et une série malheureusement stoppée net comme l’ont voulu ses détracteurs avant de pousser son artisan en chef, Djamel Belmadi, à la sortie par la porte de service. Comme un malpropre. Mahrez est de retour et échappe sur le fil au même traitement ? Réaction peut être tardive après avoir été salement traîné dans la boue en même temps que son mentor, mais salutaire lui qui s’est prononcé finalement sur son avenir international en acceptant de faire son come-back avec la promesse d’aider les couleurs à reprendre leur place aux plus hauts sommets du continent.
Ce n’est, sûrement, que partie remise pour le prometteur et talentueux Farès Chaibi dont le grand retour devrait intervenir, suggère Petkovic (pour couper court aux supputations) dès la trêve de novembre. Soit deux petits mois pour lever les équivoques et se préparer au meilleur avec la récupération des blessés, des « sans –club » ou des « en manque de temps de jeu ». Fin des polémiques ? Disons place au jeu. On verra après !
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