Crânes captifs : nécrophilie d’Etat, perversion nationale et psychopathologie coloniale de la France
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Une contribution de Mohamed El-Maadi – Dans les entrailles des musées français gisent les preuves d’une perversion nationale : des crânes de résistants algériens, conservés comme des trophées macabres par une République qui se prétend éclairée. Cette pratique obscène révèle le véritable visage d’une France malade, prisonnière d’une psychopathologie coloniale qui rappelle étrangement les pulsions des tueurs en série.
Tel un prédateur qui collectionne ses trophées pour revivre ses crimes, la France cultive une relation morbide avec les restes de ceux qu’elle a massacrés. Cette obsession nécrophile, dissimulée derrière le vernis de la science et de la culture, trahit une nation incapable de se défaire de ses fantasmes de domination. Chaque crâne séquestré dans ces vitrines représente une signature, la marque d’un tueur en série institutionnel qui refuse de lâcher ses «souvenirs».
L’hypocrisie atteint des sommets vertigineux quand cette même France, qui sermonne le monde sur la dignité humaine, transforme les restes de ses victimes en objets de curiosité. Elle qui fustige les pratiques «primitives» des peuples colonisés se vautre dans un fétichisme d’Etat particulièrement répugnant. Cette schizophrénie morale témoigne d’une civilisation en décomposition, accrochée aux reliques de sa prétendue grandeur comme un serial killer à ses macabres souvenirs.
La restitution de ces crânes n’est pas négociable. Chaque jour où ces restes demeurent captifs est une nouvelle preuve de la barbarie française, un rappel que sous le vernis de la civilisation se cache toujours le monstre colonial. La France doit comprendre qu’elle ne pourra jamais se prétendre nation des droits de l’Homme tant qu’elle perpétuera ces pratiques dignes des plus sombres psychopathes de l’histoire.
Cette rétention morbide s’inscrit dans une logique de violence post-mortem, où la profanation des corps devient un acte de domination perpétuelle. La France, dans son délire de grandeur, semble incapable de comprendre que ces pratiques la placent au rang des régimes les plus barbares de l’histoire. Son refus obstiné de restituer ces restes humains révèle une nation enfermée dans ses psychoses coloniales, sourde aux appels à la dignité et à l’humanité les plus élémentaires.
Il est temps que la France affronte sa pathologie collective et cesse de se comporter comme un prédateur qui refuse de lâcher ses proies, même dans la mort. Car, en définitive, quelle différence y a-t-il entre un musée français exhibant des crânes de résistants et la collection personnelle d’un tueur en série ? Uniquement l’échelle du crime et le vernis de la respectabilité institutionnelle.
M. E.-M.
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