Les biens Wakf et leur rôle dans le développement national, thème d'une conférence organisée par le HCI
ALGER - Le Haut conseil islamique (HCI) a organisé, mardi, Alger, une conférence scientifique placée sous le signe "Le Wakf, partenaire au développement national", lors de laquelle les participants ont mis en avant l'importance d’investir les biens Wakf dans des projets servant l'économie nationale. Présidant l'ouverture de cette conférence rehaussée par la présence du recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, le président du HCI, Mabrouk Zeid El Kheir a abordé "le concept du Wakf dans la charia, l'ayant préservée par des dispositions claires contre l'obsolescence", affirmant que "les fatwas et la jurisprudence visent à consacrer son exploitation en vue d'une renaissance économique globale". Il a également souligné "la possibilité d'élargir l'investissement des biens wakf à d'autres secteurs pour l'intérêt général", mettant en avant les caractéristiques des Wakf d'investissement contemporains, et les moyens de leur exploitation pour parvenir à un développement inclusif. De son côté, l'hôte de l'Algérie, l'Imam d'Al-Aqsa, Cheikh Ekrima Sabri, a évoqué la situation des biens Wakf dans les territoires palestiniens occupés, dont beaucoup ont été perdus ou pillés en raison de la conjoncture", affirmant que "la province d'Al-Qods, représente un véritable musée islamique, au vu des Wakf importants qu'elle recèle, dont Bab Al Maghariba (porte des maghrébins)". Il a, à cet égard, mis l'accent sur l'importance de préserver et de protéger ces biens Wakf, car, a-t-il dit, faisant partie intégrante de "l'identité palestinienne", que l'entité sioniste tente désespérément d'effacer. "Nous défendons nos cimetières qui reflètent l'histoire de notre existence sur notre terre", a-t-il soutenu, ajoutant que "les autorités d'occupation ont toujours attaqué ces cimetières pour effacer notre identité". Evoquant la situation dans les territoires palestiniens, le Cheikh Ekrima a indiqué que "la Palestine n'est pas seulement ciblée par l'entité sioniste, la preuve est ce qui s'est passé à Ghaza, qui a été attaquée par tout le monde", appelant, dans ce sens, à "faire face aux tentatives de judaïsation d'Al-Qods". L'Imam de la mosquée Al-Aqsa n’a pas manqué de saluer la position ferme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et du peuple algérien, en faveur de la cause palestinienne. A noter que la conférence a également été ponctuée par une intervention du membre du HCI et professeur à l'Université d'Alger 1, Abderrahmane Senouci, qui a braqué la lumière sur la situation des institutions Wakf dans les pays occidentaux, transformés en partenaires au développement. Il a aussi évoqué les biens Wakf en terre palestinienne, notamment les biens laissés par des Algériens et même des Algériennes en Palestine, qui "sont restés intacts pendant plus de 8 siècles avant que l'entité sioniste ne s'en empare à partir de 1948", précisant que "les registres des Wakf sont toujours conservés au niveau des archives de la Cour de la charia d'Al-Qods".
ALGER - Le Haut conseil islamique (HCI) a organisé, mardi, Alger, une conférence scientifique placée sous le signe "Le Wakf, partenaire au développement national", lors de laquelle les participants ont mis en avant l'importance d’investir les biens Wakf dans des projets servant l'économie nationale.
Présidant l'ouverture de cette conférence rehaussée par la présence du recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, le président du HCI, Mabrouk Zeid El Kheir a abordé "le concept du Wakf dans la charia, l'ayant préservée par des dispositions claires contre l'obsolescence", affirmant que "les fatwas et la jurisprudence visent à consacrer son exploitation en vue d'une renaissance économique globale".
Il a également souligné "la possibilité d'élargir l'investissement des biens wakf à d'autres secteurs pour l'intérêt général", mettant en avant les caractéristiques des Wakf d'investissement contemporains, et les moyens de leur exploitation pour parvenir à un développement inclusif.
De son côté, l'hôte de l'Algérie, l'Imam d'Al-Aqsa, Cheikh Ekrima Sabri, a évoqué la situation des biens Wakf dans les territoires palestiniens occupés, dont beaucoup ont été perdus ou pillés en raison de la conjoncture", affirmant que "la province d'Al-Qods, représente un véritable musée islamique, au vu des Wakf importants qu'elle recèle, dont Bab Al Maghariba (porte des maghrébins)".
Il a, à cet égard, mis l'accent sur l'importance de préserver et de protéger ces biens Wakf, car, a-t-il dit, faisant partie intégrante de "l'identité palestinienne", que l'entité sioniste tente désespérément d'effacer.
"Nous défendons nos cimetières qui reflètent l'histoire de notre existence sur notre terre", a-t-il soutenu, ajoutant que "les autorités d'occupation ont toujours attaqué ces cimetières pour effacer notre identité".
Evoquant la situation dans les territoires palestiniens, le Cheikh Ekrima a indiqué que "la Palestine n'est pas seulement ciblée par l'entité sioniste, la preuve est ce qui s'est passé à Ghaza, qui a été attaquée par tout le monde", appelant, dans ce sens, à "faire face aux tentatives de judaïsation d'Al-Qods".
L'Imam de la mosquée Al-Aqsa n’a pas manqué de saluer la position ferme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et du peuple algérien, en faveur de la cause palestinienne.
A noter que la conférence a également été ponctuée par une intervention du membre du HCI et professeur à l'Université d'Alger 1, Abderrahmane Senouci, qui a braqué la lumière sur la situation des institutions Wakf dans les pays occidentaux, transformés en partenaires au développement.
Il a aussi évoqué les biens Wakf en terre palestinienne, notamment les biens laissés par des Algériens et même des Algériennes en Palestine, qui "sont restés intacts pendant plus de 8 siècles avant que l'entité sioniste ne s'en empare à partir de 1948", précisant que "les registres des Wakf sont toujours conservés au niveau des archives de la Cour de la charia d'Al-Qods".