De Suède aux camps de réfugiés à Tindouf : Un périple à vélo pour la cause sahraouie
Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi sont deux Suédois qui ont parcouru une distance de 30 000 kilomètres à vélo pendant deux ans et demi, en traversant 25 pays, pour sensibiliser à la cause du peuple sahraoui, dernier territoire colonisé en Afrique. L’Algérie est la destination finale de ces militants suédois. Après leur arrivée en Algérie […] The post De Suède aux camps de réfugiés à Tindouf : Un périple à vélo pour la cause sahraouie appeared first on Le Jeune Indépendant.
Benjamin Ladraa et Sanna Ghotbi sont deux Suédois qui ont parcouru une distance de 30 000 kilomètres à vélo pendant deux ans et demi, en traversant 25 pays, pour sensibiliser à la cause du peuple sahraoui, dernier territoire colonisé en Afrique. L’Algérie est la destination finale de ces militants suédois.
Après leur arrivée en Algérie durant ce mois d’octobre, les deux jeunes activistes et militants des droits de l’homme envisagent de commencer leur périple depuis Alger jusqu’aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, passant par plusieurs wilayas dans les prochains trois mois, à l’instar de Blida, Chlef, Mostaganem, Oran et Béchar. « En choisissant le vélo comme mode de transport, nous voulons montrer que chacun peut agir à son échelle pour défendre les droits de l’homme et contribuer à un monde plus juste et équitable », ont-ils affirmé.
Lors d’une conférence de presse, tenue ce mardi à Alger, les militants suédois ont révélé leur programme dans les camps de réfugiés. Ils ont indiqué qu’ils organiseront un « sommet de solidarité mondiale » du 5 au 7 janvier 2025 pour discuter de la lutte pour l’indépendance du Sahara occidental.
Ladraa et Ghotbi ont précisé que plus de 100 activistes, journalistes, politiciens et chercheurs de différentes nationalités se joindront à eux, en sus des personnalités connues dans le domaine du militantisme en Afrique, telles que le fils aîné de Nelson Mandela, et ce dans le but de contribuer à attirer l’attention du monde sur l’occupation du Sahara occidental. Ils ont ajouté que leur présence dans les camps de réfugiés sahraouis est une occasion de rencontrer des organisations sahraouies locales et célébrer leur arrivée après ce long périple.
Avant leur engagement pour la cause sahraouie, Benjamin et Sanna étaient avant tout des militants pour la cause palestinienne. En 2017, Benjamin a lancé son projet « Walk to Palestine », un parcours de 5 000 km pour sensibiliser à la cause palestinienne, et ce en passant par 14 pays, partant de la Suède jusqu’à la Palestine occupée. Et c’est à partir de cela qu’il s’est informé sur la cause sahraouie pour la première fois.
« Pendant toute la durée de la campagne, nous avons plaidé la cause des Sahraouis, nous avons donné des conférences et organisé des événements dans les pays que nous avons traversés à vélo afin de sensibiliser et de recueillir du soutien pour les droits inaliénables du peuple sahraoui », ont-ils affirmé. « Nous soutenons également directement les organisations sahraouies locales par le biais de collectes de fonds et de collaborations avec des organisations à l’étranger », ont-ils ajouté.
Benjamin et Sanna considèrent également leur arrivée en Algérie comme une étape clé. Ils ont tenu à souligner qu’ils ont été accueillis chaleureusement par la population locale. De plus, ils ont évoqué les conditions climatiques extrêmes, des pannes mécaniques qu’ils ont pu surmonter, en sus des rencontres avec les populations diverses et variées autour de la cause sahraouie.
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