Dernière ligne droite de la campagne électorale : Les raisons objective de la victoire de Tebboune
L’élection présidentielle est inédite à plus d’un titre. Outre le fait qu’elle soit une élection anticipée, décidée par le président Abdelmadjid Tebboune afin de normaliser le calendrier électoral, en écourtant son mandat, ce rendez-vous réunit les trois tendances qui ont constitué la matrice du mouvement national : le courant nationaliste, le courant conservateur et le […] The post Dernière ligne droite de la campagne électorale : Les raisons objective de la victoire de Tebboune appeared first on Le Jeune Indépendant.
L’élection présidentielle est inédite à plus d’un titre. Outre le fait qu’elle soit une élection anticipée, décidée par le président Abdelmadjid Tebboune afin de normaliser le calendrier électoral, en écourtant son mandat, ce rendez-vous réunit les trois tendances qui ont constitué la matrice du mouvement national : le courant nationaliste, le courant conservateur et le courant démocrate.
De plus, c’est dans un climat apaisé que les trois candidats sillonnent les quatre coins du pays pour tenter de convaincre les électeurs et brasser le maximum. Enfin, la présidentielle du 07 septembre intervient dans un contexte géopolitique des plus incertains non seulement pour l’Algérie, mais également pour toute la région notamment arabe et au Sahel.
C’est en toute logique que le candidat Tebboune, est considéré par les observateurs, comme le grand favori de ce scrutin. Les arguments ne manquent pas. Le président sortant, même si sont premier mandat a été pénalisé par la pandémie du Covid-19, qui a freiné l’essor économique du pays, à l’instar du monde entier, a su et pu redresser la barre très vite, en rattrapant le retard dès la troisième année de son mandat.
Les réalisations sont là pour témoigner d’une dynamique économique qui tranche avec la léthargie des années 2014-2019. L’économie s’est mise en branle pour garantir une triple sécurité : alimentaire, hydrique et sanitaire. Tout est entreprit pour relancer la production nationale et réindustrialiser le pays : des projets structurants (Gara Djebilat, Amizour, Tébessa) aux start-ups en passant par les PME, l’agriculture, le dessalement. La relance du tissu industriel est inscrite à l’actif d’Abdelmadjid Tebboune.
Les acquis sociaux sont nombreux et à la mesure de la conjoncture exceptionnelle des années 2020-2022. Afin de garantir le bien-être social des Algériens, touchés de plein fouet par la pandémie mondiale du Covid-19, plusieurs augmentations ont été décidées par le président de la République. Idem pour la politique du relogement qui a été maintenue contre vents et marées pour être couronnée le 05 juillet dernier avec le lancement du programme d’AADL 3. Déjà près de 1 500 000 dossiers ont été soumis via la plateforme numérique dédiée. La numérisation étant, au demeurant, un cheval de bataille du président Tebboune.
Sur le plan international, la voix de l’Algérie est désormais très audible et s’affirme haut et fort dans le concert des Nations. Les dossiers de l’heure sont sur l’agenda diplomatique d’Abdelmadjid Tebboune : Palestine, Sahara occidental, Libye, Mali et le Sahel. Toutes ces questions qui intéressent au plus haut point de vue Alger sont consolidées par des convergences développées par l’Algérie ces dernières années. La Chine, la Turquie, le Qatar, Italie ou autre Espagne et Arabie Saoudite pour ne citer que ces pays sont des partenaires économiques de choix pour Alger.
C’est sur cette logique de stabilité, continuité et consolidation des acquis que le candidat Tebboune engrange les soutiens. Et ces deniers ne manquent pas : associations, partis politiques (le fait le plus spectaculaire étant le ralliement d’un ancien concurrent lors de la précédente présidentielle du 12 décembre 2019, Abdelkader Bengrina), immigration, jeunesse. Tous constituent le réservoir électoral qui portera son candidat, le candidat Tebboune, pour un nouveau mandat présidentiel.
Les outsiders, les dirigeants respectifs du MSP et du FFS, Abdelali Hassani et Youcef Aouchiche, tentent l’aventure présidentielle pour la première fois depuis des années. La dernière fois que le MSP a participé à une élection présidentielle avec son candidat était en 1995, son chef, feu Mahfoud Nahnah est arrivé deuxième derrière Liamine Zeroual. Quant au FFS, sa dernière expérience présidentielle remonte à avril 1999 avec la participation et le retrait de feu Hocine Aït Ahmed, son fondateur. L’absence d’expérience politique avérée notamment dans la gestion des affaires publiques constitue, à coup sûr, un baromètre non des moindres dans l’appréciation que font les électeurs sur les candidats
Même s’ils drainent localement des foules, Hassani et Aouchiche ne disposent pas de véritable réservoir électoral adossé sur les différentes composantes de la société. Plus qu’un handicap, une réalité sociologique et politique. Les chances de Tebboune sont réelles, certaines. La seule inconnue désormais reste le taux de participation, plus élevé que d’habitude, mais surtout le score du président sortant, grand favori, objectivement parlant face à ses challengers.
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