Dessalement de l’eau de mer : Les cinq mégastations sont à la phase finale de réalisation
«Nous sommes dans la dernière phase des cinq stations de dessalement de l’eau de mer, celle de la réception et du montage des équipements, en vue de passer à la phase de pré-commissionnement et aux essais», a assuré, hier, Mouloud Hachlaf, directeur de la communication d’Algerian Energy Company. Par ThinhinaneKhouchi La société Algerian Energy Company […]
«Nous sommes dans la dernière phase des cinq stations de dessalement de l’eau de mer,
celle de la réception et du montage des équipements, en vue de passer à la phase de
pré-commissionnement et aux essais», a assuré, hier, Mouloud Hachlaf, directeur
de la communication d’Algerian Energy Company.
Par ThinhinaneKhouchi
La société Algerian Energy Company (AEC) est à pied d’œuvre pour finaliser la réalisation des cinq stations de dessalement de l’eau de mer dont la réception est prévue pour la fin de l’année en cours. S’exprimant hier sur le taux d’avancement de la réalisation de ces stations, le directeur de la communication d’AEC a indiqué, à trois mois de la date de livraison des grands projets de dessalement de l’eau de mer, à savoir les cinq stations de 300 000 de mètres cubes chacune dans nombre de wilayas côtières, que «chaque jour compte dans la réalisation de ces stations d’eau qui vont permettre de renforcer la sécurité hydrique dans notre pays». «Ces cinq grandes stations, situées dans les wilayas d’Oran, Tipasa, Boumerdès, Béjaïa et El Tarf, d’une capacité de production de 1,5 million de mètres cubes par jour, connaissent un taux d’avancement important. Nous sommes d’ailleurs dans la dernière phase», a assuré M. Hachlaf sur les ondes de la radio Chaîne 3. Il a expliqué que «le grand challenge de ce programme est sa spécificité, non seulement de par sa capacité de production mais surtout par ces délais. Nous devons savoir que les délais contractuels qui sont de 25 mois sont déjà un record, comparé à ce qui se faisait avant, y compris avec de grandes entreprises étrangères, leaders à l’échelle mondiale. On doit savoir que les 200 000 mètres cubes se faisaient dans des délais entre 36 et 52 mois. C’étaient des délais énormes». Et d’ajouter : «Mais compte tenu des changements climatiques qui affectent l’Algérie, l’urgence est là. Nous avons déjà réalisé un challenge avec le programme d’urgence de la station de Bateau cassé en 6 mois, El Mersa en 11 mois et Corso en 18 mois». Pour les cinq stations, a indiqué l’invité de la radio, «nous sommes à la dernière phase de réalisation et c’est la phase critique. C’est la phase de réception de l’équipement, le début de montage pour aller vers la phase de pré-commissionnement et aux essais». Afin de respecter les délais de réception de ces stations, M. Hachlaf a assuré que tous les travailleurs de la société Algerian Energy Company «travaillent d’arrache-pied, nuit et jour. Nous avons commencé à installer quelques équipements électriques. Nous attendons d’autres équipements car les premières commandes des équipements ont été réceptionnées il y a un moment ; les installations sont en cours, les pompes, provenant du Japon, ont été réceptionnées en septembre dernier». À ce propos, l’intervenant a expliqué que «les hautes autorités ont décidé de ne pas prendre le risque d’avoir des retards en faisant la demande des pompes à l’avance, ce qui à permis leur réception en septembre». Concernant l’implication des entreprises algériennes dans ce méga-programme, M. Hachlaf a affirmé que la capacité de ces sociétés, qu’elles soient publiques ou privées, s’est notablement améliorée en termes de délais de réalisation et de qualité, atteignant des normes comparables à celles des plus grandes entreprises mondiales. «De plus, grâce à cette expérience acquise, les entreprises algériennes ont permis de réduire la facture d’importation de 60 à 62 %», a-t-il souligné.
T. K.
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