Festival du film Arabe: « Barbès, Little Algérie », projeté pour la première fois
La salle de la Cinémathèque, au centre-ville d’Oran, a projeté cette semaine et pour la première fois, le film de Barbès, Little Algérie, une ode sur l’immigration du réalisateur franco-algérien, Hassan Guerrar, a l’occasion du 12e festival du film arabe qui se déroule dans la capitale de l’ouest. Ce film, qui résume la tragédie des […] The post Festival du film Arabe: « Barbès, Little Algérie », projeté pour la première fois appeared first on Le Jeune Indépendant.
La salle de la Cinémathèque, au centre-ville d’Oran, a projeté cette semaine et pour la première fois, le film de Barbès, Little Algérie, une ode sur l’immigration du réalisateur franco-algérien, Hassan Guerrar, a l’occasion du 12e festival du film arabe qui se déroule dans la capitale de l’ouest.
Ce film, qui résume la tragédie des Algériens de l’autre côté de la Méditerranée, représente une dédicace aux détenteurs de la double nationalité. Grandement apprécié par les cinéphiles, ce long-métrage plonge le téléspectateur dans l’univers vibrant et multiculturel de l’un des quartiers les plus emblématique de Paris.
Le film raconte l’histoire de Malik, un quadragénaire célibataire, connu sous le nom de Fianso, enfant indésirable et est le troisième et le plus jeune de trois frères algériens.
Il décide d’emménager à Montmartre en France. Ses liens avec ses frères sont rompus, et Malik devient un expatrié algérien typique, qui a été contraint par les circonstances d’habiter le quartier de Barbes et ses ruelles. La vie devient de plus en plus difficile avec l’arrivée du virus Corona.
Le quartier de Barbas illustre l’atmosphère unique de l’étranger qui a quitté son pays, vivant en exil contre sa propre volonté. C’est aussi l’image de ce mélange linguistique loin de l’accent parisien.
Il accueillera bientôt chez lui son neveu Ryiad, fraîchement arrivé d’Algérie. Ensemble, ils découvrent Barbès, le quartier à forte concentration de la communauté algérienne, ce qui va permettre à Malik de retrouver ses racines, de renouer avec ses origines et de redécouvrir une partie de lui-même qu’il pensait perdue.
Partagé entre l’envie de rester ou de retourner en Algérie, le jeune homme Malik poursuit ses études, mais finit par être poignardé au couteau par des expatriés à Paris qui pratiquent toutes sortes de contrebande pour gagner leur vie.
Dans ce véritable voyage qui touche à des thèmes universels tels que l’identité, l’héritage et les liens familiaux, le producteur Hassan Guerrar retrace la vie des expatriés algériens et même africains, dans un scénario écrit par l’écrivaine française d’origine libanaise nommée au César 2022, Audrey Diwan, le scénariste français Rachid Benzine, le scénariste et le réalisateur français Peter Dourountzis.
Une vie pleine de contradictions, entre amour et violence, vie décente, travail acharné pour gagner sa vie, et même solidarité dans une association ecclésiale, faux et usage de faux, contrebande, vol et affrontements fréquents qui décorent la ville.
Le personnage de Malik a été incarné par le rappeur et acteur d’origine algérienne Sofiane Zermani.
L’acteur-réalisateur et producteur algérien Khaled Benaissa, qui a joué dans le film, a déclaré que l’expérience était particulière, notamment en termes de professionnalisme et de travail de précision, et que le tournage à Paris nécessite une organisation minutieuse et doit être soigneusement planifié. Il a ajouté que le tournage en compagnie du réalisateur Hassan Guerrar a été comme une bouffée d’air, une expérience riche sur le plan humanitaire et professionnel. .
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