L’Algérie séduit la Banque mondiale
Le représentant résident de la Banque mondiale (BM) en Algérie, Kamel Braham, a affirmé, ce dimanche, que les indicateurs de la croissance de l’économie algérienne sont positifs en se basant sur le dernier rapport de cette institution mondiale et sur le nouveau classement du pays en tant que « pays à revenu intermédiaire de la […] The post L’Algérie séduit la Banque mondiale appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le représentant résident de la Banque mondiale (BM) en Algérie, Kamel Braham, a affirmé, ce dimanche, que les indicateurs de la croissance de l’économie algérienne sont positifs en se basant sur le dernier rapport de cette institution mondiale et sur le nouveau classement du pays en tant que « pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure ».
Le représentant de la BM a mis en exergue, au forum El Moudjahid, que les réformes engagées ont porté leurs fruits. Il a poursuivi que les relations entre la Banque et l’Algérie sont à un niveau « exceptionnel », ajoutant que l’institution offre une assistance technique aux différents organismes permettant de soutenir la vision du pays qui focalise sur de multiples segments de l’économie, dont la promotion des investissements, en plus de l’augmentation des exportations hors hydrocarbures.
A ce propos, la Banque mondiale prévoit, dans son dernier rapport, que la croissance en Algérie « repartirait à la hausse en 2025 et 2026 avec la reprise des quotas de production pétrolière et de la production agricole », ajoutant que « l’investissement et la production industrielle continueraient de ralentir quelque peu en 2025 et 2026, à mesure que la consolidation de l’investissement public se poursuivrait, même si l’investissement privé reste dynamique ».
En outre, Kamel Braham a mis l’accent sur l’amélioration des systèmes de données dans le pays permettant de soutenir l’investissement et l’élaboration des politiques, ajoutant que les sources alternatives de données utilisées dans le rapport de la BM, telles les données satellites sur le développement des cultures ou l’éclairage nocturne, représentent un complément utile aux statistiques économiques et sociales. Selon lui, ces données vont contribuer efficacement à faire connaître l’Algérie pour attirer les investisseurs et mettre en avant les ressources et potentiel dont regorge le pays.
Dans la même optique, la BM estime également que « l’accélération des investissements du secteur privé hors hydrocarbures reste une priorité vu qu’il est peu probable que l’investissement public redevienne le moteur de la croissance économique ». En outre, selon le conférencier, les risques associés aux prix mondiaux des hydrocarbures soulignent l’importance de soutenir la diversification économique, et ce en accélérant les investissements du secteur privé dans « les secteurs autres que les hydrocarbures et, parallèlement, en renforçant le cadre de politique macroéconomique, en augmentant les sources d’exportation et les recettes budgétaires hors hydrocarbures », a déclaré M. Braham.
La BM a précisé, dans son dernier rapport sur l’Algérie, que « la loi régissant les hydrocarbures de 2019, la loi relative à l’investissement de 2022, la loi monétaire et bancaire de 2023, l’adhésion formelle à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la loi portant sur le foncier économique de 2023 et le lancement de réformes des banques publiques visent tous à stimuler l’investissement et à améliorer la diversification ».
Le renforcement de ces efforts, notamment en s’assurant que ces mesures contribuent effectivement à stimuler le climat des affaires, est d’autant plus important que l’investissement public – auparavant moteur de la croissance de l’Algérie – qui est de plus en plus limité par des dépenses courantes rigides est en expansion rapide », a souligné la BM dans son rapport.
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