Le ministre Ali Aoun annonce l’octroi d’une aide de 350 milliards de centimes L’État à la rescousse de l’ENIEM
Le plan de relance de l’Entreprise nationale de l’industrie électroménagère de Oued Aissi Tizi-Ouzou (ENIEM) vient d’être mis en œuvre à la faveur de l’enveloppe de 3,5 milliards de dinars débloquée par les pouvoirs publics, dont la notification a été faite le 1er avril dernier. L’annonce a été faite hier, à l’occasion de la visite […]
Le plan de relance de l’Entreprise nationale de l’industrie électroménagère de Oued Aissi Tizi-Ouzou (ENIEM) vient d’être mis en œuvre à la faveur de l’enveloppe de 3,5 milliards de dinars débloquée par les pouvoirs publics, dont la notification a été faite le 1er avril dernier. L’annonce a été faite hier, à l’occasion de la visite d’inspection du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. C’est au cours de la présentation des grandes lignes de cette relance devant le ministre que le montant de cette enveloppe a été révélé par le président- directeur général de l’ENIEM, Ahmed Laouini. Le ministre Ali Aoun n’a pas manqué de rappeler que la décision a été prise «sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui tient à ce que ce complexe retrouve la place qu’il a occupée jusqu’à l’année 2018». Ali Aoun a appelé les travailleurs et les cadres dirigeants de l’entreprise à se mobiliser pour mettre en œuvre ce plan de relance dans les meilleurs délais pour permettre à l’entreprise de retrouver sa place dans l’économie nationale, voire même conquérir le marché mondial. Pour le ministre, «des efforts colossaux ont été faits de par l’enveloppe financière conséquente qui a été mise à disposition et qu’il va falloir utiliser de manière sérieuse et rationnelle pour la production et non à la masse salariale, à l’effet de garantir la pérennité de ce complexe auquel on tient beaucoup». Aoun a, par ailleurs, assuré qu’il n’y aura aucun nouveau plan social «du fait que l’effectif a été réduit de matière drastique». Le ministre et la délégation qui l’accompagnait se sont rendus ensuite à Warkik pour visiter deux entreprises privées.
La première appartenant au Groupe DIMED, spécialisée dans la fabrication de produits pharmaceutiques (tubes à essai, bandelette et autres). Puis il s’est rendu dans l’entreprise Izerkhef, spécialisée dans la fabrication de céramique, où il s’est enquis de l’état du lancement de la production ainsi que les perspectives de son développement. Sur les deux sites, le ministre s’est entretenu avec les gérants de ces deux entreprises pour les encourager à s’investir dans l’exportation de leurs produits en prospectant des marchés à
l’étranger. A Electro Industries d’Azazga, Aoun a visité le chantier de réalisation d’une extension de l’usine, en partenariat avec un investisseur indien. Après s’est être enquis de l’énorme retard dans la réalisation de ce projet, estimé à plus de deux ans, et pris connaissance des nouveaux délais fixés à janvier 2026 pour son entrée en production de transformateurs, Ali Aoun n’a pas caché sa colère et surtout son pessimisme de voir ce projet livré à un nouveau délai, sans manquer d’inviter le président-directeur général d’Electro Industries à revoir ce délai à la baisse afin d’éviter de mettre sur le marché des produits dépassés. Le ministre ne s’est pas limité à critiquer la démarche en question et a ordonné une enquête administrative afin de situer les responsabilités dans cet énorme retard pour que ledit projet voie le jour.
Hamid Messir
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