Les très petites entreprises au Maroc au bord de l’effondrement

Les très petites entreprises (TPE) au Maroc sont confrontées à un risque d’effondrement imminent. L’Instance Marocaine de l’entreprenariat, lors d’une conférence de presse, a souligné que cette tendance mise en lumière, selon l’organisation, la fragilité du tissu entrepreneurial, et ce, malgré le rôle essentiel que jouent ces entreprises dans la stimulation de l’économie locale et […]

Juil 13, 2025 - 15:48
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Les très petites entreprises au Maroc au bord de l’effondrement

Les très petites entreprises (TPE) au Maroc sont confrontées à un risque d’effondrement imminent. L’Instance Marocaine de l’entreprenariat, lors d’une conférence de presse, a souligné que cette tendance mise en lumière, selon l’organisation, la fragilité du tissu entrepreneurial, et ce, malgré le rôle essentiel que jouent ces entreprises dans la stimulation de l’économie locale et la création d’emplois.

Une étude de terrain, réalisée auprès de 670 petites entreprises dans différentes régions du Royaume, a mis en évidence que « 90 % d’entre elles rencontrent des difficultés d’accès au financement en raison de la complexité des conditions bancaires, tandis que 76 % estiment que les charges sociales et fiscales dépassent leurs capacités».

L’étude a également mis en lumière le problème des retards de paiement, qui affectent directement la trésorerie des entreprises. À cela s’ajoute une concurrence déloyale croissante de la part du secteur informel, ce qui aggrave leur crise de stabilité financière et administrative.

Les chiffres révèlent en outre que 97 % des entreprises « n’ont jamais obtenu un soutien pour participer à des foires internationales et 70 % n’ont pas été intégrées au système des marchés publics ». De plus, plus de la moitié d’entre elles n’ont été retenues dans aucun programme de formation ou de mise à niveau.

En réponse à cette situation, il a été annoncé la création du « Réseau Marocain des Organisations Professionnelles des Très Petites Entreprises ».Ce réseau servira de cadre de coordination pour défendre les intérêts de ce secteur, qui représente 95 % du tissu entrepreneurial et contribue à hauteur de 40 % au produit intérieur brut.