Mois du patrimoine à Illizi: L’Intelligence artificielle au service de la culture

Deux projets exploitant l’intelligence artificielle ont été proposés par un groupe d’étudiants en Master (spécialité Intelligence artificielle), au Centre universitaire Cheikh Amoud Belmokhtar à Illizi, dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine (18 avril-18 mai), placé cette année sous le thème « Préserver le patrimoine à l’ère de l’intelligence artificielle », a-t-on appris dimanche […]

Avr 28, 2025 - 21:51
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Mois du patrimoine à Illizi: L’Intelligence artificielle au service de la culture

Deux projets exploitant l’intelligence artificielle ont été proposés par un groupe d’étudiants en Master (spécialité Intelligence artificielle), au Centre universitaire Cheikh Amoud Belmokhtar à Illizi, dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine (18 avril-18 mai), placé cette année sous le thème « Préserver le patrimoine à l’ère de l’intelligence artificielle », a-t-on appris dimanche auprès de ce centre universitaire.

Par Abla Selles
Le premier projet consiste en une maquette virtuelle simulant la zone touristique et archéologique du Tassili N’Ajjer, avec ses sites naturels et ses composantes de peintures et gravures rupestres, alors que l’autre projet intitulée « Imazighene » porte sur un procédé de traduction simultanée vers la langue amazighe, en variantes Kabyle et Targuie, usant de l’intelligence artificielle pour la reconnaissance de la langue et du timbre vocal, a expliqué Dr. Rym Kacemi, encadreur des projets.
Le premier projet a opté pour la région du Tassili-N’Ajjer, de renommée mondiale et classée par l’UNESCO, en vue de contribuer au rapprochement de cette zone touristique des visiteurs virtuels afin de les inciter à ce déplacé vers ces sites pour les découvrir de près, a-t-on expliqué. Selon la même intervenante, le projet en question, pouvant être exploité par les musées du nord du pays, devra, via l’application « Metadigital », servir de fenêtre aux touristes étrangers.
Le 2e projet vise à préserver le legs immatériel national, assister les touristes « non-amazighones » et bénéficier de la traduction pour vulgariser la culture locale. Le groupe d’étudiants entend insérer d’autres zones et sites touristiques et archéologiques à travers le pays, en plus de l’intégration d’autres langues, aux côtés de l’arabe, l’anglais et le français, et d’autres variantes de la langue amazighe, ajoute l’encadreur des projets.
Il est à noter que la célébration du mois du patrimoine ouvre les portes aux créateurs et artistes dans ce domaine pour prouver leur talent et trouver des mécanismes novatrice pour la promotion, la préservation et la protection du patrimoine national.
Les jeunes algériens sont aujourd’hui nombreux à s’intéresser au patrimoine national et œuvrent chacun à sa manière à proposer de nouvelles idées pour le mettre en valeur et le protéger des différents dangers.
Pour encourager ces jeunes, l’Etat algérien a ouvert des centres de formations et ouvre ses portes pour concrétiser les meilleurs projets.
A. S.