Les pays d’Amérique latine condamnent les frappes sionistes contre l’Iran
Alors que les tensions s’intensifient entre Israël et l’Iran suite à une série de frappes aériennes israéliennes, un nombre croissant de dirigeants latino-américains ont publié des déclarations fortes condamnant les attaques ou appelant à la retenue et à favoriser la diplomatie. Depuis vendredi matin, l’entité sioniste a lancé une série de frappes contre le territoire […]

Alors que les tensions s’intensifient entre Israël et l’Iran suite à une série de frappes aériennes israéliennes, un nombre croissant de dirigeants latino-américains ont publié des déclarations fortes condamnant les attaques ou appelant à la retenue et à favoriser la diplomatie.
Depuis vendredi matin, l’entité sioniste a lancé une série de frappes contre le territoire iranien, ciblant des installations nucléaires et balistiques, tuant de hauts responsables militaires et scientifiques.
L’Iran a riposté en lançant des missiles balistiques contre plusieurs zones d’Israël.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a condamné les récentes frappes aériennes sionistes sur des installations nucléaires et des sites militaires iraniens, exprimant sa ferme solidarité avec Téhéran.
S’adressant à la télévision d’État VTV, le dirigeant vénézuélien a également affirmé la solidarité de son pays avec la Palestine, la Syrie, le Liban, le Yémen et tous les peuples musulmans et arabes.
Maduro a également critiqué le silence international face aux attaques génocidaires dde l’armée sioniste contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie et a appelé à mettre fin aux actions du criminel de guerre le Premier ministre sioniste.
Il a soutenu que l’état sioniste a été armé et financé avec de l’argent, des avions et des missiles « pour tuer des milliers d’enfants, de femmes, d’hommes et de personnes âgées ».
Dans le même temps, la Colombie et le Mexique ont également appelé à la retenue et au respect du droit international.
Selon le journal « El Espectador », le ministère colombien des Affaires étrangères a condamné les attaques sionistes et a souligné la nécessité pour les deux parties de respecter les normes humanitaires.
Le Mexique a fait écho à des préoccupations similaires, la présidente Claudia Sheinbaum soulignant l’engagement de son pays en faveur de la paix.
« Le Mexique continuera toujours à soutenir la paix dans le sens le plus large du terme », a-t-elle déclaré.
Dans un communiqué, le ministère mexicain des Affaires étrangères a exhorté les deux pays à maintenir les canaux diplomatiques ouverts et à choisir la diplomatie plutôt que la confrontation militaire.
« Choisir le dialogue et la diplomatie plutôt que les options militaires est l’aspiration pacifique du Mexique », peut-on lire, tout en mettant en garde contre les actions qui mettent en danger les civils.
Le président bolivien Luis Arce, dans une déclaration sur X, a dénoncé les frappes aériennes sionistes du 13 juin, les considérant comme « une provocation » et a exprimé sa solidarité avec le peuple iranien.
« Nous condamnons fermement la frappe aérienne israélienne contre la République islamique d’Iran. Selon certaines informations, l’attaque à Téhéran a tué plusieurs civils, dont deux scientifiques nucléaires et de hauts responsables militaires », a déclaré Arce.
Il a également averti que les frappes menaçaient d’accroître l’instabilité dans la région.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a également condamné les attaques israéliennes, déclarant : « Nous dénonçons fermement les attaques de l’état sioniste contre la République islamique d’Iran, car elles aggravent de manière irresponsable les tensions au Moyen-Orient et mettent en danger la paix régionale et internationale ».
« Nous appelons à la fin de cette barbarie et exigeons le respect du droit international », a-t-il écrit sur X.