« Nous sommes en train de bâtir les deux équipes sur de nouvelles bases »

Amar Berkani, appelé communément Omar, une icône du volley-ball qui occupe la fonction de manager général de section de cette discipline au sein du CSA/MCA, tient à mettre toute son expérience au profit de son club et atteindre les objectifs tracés durant ce nouveau mandat olympique. Il accorde toutefois une grande importance à la formation, …

Oct 15, 2024 - 00:20
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« Nous sommes en train de bâtir les deux équipes sur de nouvelles bases »
Amar Berkani, appelé communément Omar, une icône du volley-ball qui occupe la fonction de manager général de section de cette discipline au sein du CSA/MCA, tient à mettre toute son expérience au profit de son club et atteindre les objectifs tracés durant ce nouveau mandat olympique. Il accorde toutefois une grande importance à la formation, attirant l’attention sur la nécessité d’assurer la disponibilité des infrastructures et des moyens pédagogiques pour les jeunes catégories, afin d’assurer la relève à l’avenir. 
Comment préparez-vous le nouvel exercice qui débutera dans quelques jours ? 
Nous sommes à cheval sur ce volet, à travers un plan de travail bien défini. Nous faisons de notre mieux pour que tout soit en place dans les quelques jours à venir, mais les choses ne sont pas aussi faciles comme vous l’imaginez. Sachez que nous avons perdu plusieurs athlètes, qui ont choisi de quitter le club en raison des problèmes qu’ils ont rencontré. Je pense que tout le monde est au courant de la crise qu’a traversé le Mouloudia, ce qui explique d’ailleurs ces départs.
Vous avez donc procédé au recrutement de nouveaux volleyeurs pour les équipes féminines et masculines ? 
Il était évident pour nous de recruter de nouveaux volleyeurs et volleyeuses pour pallier à ses départs, car le Mouloudia a tout de même un standing à défendre. Parmi les recrues, il y a des jeunes talents qui ont un bon potentiel à développer, ce qui va nous permettre de bâtir les deux équipes, féminine et masculine, sur de bonnes bases. Nous avons tracé une stratégie à mener durant ce mandat olympique pour atteindre des objectifs bien définis.
Le recrutement effectué a-t-il pour objectif de jouer le titre ?
Là vous me donnez l’occasion pour bien expliquer les choses. La saison passée, nos deux équipes étaient confrontées à de grands problèmes, bien que les choses se soient améliorés après l’installation de Khaldi à la tête du club et qui vient d’être élu à la tête du CSA/MCA ; je pense que l’équipe féminine a réalisé l’exploit de gagner le championnat. Quant à l’équipe masculine, elle a réalisé un parcours honorable relativement aux difficultés que je viens de citer, réussissant à se maintenir en élite. Pour répondre à votre question, nous allons jouer nos chances à fond si l’occasion se présente afin de décrocher le titre, mais on ne peut rien promettre. Nous sommes en train de construire les deux équipes pour leur assurer un avenir radieux, sans oublier pour autant le volet de la formation qui ne doit pas être négligé.
En évoquant la formation, quelle est la raison pour laquelle le volley-ball algérien ne produit plus de bons athlètes ?
Je ne partage en aucun cas votre avis, la formation existe bel et bien, il y a des techniciens pas uniquement au Mouloudia mais aussi dans les autres équipes qui peuvent former de bons athlètes, seulement le manque d’infrastructures et moyens pédagogiques ne leur permet pas de réaliser le travail souhaité et former convenablement les athlètes d’avenir. Par le passé, certaines wilayas étaient de grands pôles du volley-ball, elles étaient aussi le réservoir des différentes sélections nationales. Actuellement, d’autres disciplines ont pris la place du volley-ball. Ce sont donc des pôles traditionnels qui ont perdu leur notoriété en raison du manque d’infrastructures, mais aussi de moyens pédagogiques.
C’est donc le manque de moyens qui explique cette situation ? 
Je ne parle pas de grands moyens comme certains peuvent le comprendre, car même par le passé il n’y avait pas ces moyens dont vous parlez, il faut juste un strict minimum. Donnez  àun technicien une salle d’entraînement et des ballons et vous verrez le résultat à l’avenir. Vous n’allez tout de même pas imaginez qu’on peut produire de bons athlètes s’ils ne s’entraînent pas régulièrement. J’ouvre ici une parenthèse pour vous dire que plusieurs clubs sont confrontés à des difficultés pour la location des salles d’entraînement que cela soit pour l’équipe fanion ou les autres catégories. Ils essayent de trouver à chaque fois des solutions pour permettre aux athlètes et aux techniciens d’accomplir leur travail.
Si on revient au Mouloudia, avez-vous gardé l’encadrement technique en prévision du nouvel exercice ?
Tout comme les athlètes, certains techniciens ont quitté le club pour des raisons déjà évoquées. Il est donc évidentde faire appel à de nouveaux talents pour assurer les missions nécessaires. Cependant, je tiens à saluer la constance des enfants du Mouloudia qui demeurent en poste. Leur engagement et leurs efforts au cours des deux dernières saisons méritent d’être reconnus, surtout compte tenu des difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions. C’est par amour pour le club qu’ils ont choisi de rester. Je suis convaincu que les choses s’amélioreront cette saison. Une nouvelle étape commence, et c’est en unissant nos forces que nous réaliserons nos objectifs.
Avec l’élection de Khaldi à la tête du CSA/MCA et les moyens qui seront mis à la disposition de toutes les sections, l’avenir s’annonce sous de bons auspices pour le volley-ball au Mouloudia, n’est-ce pas ?
Nous souhaitons clairement éviter de revivre les difficultés des deux dernières saisons. Le président Khaldi s’efforce de nous offrir des conditions optimales, tout comme il le fait pour les autres sections. Cela devrait nous permettre d’atteindre les objectifs fixés pour l’ensemble de ce mandat olympique.
K. M.       

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