ONU/ Quatrième Commission : nécessité d'élargir les missions de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental
NEW YORK (Nations unies) - Le député Mohamed Ouakli, membre du Groupe parlementaire d'amitié Algérie-Sahara occidental, a condamné l'exploitation illégale des richesses du Sahara occidental par l'occupant marocain, soulignant la nécessité d'élargir les missions et la compétence de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la surveillance de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés. Le député Ouakli s'exprimait lors du 2e jour de la réunion annuelle de la Quatrième commission de l'ONU, spécialisée dans les questions politiques spéciales et de la décolonisation, tenue mercredi au siège des Nations unies à New York, et dont les travaux ont débuté mardi par écouter les déclarations concernant la question de décolonisation du Sahara occidental. Ouakli a mis en avant toutes les formes d'exploitations illégales des richesses du peuple sahraoui et de ses ressources naturelles par l'occupant marocain, soulignant qu'il s'agissait d'"une violation flagrante des résolutions de l'ONU notamment la résolution 1803 relative à la souveraineté permanente sur les ressources naturelles". Et d'ajouter que le Maroc "continue son exploitation injuste des richesses du peuple sahraoui qu'il utilise désormais comme arme économique voire un moyen de pression pour exercer le chantage sur davantage de pays dans l'ambition de légitimer sa présence sur les territoires occupés", rappelant, dans le même contexte, le rapport de l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) de 2024, dans lequel ce dernier avait dénoncé l'extraction illégale continue, par le Maroc, du phosphate à partir des territoires sahraouis occupés. A ce propos, le député a salué la décision historique de la CJUE invalidant les accords commerciaux Maroc-UE, basé sur le fait que le Sahara Occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc qui ne relève pas de sa souveraineté. Ouakli a souligné "la nécessité d'élargir les missions et la compétence de la MINURSO à la surveillance de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés", rappelant les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en dépit des entraves posées par le Maroc pour mettre en échec ses démarches. Par ailleurs, le député a rappelé la position constante de l'Algérie à l'égard de la question du Sahara Occidental qui repose sur les principes de la légalité internationale et les résolutions onusiennes en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Ouakli a réitéré l'appel de l'Algérie à engager des négociations sérieuses entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, unique représentant légal du peuple sahraoui, sans conditions préalables pour parvenir à l'organisation d'un référendum libre et transparent sous l'égide de l'ONU. Les travaux de la 4e Commission de l'ONU, se poursuivront jusqu'à lundi prochain pour écouter des déclarations sur la décolonisation au Sahara Occidental et dans d'autres territoires inscrits à l'ordre du jour.
NEW YORK (Nations unies) - Le député Mohamed Ouakli, membre du Groupe parlementaire d'amitié Algérie-Sahara occidental, a condamné l'exploitation illégale des richesses du Sahara occidental par l'occupant marocain, soulignant la nécessité d'élargir les missions et la compétence de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la surveillance de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Le député Ouakli s'exprimait lors du 2e jour de la réunion annuelle de la Quatrième commission de l'ONU, spécialisée dans les questions politiques spéciales et de la décolonisation, tenue mercredi au siège des Nations unies à New York, et dont les travaux ont débuté mardi par écouter les déclarations concernant la question de décolonisation du Sahara occidental.
Ouakli a mis en avant toutes les formes d'exploitations illégales des richesses du peuple sahraoui et de ses ressources naturelles par l'occupant marocain, soulignant qu'il s'agissait d'"une violation flagrante des résolutions de l'ONU notamment la résolution 1803 relative à la souveraineté permanente sur les ressources naturelles".
Et d'ajouter que le Maroc "continue son exploitation injuste des richesses du peuple sahraoui qu'il utilise désormais comme arme économique voire un moyen de pression pour exercer le chantage sur davantage de pays dans l'ambition de légitimer sa présence sur les territoires occupés", rappelant, dans le même contexte, le rapport de l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) de 2024, dans lequel ce dernier avait dénoncé l'extraction illégale continue, par le Maroc, du phosphate à partir des territoires sahraouis occupés.
A ce propos, le député a salué la décision historique de la CJUE invalidant les accords commerciaux Maroc-UE, basé sur le fait que le Sahara Occidental est un territoire distinct et séparé du Maroc qui ne relève pas de sa souveraineté.
Ouakli a souligné "la nécessité d'élargir les missions et la compétence de la MINURSO à la surveillance de la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés", rappelant les efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, en dépit des entraves posées par le Maroc pour mettre en échec ses démarches.
Par ailleurs, le député a rappelé la position constante de l'Algérie à l'égard de la question du Sahara Occidental qui repose sur les principes de la légalité internationale et les résolutions onusiennes en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Ouakli a réitéré l'appel de l'Algérie à engager des négociations sérieuses entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, unique représentant légal du peuple sahraoui, sans conditions préalables pour parvenir à l'organisation d'un référendum libre et transparent sous l'égide de l'ONU.
Les travaux de la 4e Commission de l'ONU, se poursuivront jusqu'à lundi prochain pour écouter des déclarations sur la décolonisation au Sahara Occidental et dans d'autres territoires inscrits à l'ordre du jour.
Quelle est votre réaction ?