Plusieurs chefs d’Etat ont émis des invitations: L’agenda international du Président Tebboune s’annonce chargé
Une semaine après le scrutin présidentiel, sur la multitude de messages de félicitations adressés au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, suite à son élection pour un second mandat, émanant de la part de chefs d’Etat et de gouvernement qui, outre d’avoir souhaité davantage de prospérité à l’Algérie, ont manifesté leur volonté de renforcer et […]
Une semaine après le scrutin présidentiel, sur la multitude de messages de félicitations adressés au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, suite à son élection pour un second mandat, émanant de la part de chefs d’Etat et de gouvernement qui, outre d’avoir souhaité davantage de prospérité à l’Algérie, ont manifesté leur volonté de renforcer et de promouvoir les relations et la coopération économique et commerciale bilatérale.
Par Lynda Naili
Pour ce faire, bon nombre d’entre eux ont invité le Président Tebboune à se rendre dans leur pays en vue de discuter de sujets d’intérêt commun et tracer les grandes lignes des partenariats espérés de part et d’autre.
A ce titre, et selon les communiqués de la Présidence de la République repris par l’Agence nationale de presse, l’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Italie et la Turquie ont, en effet, invité le président de la République.
A l’issue d’un appel téléphonique reçu mercredi dernier de son homologue égyptien qui l’a félicité pour sa réélection et lui a souhaité «plein succès dans ses missions», et après avoir échangé les points de vue sur les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, Abdelmadjid Tebboune et Abdel Fattah Al-Sissi sont convenus d’une prochaine rencontre. Dans la même journée, le Président Tebboune a également reçu un appel téléphonique du prince héritier du Royaume d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, qui lui a renouvelé ses «chaleureuses félicitations pour sa réélection pour un second mandat». Une occasion pour les deux dirigeants de décider «de tenir prochainement une rencontre». La même décision a été prise entre le chef de l’Etat et son homologue des Emirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane. En outre, mardi dernier, «le président de la République italienne, Sergio Mattarella, félicitant «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour sa réélection pour un second mandat présidentiel» et réaffirmant «les liens profonds et exceptionnels d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays, dans un cadre stratégique régulièrement entretenu par un dialogue politique harmonieux», a émis le vœu «d’une rencontre entre eux dès que l’agenda des deux présidents le permettra», en vue de «développer les excellentes relations bilatérales, mais aussi de renforcer la coopération sur les plans régional et international».
Pour sa part, dimanche dernier, le président Turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’un entretien téléphonique avec le Président Tebboune lui a présenté ses félicitations pour son élection à un second mandat présidentiel. Ainsi, lui souhaitant «davantage de succès et plus de progrès au service des relations bilatérales», Tayyip Erdogan estimera que celles-ci «seront bientôt couronnées par une rencontre des dirigeants des deux pays».
Faisant du rayonnement diplomatique de l’Algérie dans les arènes internationales l’image d’une «l’Algérie triomphante», la politique étrangère du Président Tebboune pour son deuxième mandat est de maintenir une politique étrangère «dynamique et proactive» qui continuera à propulser le statut de l’Algérie en tant que puissance régionale avec qui il faudra désormais compter par le biais d’«un dialogue constructif avec les grandes puissances, les pays voisins et sa sphère régionale».
De ce fait, cette reconnaissance étrangère largement exprimée au Président Tebboune n’est autre qu’une marque de confiance et de respect en sa personne et sa politique de gouvernance, notamment dans son volet diplomatique, fondamentalement fondée sur le principe de non-ingérence et les principes immuables de défense des causes justes et du droit des peuples à l’autodétermination, et témoigne de la place qu’occupe l’Algérie sur une scène internationale en mutation géostratégique et un contexte régional et international miné.
Au demeurant, c’est sous le triptyque «souveraineté, sécurité et développement pour la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la préservation de la sécurité nationale et de l’indépendance de décision et pour la mobilisation du partenariat étranger et de la coopération au service du développement du pays» que, pour son second mandat, le président de la République poursuivra ses déplacements à
l’étranger.
L. N.
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