Président de la République : l’Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays, à l’unité nationale et aux valeurs de la société algérienne sous couvert de « liberté d’expression ». Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, […]

Mars 23, 2025 - 11:02
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Président de la République : l’Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Etat sanctionnera quiconque touche à la stabilité du pays, à l’unité nationale et aux valeurs de la société algérienne sous couvert de « liberté d’expression ».

Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a réaffirmé que « la diffamation, les insultes et les injures à l’endroit des familles et des individus sous couvert de liberté d’expression ne sont pas permises », assurant que l’Etat sanctionnera quiconque « touche à la stabilité du pays, à l’unité nationale et aux valeurs et traditions de la société algérienne ».

A ce propos, il a précisé que « la liberté d’expression par la critique n’a jamais été interdite en Algérie, mais cela n’autorise pas de porter atteinte aux traditions et à la culture authentique de notre société », insistant sur « le rejet catégorique de tout ce qui est susceptible de toucher à la spécificité des différentes régions du pays et à l’unité nationale ».

En ce qui concerne les critiques adressées à l’Algérie sur la question de la liberté d’expression, le président de la République a affirmé que ces critiques visaient principalement à « déstabiliser le pays », soutenant que « quiconque emprunte cette voie est un agent et fait partie de la cinquième colonne ».

Evoquant la notion de démocratie, le président de la République a expliqué que « privilégier une opinion par rapport à une autre en se basant sur des principes biaisés serait injuste et contraire aux fondements et valeurs de notre société ».

L’Algérie « n’est pas un Etat totalitaire » comme certains tentent de le faire accroire sous couvert de « liberté d’expression », a insisté le président de la République, ajoutant que la société algérienne a « ses spécificités qu’il faut respecter ».