Salubrité publique à Oum El Bouaghi : La ville souffre d’un deux poids deux mesures

Malgré plus de cinquante ans en tant que chef-lieu de wilaya et une extension urbanistique notable abritant près de 100.000 habitants, Oum El Bouaghi présente un aspect environnemental et hygiénique qui ne correspond pas à son statut. Le visiteur flânant dans les artères et rues de la ville constate immédiatement la présence de toutes sortes […] The post Salubrité publique à Oum El Bouaghi : La ville souffre d’un deux poids deux mesures first appeared on L'Est Républicain.

Mars 24, 2025 - 23:27
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Salubrité publique à Oum El Bouaghi : La ville souffre d’un deux poids deux mesures

Malgré plus de cinquante ans en tant que chef-lieu de wilaya et une extension urbanistique notable abritant près de 100.000 habitants, Oum El Bouaghi présente un aspect environnemental et hygiénique qui ne correspond pas à son statut. Le visiteur flânant dans les artères et rues de la ville constate immédiatement la présence de toutes sortes d’immondices et de déchets jonchant trottoirs et chaussées, témoignant d’une prise en charge insuffisante par les services concernés. Il semblerait que ces derniers ne respectent pas les clauses du partenariat établi avec la société allemande « GIZ » en matière de gestion des bacs à ordures, comme arrêté dans le programme des quartiers pilotes El Moustakbal et El Houria, pourtant situés à seulement 500 mètres du siège de la wilaya. À titre d’exemple, les bacs à ordures installés le mardi 18 mars et le samedi 22 janvier n’ont pas été vidés, malgré le passage de l’agent chargé de les préparer. Les services responsables de l’hygiène urbaine semblent concentrer leurs efforts de ramassage uniquement sur les artères principales, visibles aux yeux des autorités et abritant des structures administratives. La rue des Aurès (où se trouve le siège de la wilaya), l’avenue de l’ALN, la cité administrative Boukharchoufa et quelques autres axes bénéficient d’un traitement privilégié, tandis que les autres rues sont négligées. Même l’artère Houari Boumediene, censée représenter le nouveau centre-ville, n’échappe pas à ce traitement inégal. Si le tronçon proche du siège de la wilaya et de la radio est relativement entretenu, la portion Est demeure négligée. Les nombreux arbres plantés sont menacés par des mauvaises herbes qui prolifèrent dans leurs carrés de protection. Quant à la stèle du défunt président Houari Boumediene, pourtant récemment réhabilitée, elle présente désormais un aspect dégradé, avec une chaussée jonchée de déchets, gobelets de café vides et bouteilles en plastique. Par ailleurs, des fuites d’eau récurrentes sont quotidiennement observées dans plusieurs artères, notamment à proximité de la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR), d’Algérie Télécom et non loin de la bibliothèque principale. Quant à la situation de l’hygiène à l’intérieur des cités et quartiers, loin des regards des responsables, cela demeure une autre histoire…

K. Messaad

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