Prévu pour avril 2025 Arkab annonce un symposium international sur l’hydrogène vert en Algérie

Intervenant hier à l’ouverture des travaux de la 12e édition du Salon North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2024) qui s’est tenue au Centre des conventions Mohamed-Ben- Ahmed d’Oran (CCO), Mohamed Arkab, ministre de l’Energie, a annoncé l’organisation en avril 2025 d’un symposium international sur l’hydrogène vert en Algérie. A ce titre, […]

Oct 14, 2024 - 20:50
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Prévu pour avril 2025 Arkab annonce un symposium international  sur l’hydrogène vert en Algérie

Intervenant hier à l’ouverture des travaux de la 12e édition du Salon North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2024) qui s’est tenue au Centre des conventions Mohamed-Ben- Ahmed d’Oran (CCO), Mohamed Arkab, ministre de l’Energie, a annoncé l’organisation en avril 2025 d’un symposium international sur l’hydrogène vert en Algérie. A ce titre, évoquant les défis et opportunités dans le domaine de l’énergie et de l’hydrogène, Arkab a souligné «l’importance de la coopération internationale pour relever les défis auxquels est confronté le secteur mondial de l’Energie». Aussi, a-t-il appelé «toutes les parties prenantes à renforcer leurs efforts conjoints pour développer des solutions pratiques et efficaces permettant d’atteindre les objectifs énergétiques et d’assurer un avenir plus durable et plus prospère pour tous». Plus tôt, Arkab, abordant le dossier de l’hydrogène vert et du gaz naturel, a indiqué que «l’Algérie, grâce à la diversité de ses ressources et à son énorme potentiel en matière d’énergie solaire, est pionnière dans la transition énergétique, notamment dans le développement de l’hydrogène vert». Selon lui, ce symposium international sur l’hydrogène vert en Algérie sera «une opportunité pour présenter les derniers développements technologiques et économiques dans le domaine de l’hydrogène, tant au niveau régional qu’international». Dans ce sens, expliquant que «l’Algérie œuvre pour une transition énergétique progressive et responsable qui prenne en compte un mix énergétique plus diversifié basé sur les énergies propres et renouvelables, y compris l’hydrogène vert», il a relevé que «la transition énergétique ne signifie pas l’abandon des hydrocarbures, mais met l’accent sur le rôle vital que joue le gaz naturel en tant que combustible de transition qui permet au monde de suivre l’évolution des systèmes énergétiques mondiaux».

Stratégies d’investissement et partenariats internationaux
Au chapitre des stratégies d’investissement et partenariats internationaux, il a également fait part de la signature de plusieurs protocoles d’accord importants au cours de cette conférence. Il s’agit notamment d’un mémorandum d’entente relatif au projet du corridor sud pour l’hydrogène «SoutH2 Corridor» qui reliera l’Algérie à l’Europe via l’Allemagne, l’Italie et l’Autriche. Signé entre la Sonatrach et la société espagnole Cepsa, ce mémorandum porte sur l’étude de la faisabilité technique et économique de «SoutH2 Corridor», un projet de production d’hydrogène d’une capacité comprise entre 50 et 200 mégawatts, avec la possibilité de l’exporter vers l’Espagne par le biais d’installations existantes. «C’est un projet qui, a-t-il dit, contribuera à renforcer les capacités de production d’hydrogène vert et à transporter environ 4 millions de tonnes d’hydrogène par an vers l’Europe». De plus, il a affirmé que «l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) annoncera le premier appel d’offres Algeria Bid Round 2024, ce qui représente une étape importante pour attirer les investissements et les opérateurs étrangers dans le développement du secteur des hydrocarbures». Ceci avant d’évoquer la mise en œuvre du Programme national des énergies renouvelables, qui vise une production de 15 000 mégawatts d’énergie photovoltaïque à l’horizon 2035, dont la première phase est d’une capacité de 3 200 mégawatts. Ce à quoi viendra s’ajouter «un projet de connexion du réseau électrique du Grand Sud au réseau national qui est en cours, pour un coût de plus de 3 milliards de dollars» et qui «concourra à l’amélioration de l’approvisionnement national en électricité et ouvrira des perspectives d’exportation d’énergie vers l’Europe et les pays voisins, renforçant ainsi la position de l’Algérie sur les marchés internationaux de l’énergie».

Engagement de l’Algérie en faveur de l’action climatique
Au volet climatique et de la réduction de l’empreinte carbone, Arkab a soutenu que «conformément à ses engagements dans le cadre de l’Accord de Paris et des Objectifs de développement durable 2030 de l’ONU, l’Algérie s’inscrit pleinement dans les tendances mondiales de réduction des émissions de gaz à effet de serre». Aussi, il a cité en exemple de la «Sonatrach qui s’efforce de réduire les émissions de gaz torchés à moins de 1 % d’ici à 2030, en plus d’investir dans un projet de reboisement de 520 000 hectares de terres au cours des dix prochaines années, ce qui contribuera au stockage du carbone et favorisera le développement durable». Et d’assurer que «l’Algérie reste ouverte à de nouveaux partenariats pour explorer des solutions techniques visant à réduire les émissions de méthane et à optimiser l’utilisation des gaz récupérés». Ce qui l’amènera à évoquer le mémorandum d’entente signé, en marge de ce NAPEC 2024 avec les Etats-Unis d’Amérique pour coopérer dans le domaine de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Lynda Naili

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