Produits de la pêche et de l’aquaculture: Des leviers essentiels dans la sécurité alimentaire
Le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Algérie connaît un essor remarquable. La production aquacole devrait atteindre 120 000 tonnes d’ici à la fin 2024, soit une croissance de 23 %. L’aquaculture, en particulier, est en pleine expansion avec 208 projets en cours, soit une croissance de 71 %. C’est ce qu’a affirmé, […] The post Produits de la pêche et de l’aquaculture: Des leviers essentiels dans la sécurité alimentaire appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le secteur de la pêche et de l’aquaculture en Algérie connaît un essor remarquable. La production aquacole devrait atteindre 120 000 tonnes d’ici à la fin 2024, soit une croissance de 23 %. L’aquaculture, en particulier, est en pleine expansion avec 208 projets en cours, soit une croissance de 71 %. C’est ce qu’a affirmé, ce mercredi, le secrétaire général du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed Bengrina.
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation 2024, dont le thème retenu par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est « Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs. Ne laisser personne de côté », le SG du ministère a souligné l’importance cruciale de la sécurité alimentaire dans un contexte marqué par les changements climatiques, ajoutant que ce phénomène a des conséquences directes, à l’instar de la sécheresse, les inondations et les vagues de chaleur qui affectent les cultures et les ressources halieutiques.
L’élévation de la température des océans, leur acidification et la diminution de leur teneur en oxygène ont un impact négatif sur les populations de poissons.
A ce propos, le même responsable a mis en avant la dynamique positive du secteur de la pêche en Algérie. Selon lui, les résultats sont encourageants, avec une augmentation significative de la production halieutique et aquacole, qui a atteint 120 000 tonnes, soit une croissance de 23 %.
Il a affirmé que cette progression est le fruit de plusieurs actions, notamment le renforcement de la flotte de pêche hauturière, qui compte désormais plus de 100 navires de plus de 24 mètres.
« De plus, la loi de finances 2024 autorise l’importation de navires de pêche d’occasion de plus de 40 mètres ainsi que de moteurs marins d’occasion, ce qui permettra d’équiper nos professionnels et de développer la pêche hauturière », a-t-il indiqué.
En outre, il a affirmé que « le nombre de projets d’aquaculture marine et continentale a fortement augmenté, atteignant 208 projets. Pour 2024, nous prévoyons une production nationale d’aquaculture de 12 000 tonnes de poissons, de coquillages et d’algues, soit une hausse de 5 000 tonnes, représentant une croissance de 71 % ».
Le SG a également salué l’engagement des agriculteurs qui intègrent l’aquaculture dans leurs pratiques agricoles. La culture du tilapia, en particulier, a connu un grand succès, selon lui, grâce à sa croissance rapide et à sa valeur nutritionnelle. « Plus de 23 000 agriculteurs sont désormais impliqués dans l’aquaculture intégrée, avec plus de 16 000 bassins piscicoles aménagés », a-t-il précisé.
Il a poursuivi que cette pratique présente de nombreux avantages, notamment l’amélioration de la fertilité des sols grâce aux effluents piscicoles riches en nutriments. De plus, elle constitue une source de revenus supplémentaire pour les agriculteurs.
« Afin de soutenir le développement de la filière tilapia, la loi de finances 2024 prévoit des mesures incitatives telles qu’une prime à la production, une exonération de TVA sur la vente de tilapia par les producteurs et une réduction du taux de TVA sur les activités de transformation » a souligné Mohamed Bengrina.
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