SILA: la place de littérature algérienne dans la scène arabe soulignée à Alger
ALGER - La place de la littérature algérienne dans la scène arabe et son impact dans la promotion de l'image de l'Algérie à travers son histoire et sa culture, riche et diversifiée, ont été abordés jeudi à Alger par des écrivains et critiques arabes. S'exprimant lors d'une rencontre intitulée "La littérature algérienne dans le regard des autres", en marge du 27e Salon international du livre d'Alger (SILA), des écrivains, universitaires et critiques littéraires d'Egypte, d'Irak et de Syrie, ont souligné l'intérêt que suscite la littérature auprès des cercles intellectuels et critiques arabes et étrangers. L'écrivain algérien Mohamed Dahou considère que les prix littéraires, comme Katara et Booker, remportés ces dernières années par de jeunes romanciers, ont contribué à rendre "plus visible" la littérature algérienne, présente sur la scène littéraire arabe à travers des noms consacrés. Appelant à œuvrer pour asseoir une diplomatie culturelle "efficace" dans le but de promouvoir l'identité, les valeurs et l'image de l'Algérie, Mohamed Dahou a rappelé que des écrivains algériens avaient porté la voix de l'Algérie durant la Guerre de libération, à travers des textes littéraires qui ont raisonné à travers le monde. Prenant la parole aux débats ouverts au public, l'académicien et critique Abdelkader Fidouh, a, cependant, expliqué la "présence faible" de la littérature algérienne dans les années 80 et 90 par l'absence d'une "stratégie de marketing efficace" pour diffuser et faire connaitre les écrivains et leurs œuvres à l'étranger. Pour sa part, l'écrivain syrien Mourchid Ahmed, estime que la littérature algérienne se distingue par ses "personnages héroïques fascinants", inspirés de l'histoire millénaire et profonde de l'Algérie et de sa culture riche et variée. Pour cet écrivain, qui avait enseigné la littérature arabe moderne et la littérature comparée, les critiques littéraires algériens ont contribué activement à faire connaitre des œuvres littéraires de grande valeur à travers des analyses élaborées des formes d'expression dans le roman et la poésie. De son côté, l'écrivaine égyptienne Nancy Ibrahim, a souligné que des romanciers à l'image d'Ahlem Mosteghanemi, Amine Zaoui et Waciny Laredj, comptent parmi les auteurs présents sur la scène littéraire arabe. Le poète et enseignant de critique littéraire à l'université de Baghdad (Irak), Hussein El Qassed a estimé, quant à lui, que la littérature algérienne "regorge de grands noms" à l'image de Rachid Boudjedra et Tahar Ouettar, qui, selon lui, ont pu s'imposer sur la scène littéraire arabe.
ALGER - La place de la littérature algérienne dans la scène arabe et son impact dans la promotion de l'image de l'Algérie à travers son histoire et sa culture, riche et diversifiée, ont été abordés jeudi à Alger par des écrivains et critiques arabes.
S'exprimant lors d'une rencontre intitulée "La littérature algérienne dans le regard des autres", en marge du 27e Salon international du livre d'Alger (SILA), des écrivains, universitaires et critiques littéraires d'Egypte, d'Irak et de Syrie, ont souligné l'intérêt que suscite la littérature auprès des cercles intellectuels et critiques arabes et étrangers.
L'écrivain algérien Mohamed Dahou considère que les prix littéraires, comme Katara et Booker, remportés ces dernières années par de jeunes romanciers, ont contribué à rendre "plus visible" la littérature algérienne, présente sur la scène littéraire arabe à travers des noms consacrés.
Appelant à œuvrer pour asseoir une diplomatie culturelle "efficace" dans le but de promouvoir l'identité, les valeurs et l'image de l'Algérie, Mohamed Dahou a rappelé que des écrivains algériens avaient porté la voix de l'Algérie durant la Guerre de libération, à travers des textes littéraires qui ont raisonné à travers le monde.
Prenant la parole aux débats ouverts au public, l'académicien et critique Abdelkader Fidouh, a, cependant, expliqué la "présence faible" de la littérature algérienne dans les années 80 et 90 par l'absence d'une "stratégie de marketing efficace" pour diffuser et faire connaitre les écrivains et leurs œuvres à l'étranger.
Pour sa part, l'écrivain syrien Mourchid Ahmed, estime que la littérature algérienne se distingue par ses "personnages héroïques fascinants", inspirés de l'histoire millénaire et profonde de l'Algérie et de sa culture riche et variée.
Pour cet écrivain, qui avait enseigné la littérature arabe moderne et la littérature comparée, les critiques littéraires algériens ont contribué activement à faire connaitre des œuvres littéraires de grande valeur à travers des analyses élaborées des formes d'expression dans le roman et la poésie.
De son côté, l'écrivaine égyptienne Nancy Ibrahim, a souligné que des romanciers à l'image d'Ahlem Mosteghanemi, Amine Zaoui et Waciny Laredj, comptent parmi les auteurs présents sur la scène littéraire arabe.
Le poète et enseignant de critique littéraire à l'université de Baghdad (Irak), Hussein El Qassed a estimé, quant à lui, que la littérature algérienne "regorge de grands noms" à l'image de Rachid Boudjedra et Tahar Ouettar, qui, selon lui, ont pu s'imposer sur la scène littéraire arabe.
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