Sur les murs de Londres: Banksy continue son rébus animalier géant
Après le graffiti des trois singes à Brick Lane, celui des éléphants dans le quartier de Chelsea, et le bouquetin perché sur un mur à Kew Bridge, Banksy a dévoilé jeudi sur son compte Instagram une nouvelle œuvre londonienne. Il s’agit du graffiti d’un loup sur une parabole à Peckam, un quartier du sud de […]
Après le graffiti des trois singes à Brick Lane, celui des éléphants dans le quartier de Chelsea, et le bouquetin perché sur un mur à Kew Bridge, Banksy a dévoilé jeudi sur son compte Instagram une nouvelle œuvre londonienne. Il s’agit du graffiti d’un loup sur une parabole à Peckam, un quartier du sud de Londres. Mais l’œuvre a déjà été volée ce jeudi après-midi, relaye «The Guardian».
Le célèbre artiste qui a déjà apposé ses œuvres un peu partout sur la planète, par exemple en Ukraine, a continué à nourrir le rébus géant qu’il est en train de créer dans Londres, relaye la BBC. Celui qui travaille sous pseudonyme a partagé des photos de son quatrième graffiti sur les réseaux sociaux, un loup noir vraisemblablement en train de hurler au moment de la pleine lune, dessiné sur une parabole au-dessus d’un magasin londonien.
En début de semaine, Banksy avait déjà révélé une œuvre représentant un bouquetin au bord d’un précipice, avec des roches qui tombent, et une vraie caméra de vidéosurveillance braquée vers lui. Le lendemain, le monde avait eu connaissance d’une deuxième œuvre, des éléphants tournés l’un vers l’autre chacun à leur fenêtre. Mercredi 7 août, le troisième dessin au pochoir avait été découvert, trois singes se balançant sur un pont. D’après la BBC, ce rébus géant devrait se terminer à la fin de la semaine. En attendant, les fans de l’artiste regorgent de théories sur les significations de chaque œuvre, les représentants de Banksy n’ayant donné aucune explication pour le moment. Les singes, c’est pour signifier que «l’humanité ne va pas durer, les animaux vont reprendre le dessus», commente une internaute sur Instagram.
«Je vois ça comme une critique des comportements sauvages et chaotiques qui ont lieu actuellement au Royaume-Uni», écrit un autre concernant le graffiti du loup, faisant référence aux violences racistes qui se sont produites dans le pays ces derniers jours. D’autres évoquent un soutien de l’artiste à la cause palestinienne, pour qui le bouquetin serait en fait une gazelle des montagnes, animal symbole de la Palestine, qui serait au bord du gouffre et à qui il faudrait venir en aide avant qu’il ne soit trop tard.
R. I.
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