Washington Post corrige une fausse alerte sur le Polisario : la manœuvre ratée d’une lobbyiste marocaine
Le 13 avril, « The Washington Post » a publié un article affirmant l’existence d’un lien de coordination militaire entre le Front Polisario et l’Iran. Cependant, le journal a récemment apporté une correction, reconnaissant que cette information était erronée. Cette rectification intervient après que le quotidien a été induit en erreur par Zineb Riboua, une lobbyiste marocaine […]

Le 13 avril, « The Washington Post » a publié un article affirmant l’existence d’un lien de coordination militaire entre le Front Polisario et l’Iran.
Cependant, le journal a récemment apporté une correction, reconnaissant que cette information était erronée.
Cette rectification intervient après que le quotidien a été induit en erreur par Zineb Riboua, une lobbyiste marocaine proche des cercles conservateurs américains.
Depuis plusieurs mois, Zineb Riboua, puisque c’est de cette lobbyiste qu’il s’agit, mène une campagne visant à faire classer le Front Polisario comme organisation terroriste étrangère (FTO) par les États-Unis. Parallèlement, elle s’efforce de diaboliser l’Algérie en raison de sa position de non-alignement, tentant d’influencer la politique américaine en défaveur de ce pays.
La correction apportée par « The Washington Post » porte un coup sévère à la crédibilité du Maroc et de ses lobbyistes, mettant en lumière les tentatives de manipulation de l’information pour servir des intérêts politiques spécifique.
Elle constitue également un nouveau revers pour le régime colonial marocain, après le séisme provoqué par les déclarations de Massad Boulos, conseiller spécial de Trump pour l’Afrique, qui a déclaré qu’une solution définitive concernant le territoire du Sahara Occidental devait inclure le « peuple sahraoui ».
Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias dans un monde où la désinformation peut se propager rapidement.
La tentative de cette lobbyiste de faire pression sur les décideurs politiques américains a échoué, soulignant ainsi l’importance d’une vérification rigoureuse des faits dans le journalisme.
Le Washington Post, en corrigeant son article, démontre un engagement envers l’intégrité journalistique et la responsabilité dans le traitement des sujets sensibles.
Les observateurs appellent maintenant à une vigilance accrue pour éviter que de telles manœuvres ne compromettent les efforts de paix dans la région.