WSRW salue l'inclusion dans le rapport de Guterres d'une référence au pillage des ressources du Sahara occidental
LONDRES- L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a salué, vendredi, l'inclusion dans le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sur la situation concernant le Sahara occidental, d'une référence au pillage des ressources naturelles de ce territoire par le Maroc, exhortant le chef de l'ONU à relier ce pillage à "l'impossibilité actuelle de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination". "Nous saluons l'inclusion dans le rapport 2024 du Secrétaire général de l'ONU d'une référence à la confiscation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental occupé, un élément essentiel de la stratégie du Maroc pour ancrer son occupation", a déclaré Sara Eyckmans de WSRW. L'Observatoire a affirmé, en effet, que "pour la première fois depuis des années, une phrase relativement forte a été incluse sur l'utilisation des ressources naturelles du territoire". "Des informations font état de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental sans véritable consultation ni participation des communautés concernées. Selon ces sources, les investissements privilégient souvent des intérêts qui ne répondent pas aux besoins de la population locale sahraouie, exacerbent les disparités économiques et empêchent le développement équitable pour tous les Sahraouis", a souligné le chef de l'ONU dans son rapport sur la situation concernant le Sahara occidental, distribué aux membres du Conseil de sécurité, réunis mercredi dernier à huis clos. Dans une perspective d'avenir, l'Observatoire demande au Secrétaire général de l'ONU de "relier plus vigoureusement le pillage à l'impossibilité actuelle de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, qui reste le principe fondamental du processus de paix de l'ONU", a ajouté Sara Eyckmans. En 2023, Western Sahara Resource Watch avait écrit au chef de l'ONU pour demander une référence au pillage du territoire qui tienne compte du fait que le Maroc n'a pas le droit d'y développer des infrastructures, ni d'utiliser ses ressources. L'Observatoire s'est félicité, en outre, "d'autres références intéressantes" dans le dernier rapport d'Antonio Guterres, citant à ce titre, la protestation du Front Polisario auprès du Secrétaire général de l'ONU contre des "spoliations (par le gouvernement d'occupation marocain) de terres et de biens dans le territoire situé à l'ouest du mur de sable" et que "le Maroc avait confisqué des terres et des biens appartenant à des civils sahraouis et démoli des maisons". L'ONG a accueilli également avec satisfaction la référence au groupe de prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, relevant que le rapport de Guterres a consacré "une longue section" à ce groupe, dont les militants ont été arrêtés en 2010. Le SG de l'ONU a souligné dans son rapport que les membres du groupe Gdeim Izik ont continué d'être "dispersés et détenus dans des prisons en dehors du Sahara occidental, où ils purgent de longues peines d'emprisonnement", rappelant que le Groupe de travail sur la détention arbitraire a affirmé que l'emprisonnement de 18 membres dudit groupe constituait "une détention arbitraire".
LONDRES- L'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) a salué, vendredi, l'inclusion dans le dernier rapport du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sur la situation concernant le Sahara occidental, d'une référence au pillage des ressources naturelles de ce territoire par le Maroc, exhortant le chef de l'ONU à relier ce pillage à "l'impossibilité actuelle de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination".
"Nous saluons l'inclusion dans le rapport 2024 du Secrétaire général de l'ONU d'une référence à la confiscation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental occupé, un élément essentiel de la stratégie du Maroc pour ancrer son occupation", a déclaré Sara Eyckmans de WSRW.
L'Observatoire a affirmé, en effet, que "pour la première fois depuis des années, une phrase relativement forte a été incluse sur l'utilisation des ressources naturelles du territoire".
"Des informations font état de l'exploitation des ressources naturelles au Sahara occidental sans véritable consultation ni participation des communautés concernées. Selon ces sources, les investissements privilégient souvent des intérêts qui ne répondent pas aux besoins de la population locale sahraouie, exacerbent les disparités économiques et empêchent le développement équitable pour tous les Sahraouis", a souligné le chef de l'ONU dans son rapport sur la situation concernant le Sahara occidental, distribué aux membres du Conseil de sécurité, réunis mercredi dernier à huis clos.
Dans une perspective d'avenir, l'Observatoire demande au Secrétaire général de l'ONU de "relier plus vigoureusement le pillage à l'impossibilité actuelle de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, qui reste le principe fondamental du processus de paix de l'ONU", a ajouté Sara Eyckmans.
En 2023, Western Sahara Resource Watch avait écrit au chef de l'ONU pour demander une référence au pillage du territoire qui tienne compte du fait que le Maroc n'a pas le droit d'y développer des infrastructures, ni d'utiliser ses ressources.
L'Observatoire s'est félicité, en outre, "d'autres références intéressantes" dans le dernier rapport d'Antonio Guterres, citant à ce titre, la protestation du Front Polisario auprès du Secrétaire général de l'ONU contre des "spoliations (par le gouvernement d'occupation marocain) de terres et de biens dans le territoire situé à l'ouest du mur de sable" et que "le Maroc avait confisqué des terres et des biens appartenant à des civils sahraouis et démoli des maisons".
L'ONG a accueilli également avec satisfaction la référence au groupe de prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik, relevant que le rapport de Guterres a consacré "une longue section" à ce groupe, dont les militants ont été arrêtés en 2010.
Le SG de l'ONU a souligné dans son rapport que les membres du groupe Gdeim Izik ont continué d'être "dispersés et détenus dans des prisons en dehors du Sahara occidental, où ils purgent de longues peines d'emprisonnement", rappelant que le Groupe de travail sur la détention arbitraire a affirmé que l'emprisonnement de 18 membres dudit groupe constituait "une détention arbitraire".
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