Zone de libre-échange continentale africaine: L’importance du développement du commerce et du renforcement de la coopération entre les pays

Des diplomates de pays africains ont souligné à Oran, l’importance de développer le commerce intra-africain et de renforcer la coopération et la communication entre les pays du continent, afin de progresser vers une intégration économique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Lors d’une conférence inaugurale tenue dans le cadre de […]

Avr 27, 2025 - 22:03
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Zone de libre-échange continentale africaine: L’importance du développement du commerce et du renforcement de la coopération entre les pays

Des diplomates de pays africains ont souligné à Oran, l’importance de développer le commerce intra-africain et de renforcer la coopération et la communication entre les pays du continent, afin de progresser vers une intégration économique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
Lors d’une conférence inaugurale tenue dans le cadre de la troisième édition du Salon Africain des Affaires, les ambassadeurs du Sénégal, du Mozambique et de l’Ouganda en Algérie, ainsi que le premier secrétaire et le conseiller économique de l’ambassade de Guinée à Alger, ont insisté sur la nécessité d’exploiter les importantes ressources du continent pour concrétiser l’intégration économique à travers la ZLECAF.
L’ambassadeur du Sénégal en Algérie, M. Mbaba Koura N’Diaye, a rappelé que l’Algérie a démontré sa volonté de renforcer la coopération avec les pays africains, notamment avec le Sénégal, en soulignant que l’inauguration de la « Banque algéro-sénégalaise » est une preuve concrète des efforts visant à faciliter les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays, et plus largement en Afrique.
Selon lui, cette banque vise à soutenir les opérateurs économiques algériens et sénégalais, à encourager les investissements régionaux et à appuyer les initiatives multipartites pour une croissance équitable et inclusive en Afrique. Il a appelé à renforcer ce type de coopération dans le cadre de la ZLECAF.
Il a également souligné que l’Algérie, de par son positionnement géographique stratégique – une véritable porte d’entrée vers l’Afrique – et ses projets structurants d’envergure continentale, comme la route transsaharienne, est bien placée pour promouvoir les échanges commerciaux à l’échelle du continent.
De son côté, l’ambassadeur du Mozambique, M. Antonio Augusto Eduardo Namporti, a mis en avant l’importance de mieux exploiter les richesses africaines. Il a affirmé que « beaucoup reste à faire pour atteindre cet objectif », en soulignant que « le renforcement de la communication entre les Etats africains est essentiel ». Il a donné l’exemple de son pays, qui dispose de vastes terres agricoles inexploitées, et estimé que « l’Algérie, grâce à ses technologies agricoles, pourrait devenir un partenaire stratégique dans le développement du secteur agricole et minier ». Pour sa part, l’ambassadeur de l’Ouganda en Algérie, M. Julius Joshua Kefuna, a affirmé que la zone de libre-échange africaine « représente l’avenir du continent et permettra aux pays africains d’atteindre une forme d’harmonie et de cohérence économiques ».
Le premier secrétaire et conseiller économique de l’ambassade de Guinée, M. Faraban Magassouba, a qualifié la ZLECAF de « rêve de tout Africain », soulignant qu’elle permettra « la libre circulation des biens et des personnes », et contribuera à une intégration économique africaine qui donnera au continent une place de choix sur la scène mondiale.Pour rappel, la troisième édition du Salon Africain des Affaires a été ouverte avec la participation de 20 opérateurs économiques venus de sept pays africains. Organisé par l’agence « Sada » sur trois jours, l’événement vise à renforcer la coopération panafricaine et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat entre les entreprises algériennes et africaines, en réunissant des acteurs publics et privés. Selon les organisateurs, ce salon se tient dans un contexte mondial sensible, marqué par une compétition accrue pour accéder au marché africain et à ses ressources naturelles. Cette édition met l’accent sur l’industrie, dans toutes ses dimensions – petites, moyennes et grandes entreprises.
Salim K.