3,5 milliards DA pour l’ENIEM: Une bouffée d’oxygène

Le ministre de l’industrie et la production pharmaceutique, Ali Aoun, qui était, ce lundi, en visite travail et d’inspection à Tizi-Ouzou a indiqué aux travailleurs et cadres de l’ ENIEM a vivement insisté sur la nécessité d’utiliser l’argent octroyé par l’Etat à la seule fin d’assurer la reprise de la production de l’élément électroménager.

« Cet argent ne doit aucunement servir à une fin sociale », a insisté le ministre auprès des cadres dirigeants et travailleurs de cette entreprise. Ali Aoun a également transmis à ses interlocuteurs « tout l’intérêt porté par Abdelmadjid Teboune quant à la sauvegarde de l’ENIEM de Oued-Aïssi ».

« Monsieur le Président de la République a tenu à ce que ce complexe retrouve sa place naturelle qu’il a occupée jusqu’aux années 2008 /2010, des efforts colossaux ont été faits de par l’enveloppe financière conséquente qui a été mise à disposition, a relevé le ministre. « Cette enveloppe financière, a-t-il ajouté, il va falloir utiliser d’une manière sérieuse et rationnelle, c’est-à-dire pour la production et non à la masse salariale à l’effet de garantir la pérennité de ce complexe auquel on contient beaucoup ».

Abordant le côté social, Ali Aoun a été, encore une fois catégorique : il n’y en aura pas de nouveau Aoun puisque l’effectif de travailleurs a été réduit de matière drastique ». Sur ce plan, le ministre s’articulera à avancer de nouvelles perspectives (emplois), et ce « dès que le complexe redémarra d’une manière satisfaisante. Il faut relever que l’ENIEM a engagé des partenariats avec des groupements chinois, turc et libanais.

S’agissant enfin de la production de climatiseurs de type 9000 et 1200, leur production est prévue pour l’année 2025. A l’ENEL de Fréha, le ministre n’a pas caché sa déception devant le retard connu par l’entreprise dans le lancement des travaux de la nouvelle usine. Cette usine dont la réalisation est faite en partenariat la SONELGAZ à raison de 15% et le groupe indien, Vijai Electricals pour la production de grands transformateurs.

L’entrée en production de cette usine est prévue pour l’année 2026, soit un an après la présentation du premier prototype. Ali Aoun a reproché aux responsables d’avoir enregistré beaucoup de retard dans l’avancement des travaux de l’usine, mais surtout le long temps à mettre pour l’entrée en production des ateliers.

Le ministre a parlé de « paresse intellectuelle » qui signifie que certains responsables manquent de motivations et d’esprit d’initiative.

Notons aussi que qu’un syndicaliste de l’ENEL a sollicité l’aide des pouvoirs publics quant à la vente d’importants stocks de transformateurs de fabrication ancienne. Le ministre, sans amphibologie dans l’expression, a assuré aux responsables de l’ENEL de se débrouiller pour trouver des acheteurs.

« Il existe beaucoup de pays de par le monde où on utilise encore des transformateurs de ce modèle », a-t-il indiqué. Notons par ailleurs, que lors de cette visite, le ministre a visité deux autres entreprises privées.

Il s’agit de l’EDIMED spécialisée dans le médicament et différents dispositifs médicaux, la Sarl Intiaz Ceram, spécialisée dans la production de la porcelaine. La performance de ces deux entreprises ont donné satisfaction à Ali Aoun.

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