A la demande de l'Algérie, le CS tient une nouvelle réunion sur la situation de l'UNRWA
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité des Nations unies tient ce mardi, à la demande de l'Algérie, un briefing sur la situation dangereuse à laquelle fait face l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés, menacé d'interdiction par l'entité sioniste. Cette réunion, à laquelle l'Algérie interviendra en sa capacité nationale, se tiendra à 10h00 heure locale (16h00 heure algérienne). Il s'agit de la deuxième réunion du genre à se tenir ce mois-ci sur l'UNRWA durant laquelle les Etats membres du Conseil devraient discuter de l'entrée en vigueur imminente de deux lois du Parlement sioniste relatives à la fin du travail de l’agence onusienne en Palestine occupée. Au cours de la réunion de mardi, le Commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, et le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) Jan Egeland, devraient prendre la parole. L'Algérie qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité, avait déjà demandé, en sa capacité nationale, une réunion de consultations à huis clos du Conseil de sécurité le 17 janvier sur la situation de l'UNRWA au cours de laquelle Philippe Lazzarini a fait un exposé. Dans cet exposé, M. Lazzarini avait averti que "la mise en œuvre complète (de la législation sioniste) affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale, conduisant à une détérioration des conditions de vie déjà désastreuses" notamment dans la bande de Ghaza. Et lors d'une conférence de presse tenue le même jour au siège des Nations unies à New York, le patron de l'UNRWA avait souligné également que le démantèlement de l'agence entraînerait l'"effondrement du système social". Il avait aussi averti que le "démantèlement chaotique" de l'UNRWA "nuirait de manière irréversible à la vie et à l'avenir des Palestiniens et effacerait leur confiance dans la communauté internationale et dans toute solution qu'elle tente de faciliter". Dans une nouvelle mise en garde lancée récemment, le Commissaire général de l'UNRWA a mis en garde contre une éventuelle interdiction par l'entité sioniste des activités de l'agence onusienne dans les territoires palestiniens, estimant qu'une telle mesure "pourrait saboter le cessez-le-feu", entré en vigueur le 19 janvier dans la bande de Ghaza, après plus de 15 mois d'agression génocidaire sioniste ayant fait plus de 47.000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants. Pour Lazzarini, "empêcher l'UNRWA d'opérer pourrait saboter le cessez-le-feu à Ghaza faisant échouer une fois de plus les espoirs de personnes qui ont traversé des souffrances indescriptibles". "Au cours des trois premiers jours de cessez-le-feu, l'UNRWA a pu apporter de la nourriture à un million de personnes. Et nos équipes ont déjà distribué de la nourriture à environ 300.000 personnes, notamment dans le nord de Ghaza", a-t-il fait savoir avant d'insister: "Le travail de l'UNRWA doit se poursuivre à Ghaza et dans tout le territoire palestinien occupé".
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité des Nations unies tient ce mardi, à la demande de l'Algérie, un briefing sur la situation dangereuse à laquelle fait face l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés, menacé d'interdiction par l'entité sioniste.
Cette réunion, à laquelle l'Algérie interviendra en sa capacité nationale, se tiendra à 10h00 heure locale (16h00 heure algérienne). Il s'agit de la deuxième réunion du genre à se tenir ce mois-ci sur l'UNRWA durant laquelle les Etats membres du Conseil devraient discuter de l'entrée en vigueur imminente de deux lois du Parlement sioniste relatives à la fin du travail de l’agence onusienne en Palestine occupée.
Au cours de la réunion de mardi, le Commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, et le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) Jan Egeland, devraient prendre la parole.
L'Algérie qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité, avait déjà demandé, en sa capacité nationale, une réunion de consultations à huis clos du Conseil de sécurité le 17 janvier sur la situation de l'UNRWA au cours de laquelle Philippe Lazzarini a fait un exposé.
Dans cet exposé, M. Lazzarini avait averti que "la mise en œuvre complète (de la législation sioniste) affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale, conduisant à une détérioration des conditions de vie déjà désastreuses" notamment dans la bande de Ghaza.
Et lors d'une conférence de presse tenue le même jour au siège des Nations unies à New York, le patron de l'UNRWA avait souligné également que le démantèlement de l'agence entraînerait l'"effondrement du système social".
Il avait aussi averti que le "démantèlement chaotique" de l'UNRWA "nuirait de manière irréversible à la vie et à l'avenir des Palestiniens et effacerait leur confiance dans la communauté internationale et dans toute solution qu'elle tente de faciliter".
Dans une nouvelle mise en garde lancée récemment, le Commissaire général de l'UNRWA a mis en garde contre une éventuelle interdiction par l'entité sioniste des activités de l'agence onusienne dans les territoires palestiniens, estimant qu'une telle mesure "pourrait saboter le cessez-le-feu", entré en vigueur le 19 janvier dans la bande de Ghaza, après plus de 15 mois d'agression génocidaire sioniste ayant fait plus de 47.000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants.
Pour Lazzarini, "empêcher l'UNRWA d'opérer pourrait saboter le cessez-le-feu à Ghaza faisant échouer une fois de plus les espoirs de personnes qui ont traversé des souffrances indescriptibles".
"Au cours des trois premiers jours de cessez-le-feu, l'UNRWA a pu apporter de la nourriture à un million de personnes. Et nos équipes ont déjà distribué de la nourriture à environ 300.000 personnes, notamment dans le nord de Ghaza", a-t-il fait savoir avant d'insister: "Le travail de l'UNRWA doit se poursuivre à Ghaza et dans tout le territoire palestinien occupé".