Commémoration de l'anniversaire du bombardement par l'armée coloniale du village Ighzer Iwaquren
BOUIRA - Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebigua, a présidé samedi à Ighzer Iwaquren, sur les hauteurs de la commune montagneuse de Saharidj à l'est de Bouira, les activités commémorant le 67e anniversaire du bombardement par l'armée colonial de ce village situé en plein cœur du Djurdjura. Accompagné du Secrétaire général du Haut commissariat à l'Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, et du wali de Bouira, Abdelkrim Laâmouri, le ministre a déposé, à son arrivée, une gerbe de fleur au pied d'une stèle érigée au milieu du village à la mémoire des martyrs des bombardements d'Ighzer Iwaquren le 6 mai 1957. M. Rebigua a rendu un vibrant hommage aux moudjahidine et martyrs ayant sacrifié leurs vies pour libérer l'Algérie du joug colonial français. "Aujourd'hui, nous sommes sur un haut lieu d'histoire (Ighzer Iwaquren) qui nous rappelle le courage et le noble sacrifice de nos martyrs qui ont donné leurs vies pour libérer le pays et permettre aux jeunes générations de jouir de liberté et de l'indépendance", a-t-il souligné. Selon des témoignages recueillis sur place auprès de moudjahidine, dont Idir Houcine, Ighzer Iwaquren avait vécu un massacre commis par les soldats de l'armée coloniale française les 6 et 7 mai 1957 sous le commandement du général Marcel Bigeard. Le village, culminant à 1.000 m d'altitude, avait été encerclé, détruit totalement puis incendié et sa population forcée à quitter le village pour être regroupée dans un camp près de M'Chedallah. La cause de la destruction de ce village était le soutien indéfectible de ses habitants à la glorieuse Révolution et aux moudjahidine. "Malika Gaïd, l'héroïne infirmière de l'Armée de libération nationale (ALN), soignait les blessés à Ighzer Iwaquren, un endroit qui faisait aussi office d'hôpital-refuge", a ajouté Idir Houcine. Après avoir rencontré les sages et les représentants de Tajmaât (assemblée) du village, M. Rebigua s'est dirigé au lieu-dit Thala, où il a procédé à pose de la première pierre pour la construction d'une stèle commémorative à la mémoire des 45 martyrs tombés au champ d'honneur lors d'une rude bataille livrée par les combattants de l'ALN, le 18 décembre 1959, à quelque 6 km à l'ouest d'Ighzer Iwaquren. Sur place, le ministre a déposé une gerbe de fleur en hommage aux martyrs de cette bataille. Il s'agit de moudjahidine qui étaient en réunion dans l'une des maisons du village, avant d'être surpris par un accrochage des troupes ennemies venues ratisser les lieux, selon les témoignages livrés au ministre par d'anciens moudjahidines. Quarante-cinq (45) martyrs sont tombés au champ d'honneur dans les rangs de l'ALN, alors que du côté français, une dizaine de soldats ont été tués et plusieurs autres blessés. Au cours de sa visite, le ministre s'est aussi recueilli à la mémoire du premier martyr de la région, Kechadi Amar, tombé au champ d'honneur le 11 novembre 1955 au lieu-dit Thansewt, non loin de Thala et a fait une visite de courtoisie à l'ancien moudjahid Mohamed Bouachrine à Ahnif.
BOUIRA - Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laid Rebigua, a présidé samedi à Ighzer Iwaquren, sur les hauteurs de la commune montagneuse de Saharidj à l'est de Bouira, les activités commémorant le 67e anniversaire du bombardement par l'armée colonial de ce village situé en plein cœur du Djurdjura.
Accompagné du Secrétaire général du Haut commissariat à l'Amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, et du wali de Bouira, Abdelkrim Laâmouri, le ministre a déposé, à son arrivée, une gerbe de fleur au pied d'une stèle érigée au milieu du village à la mémoire des martyrs des bombardements d'Ighzer Iwaquren le 6 mai 1957.
M. Rebigua a rendu un vibrant hommage aux moudjahidine et martyrs ayant sacrifié leurs vies pour libérer l'Algérie du joug colonial français. "Aujourd'hui, nous sommes sur un haut lieu d'histoire (Ighzer Iwaquren) qui nous rappelle le courage et le noble sacrifice de nos martyrs qui ont donné leurs vies pour libérer le pays et permettre aux jeunes générations de jouir de liberté et de l'indépendance", a-t-il souligné.
Selon des témoignages recueillis sur place auprès de moudjahidine, dont Idir Houcine, Ighzer Iwaquren avait vécu un massacre commis par les soldats de l'armée coloniale française les 6 et 7 mai 1957 sous le commandement du général Marcel Bigeard. Le village, culminant à 1.000 m d'altitude, avait été encerclé, détruit totalement puis incendié et sa population forcée à quitter le village pour être regroupée dans un camp près de M'Chedallah.
La cause de la destruction de ce village était le soutien indéfectible de ses habitants à la glorieuse Révolution et aux moudjahidine.
"Malika Gaïd, l'héroïne infirmière de l'Armée de libération nationale (ALN), soignait les blessés à Ighzer Iwaquren, un endroit qui faisait aussi office d'hôpital-refuge", a ajouté Idir Houcine.
Après avoir rencontré les sages et les représentants de Tajmaât (assemblée) du village, M. Rebigua s'est dirigé au lieu-dit Thala, où il a procédé à pose de la première pierre pour la construction d'une stèle commémorative à la mémoire des 45 martyrs tombés au champ d'honneur lors d'une rude bataille livrée par les combattants de l'ALN, le 18 décembre 1959, à quelque 6 km à l'ouest d'Ighzer Iwaquren.
Sur place, le ministre a déposé une gerbe de fleur en hommage aux martyrs de cette bataille. Il s'agit de moudjahidine qui étaient en réunion dans l'une des maisons du village, avant d'être surpris par un accrochage des troupes ennemies venues ratisser les lieux, selon les témoignages livrés au ministre par d'anciens moudjahidines.
Quarante-cinq (45) martyrs sont tombés au champ d'honneur dans les rangs de l'ALN, alors que du côté français, une dizaine de soldats ont été tués et plusieurs autres blessés.
Au cours de sa visite, le ministre s'est aussi recueilli à la mémoire du premier martyr de la région, Kechadi Amar, tombé au champ d'honneur le 11 novembre 1955 au lieu-dit Thansewt, non loin de Thala et a fait une visite de courtoisie à l'ancien moudjahid Mohamed Bouachrine à Ahnif.
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