Conférence de Hassani Cherif, candidat à la présidentielle: Le MSP décline son programme électoral
«Notre programme transportera les Algériens vers l’Algérie dont ils rêvent», a affirmé, hier, le candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre et également leader du MSP (Mouvement de la société pour la paix), lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de son parti à Alger pour présenter son programme électoral intitulé «Une […]
«Notre programme transportera les Algériens vers l’Algérie dont ils rêvent», a affirmé, hier, le candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre et également leader du MSP (Mouvement de la société pour la paix), lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de son parti à Alger pour présenter son programme électoral intitulé «Une opportunité».
Par Lynda Naili
A ce titre, soulignant que «la déclaration du 1er Novembre est notre référence», Abdelali Hassani Cherif a soutenu que son programme électoral en prévision du scrutin présidentiel anticipé du 7 septembre prochain a été élaboré sur la base «d’un diagnostic précis de la réalité politique, économique et du développement». «Tracé sur une méthodologie reflétant tous les objectifs que nous atteindrons si nous sommes élus et choisis, notre programme, a-t-il ajouté, découle d’une vision d’avenir dans laquelle nous avons fixé des engagements et des objectifs pour les cinq prochaines années, de sorte que le plan d’action élaboré pour sa mise en œuvre comporte cinq axes et soixante-deux engagements en hommage au 62e anniversaire de l’indépendance». En l’occurrence, pour le MSP, il s’agit de «réformer le système politique et parvenir à un partenariat politique étendu, réhabiliter le modèle économique, préserver la dignité et la liberté des citoyens et valoriser la richesse humaine, protéger le front social et corriger les déséquilibres du développement, soutenir et valoriser la centralité de l’Algérie dans l’environnement régional et international, et protéger la nation des menaces, restant fidèles à la cause palestinienne».
En outre, pour le candidat du MSP, pour qui cette présidentielle constitue «une occasion de poursuivre la lutte pour une véritable transformation démocratique, consolider le pluralisme et établir une saine concurrence entre les programmes», le choix du titre de son programme s’explique par le fait qu’il constitue «une opportunité pour regarder vers l’avenir et de ne pas rester et regarder vers le passé, car les problèmes du passé ne nous font pas progresser». Il est aussi, a-t-il ajouté «l’opportunité de la modération». Et pour cause, a-t-il argumenté, «le programme électoral que nous présentons reflète notre identité, courant national de modération et d’intermédiation». Une modération que le leader du MSP s’est engagé à instaurer car, a-t-il dit, non seulement elle «fait progresser» mais aussi «préserve la patrie». «Nous militons pour le pluralisme et la concurrence, mais nous rivalisons pour le pouvoir et nous sommes en désaccord avec le pouvoir parce que nous avons des approches et des critiques différentes sur tout ce que le pouvoir a fait depuis 1962 jusqu’à aujourd’hui», a-t-il expliqué. «Ce qui manque dans tous les plans et programmes, c’est l’évaluation. Il n’y a aucune crédibilité dans les chiffres et les indicateurs de toutes les institutions et ministères. La transition de la phase socialiste à une économie libre a eu des effets négatifs. Quatre-vingts milliards de dollars ont été dépensés pour réhabiliter des institutions qui représentent aujourd’hui encore un fardeau pour l’Etat», a-t-il argumenté. En somme, pour le président du MSP qui affirme ne pas avoir la prétention d’«avoir créé ce programme à partir de notre inspiration, mais c’est plutôt le résultat d’un travail politique que nous menons depuis 1991 au service de la nation», a assuré que pour son parti, «notre idée centrale est l’Algérie nouvelle, et notre message est celui de parvenir à une Algérie montante, tant sur le économique que social». Pour rappel, Abdelaali Hassani Cherif qui a déposé, jeudi 18 juillet au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) au Palais des nations (Alger), son dossier de déclaration de candidature, fait partie des trois candidats, avec le président de la République en exercice, Abdelmadjid Tebboune, et le secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, portés à la magistrature suprême du pays lors de la prochaine élection présidentielle du 7 septembre prochaine.
L. N.
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