Conseil de sécurité : M. Bendjama plaide pour un cessez-le-feu "immédiat" à Ghaza et au Liban
NEW YORK (Nations unies) - Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama a plaidé, jeudi soir, pour un cessez-le feu "immédiat" à Ghaza et au Liban, soulignant la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité. "La première étape pour parvenir à un calme global dans la région est un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et au Liban", a-t-il déclaré devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation au Liban. Il a réaffirmé, à ce titre, que l’Algérie considère que "la seule voie pour assurer la stabilité au Liban et la paix dans la région est la mise en œuvre intégrale et immédiate de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU". Cela, a-t-il poursuivi, "comprend le déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire libanais à l’intérieur des frontières internationalement reconnues" et "le retrait complet" des forces sionistes des terres libanaises. Rappelant que l’Algérie a déjà averti que les actions militaires de la puissance occupante sioniste ne se limiteront pas à Ghaza et à la Cisjordanie, M. Bendjama a affirmé, une nouvelle fois, que "l'agression ne s'arrêtera pas au Liban". Selon l’ambassadeur Amar Bendjama, "la menace réelle et persistante pour le Moyen-Orient est et restera l’occupation continue des terres arabes, en Palestine, au Liban et en Syrie", par les forces sionistes. Il a estimé, à ce titre, que "ne pas s’attaquer à cette cause profonde et se concentrer uniquement sur les symptômes ne fera que garantir que la tragédie se répétera". "L’occupation doit cesser maintenant avant que nous ne soyons à nouveau confrontés à une catastrophe irréversible", a-t-il plaidé. Soulignant "la détérioration alarmante" de la situation au Liban et "l’escalade dangereuse" qui met gravement en danger la vie des civils et des soldats de la paix de l'ONU, l’ambassadeur Bendjama a mis en garde contre la passivité du Conseil de sécurité. "La persistance de cette invasion et la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban sans réaction sérieuse du Conseil de Sécurité", ne feront qu’enhardir l’entité sioniste et encourager davantage de "violations du droit international et une instabilité plus grande encore dans toute la région", a-t-il souligné. Il a ajouté que tant que l’entité sioniste continue de "bénéficier de l'impunité de la part du Conseil, elle perpétuera le cycle de la violence, en employant les mêmes tactiques flagrantes de destruction massive et en ciblant des vies civiles innocentes". Il s’est interrogé, à ce titre, "quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales ? Quand ce Conseil imposera-t-il des sanctions" aux autorités sionistes pour "les atrocités et les violations qu’elles commettent ? ". Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies a déploré le comportement de l’armée d’occupation sioniste au Liban, laquelle "fait fi de toutes les restrictions légales, considérant le ciel, la mer et les terres du pays comme un champ libre pour son agression". "Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Liban, et des centaines de milliers d’autres ont été forcées de se réfugier en Syrie voisine. Des milliers d’autres personnes ont été tuées ou blessées, et les infrastructures du Liban sont en ruines", a-t-il déploré, réitérant la solidarité et le soutien de l’Algérie au Liban face à cette "agression barbare". L’ambassadeur Bendjama a salué, à l’occasion, "le rôle central" de la FINUL dans la sauvegarde de la stabilité régionale, exprimant sa "profonde préoccupation" face à l’établissement, par les forces d’occupation sionistes, d’une zone de rassemblement adjacente à la position de la FINUL, dans la ville de Maroun al-Ras. "Et nous condamnons" les forces sionistes pour avoir tiré sur trois positions utilisées par la FINUL, blessant deux de nos soldats de la paix, a-t-il ajouté.
NEW YORK (Nations unies) - Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, M. Amar Bendjama a plaidé, jeudi soir, pour un cessez-le feu "immédiat" à Ghaza et au Liban, soulignant la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
"La première étape pour parvenir à un calme global dans la région est un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et au Liban", a-t-il déclaré devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation au Liban.
Il a réaffirmé, à ce titre, que l’Algérie considère que "la seule voie pour assurer la stabilité au Liban et la paix dans la région est la mise en œuvre intégrale et immédiate de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU".
Cela, a-t-il poursuivi, "comprend le déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire libanais à l’intérieur des frontières internationalement reconnues" et "le retrait complet" des forces sionistes des terres libanaises.
Rappelant que l’Algérie a déjà averti que les actions militaires de la puissance occupante sioniste ne se limiteront pas à Ghaza et à la Cisjordanie, M. Bendjama a affirmé, une nouvelle fois, que "l'agression ne s'arrêtera pas au Liban".
Selon l’ambassadeur Amar Bendjama, "la menace réelle et persistante pour le Moyen-Orient est et restera l’occupation continue des terres arabes, en Palestine, au Liban et en Syrie", par les forces sionistes.
Il a estimé, à ce titre, que "ne pas s’attaquer à cette cause profonde et se concentrer uniquement sur les symptômes ne fera que garantir que la tragédie se répétera".
"L’occupation doit cesser maintenant avant que nous ne soyons à nouveau confrontés à une catastrophe irréversible", a-t-il plaidé.
Soulignant "la détérioration alarmante" de la situation au Liban et "l’escalade dangereuse" qui met gravement en danger la vie des civils et des soldats de la paix de l'ONU, l’ambassadeur Bendjama a mis en garde contre la passivité du Conseil de sécurité.
"La persistance de cette invasion et la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban sans réaction sérieuse du Conseil de Sécurité", ne feront qu’enhardir l’entité sioniste et encourager davantage de "violations du droit international et une instabilité plus grande encore dans toute la région", a-t-il souligné.
Il a ajouté que tant que l’entité sioniste continue de "bénéficier de l'impunité de la part du Conseil, elle perpétuera le cycle de la violence, en employant les mêmes tactiques flagrantes de destruction massive et en ciblant des vies civiles innocentes".
Il s’est interrogé, à ce titre, "quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales ? Quand ce Conseil imposera-t-il des sanctions" aux autorités sionistes pour "les atrocités et les violations qu’elles commettent ? ".
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies a déploré le comportement de l’armée d’occupation sioniste au Liban, laquelle "fait fi de toutes les restrictions légales, considérant le ciel, la mer et les terres du pays comme un champ libre pour son agression".
"Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Liban, et des centaines de milliers d’autres ont été forcées de se réfugier en Syrie voisine. Des milliers d’autres personnes ont été tuées ou blessées, et les infrastructures du Liban sont en ruines", a-t-il déploré, réitérant la solidarité et le soutien de l’Algérie au Liban face à cette "agression barbare".
L’ambassadeur Bendjama a salué, à l’occasion, "le rôle central" de la FINUL dans la sauvegarde de la stabilité régionale, exprimant sa "profonde préoccupation" face à l’établissement, par les forces d’occupation sionistes, d’une zone de rassemblement adjacente à la position de la FINUL, dans la ville de Maroun al-Ras.
"Et nous condamnons" les forces sionistes pour avoir tiré sur trois positions utilisées par la FINUL, blessant deux de nos soldats de la paix, a-t-il ajouté.
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