Coopération USTHB – Université de Nouakchott : Un master commun en phoeniculture et IA

Dans le cadre de la convention de jumelage entre l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB) et l’université de la technologie de Nouakchott, un master commun en phoeniculture, culture du palmier dattier, et intelligence artificielle vient d’être lancé en partenariat avec la faculté des sciences de la technologie de Nouakchott. Ce programme marque une nouvelle étape dans la coopération scientifique et académique entre les deux pays.

C’est un nouveau pas qui vient d’être franchi dans la coopération universitaire entre l’Algérie et la Mauritanie, avec l’annonce officielle du lancement de ce master conjoint, fruit du jumelage entre l’USTHB et l’université mauritanienne. Ce programme universitaire, innovant par sa double spécialisation, vise à former une nouvelle génération d’experts capables de lier agriculture intelligente et nouvelles technologies, dans un contexte fortement concerné par les enjeux climatiques et alimentaires.

S’exprimant en marge d’une réunion technique tenue au rectorat de l’USTHB, le recteur de l’université, Djamal-Eddine Akretche, a indiqué que ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la convention signée à Nouakchott à la fin du mois de mai dernier, dans le cadre de la coopération algéro-mauritanienne, comme prônée par le président de la République, Abdelmajid Tebboune.

« Dans le cadre de cette convention, nous avons lancé un programme conjoint autour de l’intelligence artificielle appliquée à la phoeniculture, qui débutera officiellement à la rentrée universitaire 2025-2026. Ce master accueillera 10 étudiants algériens et 10 étudiants mauritaniens, et débouchera sur une double diplomation, l’une délivrée par l’USTHB, et l’autre par l’université de Nouakchott », a expliqué M. Akretche.

Il a souligné, à cet effet, que cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de coopération africaine, à travers une intégration effective entre nos deux universités en matière de formation avancée et de recherche scientifique, avec des retombées positives attendues pour les deux pays.

De son côté, Yacouba Diagana, doyen de la faculté des sciences et techniques de Nouakchott, a salué « une dynamique de partenariat déjà amorcée grâce à un échange scientifique soutenu entre les deux pays ». Il a rappelé que cette collaboration s’inscrivait dans un cadre plus large de coopération bilatérale entre la Mauritanie et l’Algérie, deux pays unis par une proximité géographique et culturelle profonde.

« Notre présence ici marque une étape décisive : il s’agit de finaliser les modalités pratiques de lancement du master afin d’accueillir les premiers étudiants dès la rentrée universitaire 2025-2026 », a-t-il précisé.

La délégation mauritanienne a été reçue à l’USTHB par les doyens et responsables des grandes écoles. Les échanges ont permis de mettre en lumière les synergies entre les filières et les laboratoires des deux institutions. « Nous avons constaté une réelle concordance entre les axes de recherche menés en Algérie et ceux développés en Mauritanie », a souligné M. Diagana.

Cette initiative marque une volonté commune de structurer un partenariat scientifique durable, avec pour objectif non seulement de partager les expertises, mais aussi de faire rayonner la recherche appliquée dans la région.

Pour les deux partenaires, la phoeniculture couplée à l’intelligence artificielle représente un levier stratégique, tant pour la sécurité alimentaire que pour l’innovation technologique dans le domaine agricole. « Cette coopération n’enrichira pas seulement nos deux pays, mais contribuera aussi à l’avancement de la science à l’échelle mondiale », a conclu le doyen de Nouakchott, se disant confiant quant à la pérennité et à l’impact de ce programme.

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