Des rues plongées dans le noir à Ghardaïa  : Quand l’éclairage public vient à manquer

Une panne de l’éclairage public touche une grande partie du grand quartier Belghanem, situé en plein centre-ville de Ghardaïa. Ce problème génère de l’insécurité dans certaines rues de ce quartier. Parmi les zones les plus affectées, les rues Chouahines et Ioulaoualène subissent depuis plus d’un mois des défaillances du réseau d’éclairage public dues aux problèmes […] The post Des rues plongées dans le noir à Ghardaïa  : Quand l’éclairage public vient à manquer appeared first on Le Jeune Indépendant.

Oct 10, 2024 - 00:45
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Des rues plongées dans le noir à Ghardaïa  :  Quand l’éclairage public vient à manquer

Une panne de l’éclairage public touche une grande partie du grand quartier Belghanem, situé en plein centre-ville de Ghardaïa. Ce problème génère de l’insécurité dans certaines rues de ce quartier. Parmi les zones les plus affectées, les rues Chouahines et Ioulaoualène subissent depuis plus d’un mois des défaillances du réseau d’éclairage public dues aux problèmes techniques.

Ces nombreuses pannes plongent les rues et ruelles dans le noir total, comme le signalent avec animosité les habitants. Les causes de ces pannes prolongées sont variées, commençant par un manque d’entretien régulier de la part de l’APC de Ghardaïa, ainsi que la vétusté du matériel dans ces nombreuses rues situées au centre du grand quartier de Belghanem.

« Les appareillages des lanternes, installés depuis de nombreuses années sans aucune rénovation, sont à l’origine des dysfonctionnements intermittents », a expliqué Salah, technicien supérieur en électrotechnique et résidant du quartier Belghanem, qui semble très mal géré par la commune. Ajoutant : « Pour y remédier, les services municipaux procèdent à un remplacement progressif, mais désordonné, des lampes. Une rénovation complète du réseau est nécessaire pour un fonctionnement optimal ».

D’autres habitants ont précisé que dans « l’attente d’un dépannage imminent et de l’aboutissement d’un projet de rénovation, des solutions provisoires doivent être mises en place pour éviter les répétitions et prolongations des pannes ». Du côté de la route de l’Oasis, vers les Chouahines et dans le quartier Ioulaoualène, des difficultés d’allumage et de régulation (minuteries) sont observées, en raison d’un entretien inadéquat.

Le déclenchement de l’éclairage public des quartiers est contrôlé par un interrupteur crépusculaire, basé sur la détection de la luminosité extérieure. Souvent défaillant, cet appareil nécessite un remplacement par un système plus performant, comme une horloge astronomique. Cela permettrait d’enregistrer les heures de lever et de coucher du soleil pour conditionner l’allumage des lampadaires. Par ailleurs, des pannes ponctuelles surviennent, causées par une incompatibilité entre les réseaux vétustes et un entretien fiable.

Les pannes sont plus fréquentes en période estivale, et la lenteur des réparations ainsi que la maintenance préventive assurée par la municipalité sont préoccupantes. Cette période est en effet propice aux dysfonctionnements de l’éclairage public.

Quoi qu’il en soit, le manque d’éclairage et de visibilité durant la nuit suscite l’inquiétude des habitants, en particulier pour les enfants revenant le soir des écoles coraniques. « L’éclairage public est également en panne par endroits et inexistant ailleurs », déclare le collectif des résidants de la cité  l’Oued de Belghanem.

« Dans notre lotissement, la plupart des lampadaires ne fonctionnent pas. Cela fait plusieurs mois que, comme les habitants des quartiers Chouahines et Ioulaoualène, nous avons à maintes fois signalé ces pannes par écrit et sur Facebook, en vain. Les lampadaires ne sont qu’un élément de décor », témoignent-ils.

Le constat est identique sur la grande artère de Belghanem, où certains lampadaires n’assurent pas l’éclairage adéquat. « Les responsables du service de l’éclairage public n’ont pas jugé utile de répondre à nos nombreuses demandes d’intervention. Cette situation perdure, et la nuit nous avons peur de nous aventurer dans certaines rues obscures de notre quartier », explique un représentant du comité de quartier.

Il est important de souligner que ce problème contribue à l’insécurité et à la délinquance en général. Des habitants de la rue Ioulaoualène, affectés par cette situation, sont victimes de cambriolages et d’actes de vandalisme sur leurs véhicules. 

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