Djanet: "Tedjella", plat traditionnel très sollicité par les touristes convergeant vers la région du Tassili-N'Ajjer
DJANET - Le "Tedjella", un plat traditionnel de très grande popularité à Djanet occupe une bonne place dans la gastronomie du Tassili-N’Ajjer et s’impose comme un mets indétrônable et très sollicité aux menus proposés aux touristes convergeant vers la région du Tassili-N'Ajjer. Dans le souci d’assurer un séjour agréable aux touristes et de satisfaire leur curiosité gastronomique, les agences de tourisme et de voyages s’emploient à enrichir leurs menus en plats culinaires séculaires, dont notamment le plus répandu "Tedjella", mobilisant les meilleurs cuisiniers locaux pour assumer une double mission: préparer un mets ancestral de haute qualité nutritive et promouvoir la destination touristique saharienne. S’agissant de la préparation de ce plat qui tire sa notoriété de la qualité de ses composantes, l’on relève que ce mets est préparé à base de semoule, de viande rouge, chameau ou agneau, et de lentilles, assaisonnées d’une panoplie d’épices d’une saveur impaire, ainsi que d’une galette cuite sous les cendres et le sable chaud durant une durée de plus d’une demi-heure, avant de les déterrer. Selon les explications fournies, ce plat, que les opérateurs touristiques vantent les mérites, car composé d’ingrédients riches et tonifiants, nécessite également la préparation d’une sauce, sorte de bouillon dans lequel sont mélangées des légumes aisonnières. Une fois prête, elle va imbiber la galette émiettée. "Apanage des habitants de la région" Approché par l’APS, le chef-cuisinier Moussa Hammel, spécialiste en "Tedjella" à Djanet a avoué que ce plat est "l’apanage des habitants de la région car, il reflète leur attachement indéfectible à leur gastronomie séculaire". "Tedjella, qui est suivi de cérémonial de thé à la belle étoile dans une ambiance conviviale d’échange d’idées, témoigne également de l'art de recevoir dans la région", affirme Moussa, appelé affectueusement par ses pairs et fans, "l’ingénieur-gastronome". De son côté, la nutritionniste Khadija Benalleul indique que le "Tedjella" constitue un repas complet car riche en éléments nutritifs nécessaires au corps humain. Les touristes rallient la région du Tassili N’Ajjer sur de longues distances pour découvrir les riches et diverses facettes d’une civilisation socio-culturelle ancestrale, et la gastronomie de la région fait partie de son histoire et du mode de vie qui permet aux habitants de la région de jouir d'une bonne santé. Pour l'expert en parcours désertiques, Sidi Mohamed Dochi, le "Tedjella" et d'autres mets "se sont imposés par la force des choses dans le quotidien des gens". "Ici, pour supporter de longues distances à pied, il est nécessaire de prendre des mets tonifiants qui assurent une bonne résistance à la faim".
DJANET - Le "Tedjella", un plat traditionnel de très grande popularité à Djanet occupe une bonne place dans la gastronomie du Tassili-N’Ajjer et s’impose comme un mets indétrônable et très sollicité aux menus proposés aux touristes convergeant vers la région du Tassili-N'Ajjer.
Dans le souci d’assurer un séjour agréable aux touristes et de satisfaire leur curiosité gastronomique, les agences de tourisme et de voyages s’emploient à enrichir leurs menus en plats culinaires séculaires, dont notamment le plus répandu "Tedjella", mobilisant les meilleurs cuisiniers locaux pour assumer une double mission: préparer un mets ancestral de haute qualité nutritive et promouvoir la destination touristique saharienne.
S’agissant de la préparation de ce plat qui tire sa notoriété de la qualité de ses composantes, l’on relève que ce mets est préparé à base de semoule, de viande rouge, chameau ou agneau, et de lentilles, assaisonnées d’une panoplie d’épices d’une saveur impaire, ainsi que d’une galette cuite sous les cendres et le sable chaud durant une durée de plus d’une demi-heure, avant de les déterrer.
Selon les explications fournies, ce plat, que les opérateurs touristiques vantent les mérites, car composé d’ingrédients riches et tonifiants, nécessite également la préparation d’une sauce, sorte de bouillon dans lequel sont mélangées des légumes aisonnières. Une fois prête, elle va imbiber la galette émiettée.
"Apanage des habitants de la région"
Approché par l’APS, le chef-cuisinier Moussa Hammel, spécialiste en "Tedjella" à Djanet a avoué que ce plat est "l’apanage des habitants de la région car, il reflète leur attachement indéfectible à leur gastronomie séculaire".
"Tedjella, qui est suivi de cérémonial de thé à la belle étoile dans une ambiance conviviale d’échange d’idées, témoigne également de l'art de recevoir dans la région", affirme Moussa, appelé affectueusement par ses pairs et fans, "l’ingénieur-gastronome".
De son côté, la nutritionniste Khadija Benalleul indique que le "Tedjella" constitue un repas complet car riche en éléments nutritifs nécessaires au corps humain.
Les touristes rallient la région du Tassili N’Ajjer sur de longues distances pour découvrir les riches et diverses facettes d’une civilisation socio-culturelle ancestrale, et la gastronomie de la région fait partie de son histoire et du mode de vie qui permet aux habitants de la région de jouir d'une bonne santé.
Pour l'expert en parcours désertiques, Sidi Mohamed Dochi, le "Tedjella" et d'autres mets "se sont imposés par la force des choses dans le quotidien des gens".
"Ici, pour supporter de longues distances à pied, il est nécessaire de prendre des mets tonifiants qui assurent une bonne résistance à la faim".
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