Fateh Benferdjallah animé d’une grande volonté
Le représentant de l’Algérie au Jeux olympiques Paris 2024 dans la lutte libre (free style), en l’occurrence, Fateh Benferdjallah est né le 15 avril 2001, à Bordj Bou-Arréridj. Ce jeune athlète est animé par un grand désir de bien faire lors de sa participation à cette célèbre compétition internationale. Par Mourad MELLAH Le lutteur algérien …
Le représentant de l’Algérie au Jeux olympiques Paris 2024 dans la lutte libre (free style), en l’occurrence, Fateh Benferdjallah est né le 15 avril 2001, à Bordj Bou-Arréridj. Ce jeune athlète est animé par un grand désir de bien faire lors de sa participation à cette célèbre compétition internationale.
Par Mourad MELLAH
Le lutteur algérien a déjà confronté le haut niveau lors de ses différentes sorties, notamment celle des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 à Buenos aires, où il a remporté une formidable breloque en argent dans la catégorie des moins de 80 kg. L’enfant de Bordj Bou Arréridj a récidivé en 2019, ayant occupé la deuxième marche du podium, synonyme de la médaille d’argent dans la catégorie des moins de 79 kg, lors des Championnats d’Afrique à Hammamet et dans la catégorie des moins de 86 kg aux Jeux africains à Rabat . Notre champion n’a pas raté l’occasion, non plus, pour monter sur le podium lors des Championnats d’Afrique qu’avait abrité la capitale algérienne, Alger en 2020. Lors de cette manifestation d’envergure continentale, il s’est offert le bronze en moins de 86 kg. Alors que l’année 2022 a été marquée par un beau succès de Fateh Ferdjellah. Lui qui a su graver son nom en lettres d’or cette fois en s’illustrant avec brio aux championnats d’Afrique de lutte où il a été couronné du métal précieux (l’or), respectivement, en 2022 à El Jadida au Maroc et en 2023 à Hammamet en Tunisie.
Mais la magnifique réussite fut en Algérie, à l’occasion des Jeux panarabes abrités chez nous en juillet 2023. Le Bordjien a sorti le grand jeu et s’est acquis la médaille d’or des jeux avec beaucoup de mérite.
Il convient de préciser que la lutte est une discipline sportive et un sport de combat. Il en existe un très grand nombre de variétés mais on peut en distinguer trois principales : la lutte libre (LL), la lutte gréco-romaine (GR) et la lutte féminine (LF). La lutte est un système de combat à mains nues au cours duquel les adversaires se mesurent au corps à corps sur un tapis sans attraper la tenue de l’adversaire (comme en no-gi mais contrairement au judo ou aux oppositions en « gi » du jiu-jitsu brésilien et du grappling). L’objectif est de remporter le combat soit en faisant tomber l’adversaire au sol et en maintenant ses deux épaules collées au tapis : c’est le tombé, soit en gagnant aux points. Il existe cependant des règles particulières selon les différents styles.
La lutte libre est semblable au style de lutte universitaire américain. Les prises sont en nombre presque illimité à condition de ne pas être dangereuses et peuvent être appliquées à n’importe quelle partie du corps. Les règles de la lutte gréco-romaine, de la lutte libre et de la lutte féminine sont définies par la United World Wrestling. Les autres types de lutte (beach wrestling (en), pancrace, grappling et luttes traditionnelles telles que la lutte à la ceinture, la lutte africaine, le kushti, le mutaraha et le pahlavani) sont soumises à un règlement spécifique.
Pour rappel, l’Algérie participe à ces JO-2024 avec 46 athlètes dans 16 disciplines distinctes :
Athlétisme (8) : Djamel Sedjati (800 mètres), Slimane Moula (800 mètres), Mohamed Tahar Yasser Triki (triple saut), Mohamed Ghouaned (800 mètres), Amine Bouanani (110 mètres haies), Bilal Tabti (3000m steeple), Oussama Khennoussi (lancer du disque), Zohra Tatar (lancer du marteau).
Aviron (2) : Sid Ali Boudina (skiff poids léger), Nihed Ben Chadli (skiff poids lourd).
Canoë-kayak (1): Karol Bouzidi (slalom).
Boxe (5) : Roumaysa Boualam (50 kg), Hadjila Khelif (60 kg), Imane Khelif (66 kg), Youghourta Ait Beka (63,5 kg), Mourad Khoudi (+ 92 kg).
Tir sportif (3) : Houda Chaabi, Samir Boucheirb, Kaisela Adoul.
Escrime (2) : Salim Heroui (fleuret masculin), Houssam Saïdat, Saoussen Boudiaf par équipes (quatre athlètes).
Lutte gréco-romaine (5) : Abdelkrim Fergat (60 kg), Ishak Gayo (67 kg), Abdelkrim Oukali (77 kg), Bachir Sid Azara (87 kg), Fadi Rouabah (97 kg).
Lutte libre (3) : Fateh Benfredjallah (86 kg), Ibtissem Doudou (50 kg), Chaïma Fawzia Aouissi (57 kg).
Judo (3): Mohamed Mehdi Lili (+100 kg), Driss Messaoud (-73 kg), Amina Belkadi (-63 kg).
Tennis de table (2) : Mehdi Bouloussa, Linda Lograibi.
Cyclisme (2) : Nesrine Houili, Yacine Hamza.
Natation (2): Jaouad Syoud, Nesrine Medjahed
Badminton (2) : Koceila et Tanina Mammeri (double mixte).
Voile (1) : Rami Boudrouma (IQ Foil).
Haltérophilie (1) : Walid Bidani (plus de 102 kg).
Gymnastique (1) : Kaylia Nemour.
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