Formatrice, enseignante et artiste à Mila : Baya Derbala, un exemple à suivre
Baya Derbala est une jeune professeure de langue arabe. Mais elle est polyvalente en réalité, car ses compétences s’étendent aux domaines scientifique, artistique et associatif. En plus de son travail dans l’éducation, elle est titulaire de diplômes de formatrice internationale en développement humain selon la pédagogie Montessori. Elle est également calligraphe en herbe et présidente […] The post Formatrice, enseignante et artiste à Mila : Baya Derbala, un exemple à suivre first appeared on L'Est Républicain.
Baya Derbala est une jeune professeure de langue arabe. Mais elle est polyvalente en réalité, car ses compétences s’étendent aux domaines scientifique, artistique et associatif. En plus de son travail dans l’éducation, elle est titulaire de diplômes de formatrice internationale en développement humain selon la pédagogie Montessori. Elle est également calligraphe en herbe et présidente du bureau de wilaya de Mila de l’organisation algérienne pour la protection de l’enfant et de la famille. Titulaire d’une licence (système classique) en sciences juridiques et administratives de l’université de Constantine, Baya enseigne la langue arabe au primaire, assure des formations en développement personnel et organise des séminaires dans le cadre de ses prérogatives de présidente du bureau de l’organisation algérienne pour la protection de l’enfant et de la famille. Elle est de ces bonnes dames dynamiques, qui se consument pour aider les autres à se découvrir et à se développer. « Je suis au service de l’enseignement et de l’enfance. Je suis formatrice dans divers domaines, dont la méthode Montessori et le développement interne. Je forme les enfants tout spécialement, mais j’ai été honorée, cette année, pour des formations spécialisées dispensées aux enseignants du secteur de l’éducation. Mon objectif est d’éveiller l’individu à ses compétences et l’aider à trouver en lui les moyens de les mettre en application », nous dira-t-elle lors de l’entrevue qu’elle a accordée récemment à notre journal. Et ses contributions dans le domaine associatif ne sont pas négligeables, non plus. Le jeune bureau qu’elle dirige est considéré à juste titre comme l’une des entités de la société civile les plus actives à l’échelon local. De création récente pourtant, il compte déjà à son actif un palmarès bien étoffé. Entre janvier et juillet 2024, Baya Derbala et son équipe ont réussi à organiser quatre grandes manifestations culturelles au bénéfice de l’enfance et de la population juvénile. « J’ai organisé le forum de la calligraphie arabe pendant trois jours, en janvier 2024. J’ai récidivé en avril avec un forum dédié au Saint Coran, placé sous le thème Foursan al-Coran. Puis, entre le 1er juin et la première semaine de juillet, soit pendant cinq semaines, on a organisé la caravane de l’enfant créatif. Et enfin, la campagne de don de livres. Celle-ci est encore en cours. Elle va se poursuivre jusqu’à la rentrée scolaire, car on cherche à rassembler le maximum de manuels pour les distribuer aux enfants nécessiteux le jour venu », nous dit-elle. Des actions qui ont connu un franc succès du reste : plus de 2.200 enfants ont participé au forum Foursan al-Coran et les tableaux de calligraphie réalisés à l’occasion de la caravane de l’enfant créatif ont fait l’objet d’une exposition thématique organisée les 14 et 15 juillet à la maison de la culture Moubarek El Mili. Bref, Baya Derbala est toujours en mode actif pour ainsi dire. Elle appartient à cette catégorie de femmes qui ne s’arrêtent de faire quelque chose que pour commencer autre chose. Un exemple à suivre.
K. B.
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