Forum mondial de l’eau à Bali : l’Algérie présente avec une forte délégation et d’importants atouts

Par Mehdi Messaoudi – La paradisiaque île indonésienne de Bali abrite, à partir de ce lundi 20 mai, le 10e Forum mondial de l’eau, sous le thème «L’eau pour une prospérité partagée», en présence d’un grand nombre de pays, dont celle de l’Algérie, marquée par la participation d’une forte délégation conduite par le ministre des Ressources en eau, Taha Derbal.

A l’occasion de ce grand et important rendez-vous international, l’Algérie, par la voix de son ministre des Ressources hydriques et ses experts présents à cet évènement planétaire, plaidera pour le droit équitable à l’accès à l’eau, dans un monde tributaire des changements climatiques et de l’hégémonie des puissances néocoloniales, imposant une vision d’inégalités en matière de partages de l’or bleu.

Sur ce plan, l’Algérie interpellera la communauté internationale sur les plans visant sa privation à l’accès à l’eau par certains de ses voisins, soutenus par des puissances néocoloniales, qui n’ont pas digéré sa détermination à construire un ensemble régional prospère avec ses voisins, pour le bien-être des populations de la région.

Sur ce registre, il est primordial de mettre l’accent sur le dernier accord signé entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye sur le partage de la nappe albienne s’étendant du sud-est algérien à l’ouest libyen, en passant par le sud tunisien, et qui renferme entre 40 000 et 50 000 milliards de m3 d’eau souterraine. Un accord en signe de concrétisation et de pérennisation de la stabilité politique régionale, de la paix et de la prospérité pour les trois peuples frères. Un accord synonyme aussi d’une nouvelle vision géostratégique et politique, basée sur le rationnel et les intérêts communs, loin des slogans creux et stériles.

Saisissant cette opportunité, le ministre algérien évoquera les efforts et les moyens matériels et humains importants déployés par l’Algérie en matière d’accès à l’eau pour les Algériens, aux quatre coins du pays. Ce, en lançant d’importants projets structurants, tels que les unités de dessalement de l’eau de mer pour les régions côtières, les transferts hydriques, la réalisation de stations d’épuration pour l’exploitation des eaux usées traitées au profit de l’irrigation agricole, dans le cadre de la politique irréversible de l’Etat algérien, issue des principes de sa doctrine sociale à assurer à ses ressortissants un approvisionnement soutenue de cette denrée rare, via d’importantes subventions accordées par l’Etat. Dans le même sillage, il convient de souligner les efforts continus de l’Etat en matière de préservation de ses ressources hydriques, telles que les nappes phréatiques, en vue de garantir aux générations futures l’accès à cette ressource vitale.

A l’occasion de ce grand rassemblement des décideurs et experts internationaux en matière de gestion de l’eau, les responsables algériens présents à ce rendez-vous dévoileront à leurs vis-à-vis internationaux les opportunités attractives que présente l’Algérie en matière d’investissement dans différents segments liés à ce secteur, dans la perspective d’un partenariat durable gagnant-gagnant.

Pour rappel, la journée du samedi 18 mai a été marquée par la cérémonie inaugurale intitulée «Balinese purification Ceremony», annonciatrice de l’entame de ce grand rendez-vous planétaire traitant un thème crucial, celui de l’eau.

La cérémonie inaugurale a été une opportunité pour le pays hôte de présenter à ses invités les pans de son histoire, ainsi qu’une gamme variée de sa culture, de ses coutumes et de ses traditions.

M. M.

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