Ghaza: "les Palestiniens ont le droit de rentrer chez eux", souligne Refugees International

WASHINGTON - L'organisation humanitaire Refugees International s'est dit "alarmée" par les appels au déplacement forcé de la population de la bande de Ghaza, soulignant que "les Palestiniens avaient le droit de rentrer chez eux". Les tentatives de déplacement de la population palestinienne de sa terre sont "profondément alarmantes et pourraient menacer le cessez-le-feu fragile (à Ghaza)", a déclaré l'Organisation, dans un communiqué publié lundi sur son site. Basée à Washington, elle a rappelé que les Palestiniens de Ghaza ont clairement indiqué qu’"ils n’avaient pas l’intention de partir, et les pays de la région avaient dit qu’ils ne participeraient pas à un nettoyage ethnique. Le transfert forcé de la population de Ghaza serait un crime flagrant au regard du droit international". Pour l'ONG, "les Palestiniens ont le droit immédiat de retourner volontairement dans leurs foyers et de commencer à reconstruire leur vie après plus de 15 mois de guerre". "Toute action qui conduirait au déplacement forcé massif de Palestiniens de Ghaza serait une catastrophe humanitaire, déstabiliserait le cessez-le-feu actuel et détruirait les espoirs d’une paix viable", a-t-elle mis en garde. Pour conclure, elle appelle la communauté internationale à "s'opposer fermement" à ces tentatives et à "défendre des politiques respectueuses des droits et de la dignité des Palestiniens".

Jan 28, 2025 - 14:58
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Ghaza: "les Palestiniens ont le droit de rentrer chez eux", souligne Refugees International

WASHINGTON - L'organisation humanitaire Refugees International s'est dit "alarmée" par les appels au déplacement forcé de la population de la bande de Ghaza, soulignant que "les Palestiniens avaient le droit de rentrer chez eux".

Les tentatives de déplacement de la population palestinienne de sa terre sont "profondément alarmantes et pourraient menacer le cessez-le-feu fragile (à Ghaza)", a déclaré l'Organisation, dans un communiqué publié lundi sur son site.

Basée à Washington, elle a rappelé que les Palestiniens de Ghaza ont clairement indiqué qu’"ils n’avaient pas l’intention de partir, et les pays de la région avaient dit qu’ils ne participeraient pas à un nettoyage ethnique. Le transfert forcé de la population de Ghaza serait un crime flagrant au regard du droit international".

Pour l'ONG, "les Palestiniens ont le droit immédiat de retourner volontairement dans leurs foyers et de commencer à reconstruire leur vie après plus de 15 mois de guerre". "Toute action qui conduirait au déplacement forcé massif de Palestiniens de Ghaza serait une catastrophe humanitaire, déstabiliserait le cessez-le-feu actuel et détruirait les espoirs d’une paix viable", a-t-elle mis en garde.

Pour conclure, elle appelle la communauté internationale à "s'opposer fermement" à ces tentatives et à "défendre des politiques respectueuses des droits et de la dignité des Palestiniens".