Jijel : Hôpital de soixante lits à Ziama Mansouriah : Treize ans après, le projet toujours dans l’impasse ?

Le wali de Jijel, Ahmed Meguelati, a exprimé, mercredi 23 avril, son vif mécontentement face aux retards considérables du chantier de l’hôpital de Ziama Mansouriah, un projet entamé il y a plus d’une décennie et toujours inachevé. Accompagné du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW), Samir Bouhouia, le chef de l’exécutif a inspecté minutieusement l’état d’avancement des travaux de cet établissement hospitalier de soixante lits, dont la réalisation s’éternise depuis treize ans. Sur place, le bureau d’études a présenté un exposé détaillé mettant en évidence le niveau d’avancement des différents lots techniques, notamment la climatisation, la plomberie, l’électricité, le gaz ainsi que les accès extérieurs. Face à ce constat, Meguelati a émis une série de directives strictes visant à accélérer considérablement le rythme du chantier. Il a notamment ordonné le démarrage immédiat des travaux d’aménagement extérieur ainsi que les opérations de raccordement aux différents réseaux. Il a insisté pour que l’opération de raccordement électrique, particulièrement l’installation du poste de transformation, débute dès la semaine prochaine, sans aucun délai supplémentaire. En outre, le premier responsable de la wilaya a exigé la mobilisation maximale des effectifs ouvriers pour achever en priorité les travaux à l’étage supérieur, considéré comme un étage type. Il a également recommandé l’allongement des horaires de travail pour rattraper le retard accumulé au fil des années. La fourniture et l’installation des équipements de l’ascenseur, jugées indispensables à la mise en service de l’établissement, ont également fait l’objet d’instructions urgentes. Le chef de l’exécutif a par ailleurs réclamé que l’entreprise de réalisation établisse une situation actualisée des travaux en cours et la transmette sans délai aux services techniques concernés. Cette visite survient, rappelons-le, après une décision radicale prise précédemment par Meguelati : la résiliation des contrats avec deux entreprises successivement chargées de la réalisation de ce projet. Cette mesure drastique avait été motivée par des retards considérables et injustifiés dans l’avancement des travaux. Face à cette situation, le wali avait opté pour la résiliation pure et simple des contrats, afin de permettre la désignation de nouveaux intervenants supposément plus compétents et engagés.

M. Bouchama

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