L’Iran exige des comptes, l’ONU sommée d’agir

Près de 100 morts, des enfants ensevelis sous les décombres, des scientifiques assassinés, et des sites nucléaires ciblés, l’Iran, frappé de plein fouet par une attaque sioniste brutale et illégale, réclame justice et alerte sur les conséquences régionales et internationales d’une telle escalade. Le monde assiste, une fois de plus, à un dangereux épisode d’agression […] The post L’Iran exige des comptes, l’ONU sommée d’agir appeared first on Le Jeune Indépendant.

Juin 15, 2025 - 02:46
 0
L’Iran exige des comptes, l’ONU sommée d’agir

Près de 100 morts, des enfants ensevelis sous les décombres, des scientifiques assassinés, et des sites nucléaires ciblés, l’Iran, frappé de plein fouet par une attaque sioniste brutale et illégale, réclame justice et alerte sur les conséquences régionales et internationales d’une telle escalade.

Le monde assiste, une fois de plus, à un dangereux épisode d’agression unilatérale. Dans la nuit de jeudi à vendredi, l’entité sioniste a mené plusieurs frappes aériennes contre des cibles civiles et militaires sur le territoire iranien, provoquant un lourd bilan humain et des dégâts d’ampleur inédite depuis des années.

Selon les chiffres officiels rapportés, hier, par les médias iraniens, plus de 104 personnes ont perdu la vie, parmi elles des hauts commandants militaires, des scientifiques nucléaires, mais aussi 20 enfants innocents, tués lors de la frappe d’un immeuble résidentiel dans le quartier Shahid Chamran, à Téhéran. Le nombre de blessés dépasse les 380.

Face à cette agression inqualifiable, l’Iran a lancé un appel immédiat au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la convocation d’une réunion d’urgence. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, a dénoncé une attaque « criminelle » contre la souveraineté nationale de l’Iran et a appelé à une réaction internationale claire et ferme.

 « Le Conseil de sécurité a une responsabilité spécifique. L’action agressive de ce régime doit être sérieusement examinée », a déclaré Baghaei, ajoutant que l’Iran avait activé ses réseaux diplomatiques régionaux et internationaux.

 

Les États-Unis accusés de complicité

Baghaei a tenu à souligner que cette attaque n’aurait pu avoir lieu sans l’aval direct de Washington : « Il est impensable que ce régime ait pu commettre un tel crime sans l’aval américain. Il s’agit d’une provocation délibérée visant à torpiller les efforts diplomatiques ».

Ce crime survient alors que des discussions indirectes sur le dossier nucléaire iranien, sous médiation omanaise, étaient en cours. La prochaine session de dialogue, prévue aujourd’hui, est désormais menacée, voire compromise, soulignant la volonté de d’El Qods occupée de saboter tout processus diplomatique pacifique.

Du côté des institutions internationales, les réactions ont commencé à émerger. Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a vivement mis en garde contre les conséquences catastrophiques de telles frappes ciblant des installations nucléaires : « Toute action militaire mettant en péril la sûreté des installations nucléaires risque d’avoir de graves conséquences pour le peuple iranien, la région et au-delà. Le dialogue est la seule voie durable ».

L’AIEA a indiqué avoir mobilisé une équipe spéciale pour suivre l’évolution de la situation et reste en contact permanent avec l’autorité de régulation nucléaire iranienne. Aucune fuite radioactive n’a été signalée pour le moment, mais l’alerte demeure élevée.

La Organisation de la coopération islamique (OCI) a, de son côté, condamné fermement les attaques israéliennes, les qualifiant de « violation flagrante du droit international » et de la souveraineté iranienne. Dans un communiqué, le Secrétariat général de l’OCI a exhorté la communauté internationale à prendre ses responsabilités face à cette escalade : « Cette agression menace la sécurité, la paix et la stabilité de toute la région. Elle doit cesser immédiatement. »

 

La riposte iranienne, un droit légitime 

En réponse à cette agression, l’Iran a lancé des tirs de missiles balistiques sur plusieurs cibles en territoire israélien. Selon les premières informations, trois personnes ont été tuées et plus de 170 blessées en Israël. Une réponse mesurée, que Téhéran considère comme un droit légitime à la légitime défense, garanti par la Charte des Nations Unies.

L’attaque contre l’Iran ne représente pas un incident isolé, mais une étape supplémentaire dans une stratégie d’escalade israélienne, marquée par l’impunité et les violations répétées du droit international. Cette fois, l’agression a pris un tournant dangereux : des cibles civiles ont été visées, des enfants tués, des scientifiques ciblés. « Par cet acte criminel, le régime a franchi toutes les lignes rouges fixées par l’Iran », a martelé Baghaei, soulignant que « le dialogue devient vide de sens si des crimes de guerre sont perpétrés en parallèle ».

Alors que le monde prétend défendre les principes du droit international, de la souveraineté des États et de la paix entre les peuples, la passivité face à l’agression israélienne soulève de graves questions sur l’équité et la crédibilité du système multilatéral. L’Iran, fidèle à ses principes de souveraineté, de dignité nationale et de résistance face à l’injustice, réclame justice, vérité et sanction contre une agression qui pourrait faire basculer toute la région dans un chaos incontrôlable.

Face à la gravité de la situation sécuritaire, l’Iran a annoncé la fermeture immédiate de son espace aérien à tous les vols civils « jusqu’à nouvel ordre », a rapporté hier l’agence officielle IRNA. Cette mesure a été prise conformément à une directive de l’Organisation de l’aviation civile iranienne, dans le but de préserver la sécurité des passagers et du trafic aérien, alors que des frappes israéliennes supplémentaires sont redoutées, notamment sur la capitale, Téhéran.

The post L’Iran exige des comptes, l’ONU sommée d’agir appeared first on Le Jeune Indépendant.