La flamme olympique illumine le ciel parisien pour un mois : Palestine : la paix pour tous, ce vain mot . . .
A qui pouvait bien s’adresser le secrétaire général de l’ONU quand, la veille d’une cérémonie d’ouverture grandiose, sur les bords de la Seine, de la 33e édition des Jeux Olympiques modernes, dans la capitale française, Paris, il appellera, sans citer la ou les parties visées par un tel message, « tout le monde à déposer […] The post La flamme olympique illumine le ciel parisien pour un mois : Palestine : la paix pour tous, ce vain mot . . . appeared first on Le Jeune Indépendant.
A qui pouvait bien s’adresser le secrétaire général de l’ONU quand, la veille d’une cérémonie d’ouverture grandiose, sur les bords de la Seine, de la 33e édition des Jeux Olympiques modernes, dans la capitale française, Paris, il appellera, sans citer la ou les parties visées par un tel message, « tout le monde à déposer les armes ». Suivez notre regard.
La ville lumière, pendant un peu moins de quatre bonnes heures, a vibré comme jamais. Pendant ce temps, de l’autre côté de la planète, en Palestine occupée meurtrie et alors que le criminel de guerre, le boucher Netanyahou paradait du côté des Etats Unis, se jouait un drame humain. Sûre d’une impunité et d’un soutien occidental inégalable, la machine de guerre de Tsahal, assimilant l’appel de Guterres à une invite à la « capitulation » (ça viendra tôt ou tard), remontait au « front » les clameurs à peine tues, les lumières pas encore éteinte sur Paris.
Très tôt dans la matinée de samedi, dans un remake du quotidien sanglant et particulièrement meurtrier des journées cauchemardesques vécues par des populations sans défenses et abandonnées à leur triste sort depuis maintenant 10 mois de drames sans fin, par une communauté internationale coupable de silence, s’émerveillait du spectacle « grandiose » offert par la France à des invités de marque détournant le regard devant la folie meurtrière de l’entité sioniste, des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés lors de raids d’une rare férocité menés dans le sud et le centre de la bande de Ghaza. Le monde du sport, en admiration, a évidemment adoré les moments de « grandes émotions » vécus à l’occasion.
Comme le veut le sport et l’esprit . . . olympique comme dirait le Baron de Coubertin, Français justement, le père des Olympiades modernes. « Les Jeux olympiques seront porteurs d’espoir, transcenderont les cultures, uniront les peuples et encourageront le respect mutuel et le fair-play » a notamment dit le secrétaire général, Guterres, dans un message vidéo préenregistré pour cette même cérémonie d’ouverture. Puis d’ajouter, insister plutôt, sans trop de conviction : « Ce sont également les idéaux des Nations unies (…) Dans l’esprit de la Trêve olympique. J’appelle tout le monde à déposer les armes, à construire des ponts, à encourager la solidarité et à s’efforcer d’atteindre l’objectif ultime : la paix pour tous ».
La Paix. Le mot, magique par les temps qui courent, est lâché. Mais quel sens lui accorder quand, en live mondial, un peuple entier, sans défense, compte, à n’en plus finir, ses morts. Décompte inédit. Près de 40 000 femmes et enfants, sans défense, massacrés. Paris, la deuxième maison d’une Israël lâchée dans la nature comme un chien enragé. Comme de nombreuses capitales occidentales et … arabes lancées dans une course digne d’un 100 mètres olympique, à la normalisation.
Israël, la honte olympique ?
Samedi, au lendemain de l’ouverture solennelle du rendez-vous quadriennal du sport universel et pendant que dans l’Hexagone en n’en finissait pas de commenter la grandeur du pays des Droits de l’Homme (sic et re-sic), d’autres images écrites dans le sang des morts de Palestine, font le tour du monde. Pas pour un mois mais depuis dix mois et dans l’inconnu.
Un regain de sauvagerie pour rappeler à l’ONU, à toutes organisations internationales, y compris la Ligue arabe et la compromission d’une grande majorité de ses membres, où, comme pour démentir Guterres, « la flamme olympique n’éclaire pas le chemin vers un monde de paix et d’harmonie », que le monde dit libre (surtout) n’a plus les moyens de tenir en respect son rejeton sioniste.
Devant nos écrans TV, vendredi, l’esprit tourné vers la seconde Qibla de l’Islam et la souffrance de tout un peuple, on avait tellement de mal à suivre le « déroulé » du scénario d’un spectacle certes haut en couleurs mais comme tâché de sang. Que nous rappellera cette séquence qui fait mal : le passage d’une délégation représentant l’entité du mal.
Que l’histoire jugera un jour. Avant que la Chine ne remporte la toute première médaille d’or de Paris 2024 grâce au succès de Lihao Sheng et Yuting Huang en finale de la carabine à air comprimé 10m mixte contre les Sud-Coréens Jihyeon Keum et Hajun Park, Israël, son armée fantoche, inscrivait à son … palmarès celle du déshonneur infini en massacrant, à l’aube, des civils en utilisant son incroyable et destructeur arsenal en totalité fourni par ses sponsors et non moins défenseurs des Droits Humains.
On aura tout vu. Pendant ce temps, la course aux podiums continue. Pour les champions palestiniens, sur le terrain d’une sale guerre, il faudra continuer à tenir bon. La victoire est tout proche, la médaille, la plus pure, celle du courage, dans la poche. L’ONU et ses démembrements, le CIO, les . . . peuvent rester bien à leur place. Bien là où ils sont. Imbattables dans l’art de chercher les mots pour des messages auxquels personne ne prête plus attention. Ce n’est plus du sport. La Palestine, malgré tout, VIVRA !
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