La personnalité de Nelson Mandela au centre d'une conférence à Alger
ALGER - La personnalité de Nelson Mandela, figure de proue de la lutte contre l'apartheid et premier président noir de l'Afrique du sud, a été mercredi au centre d'une conférence à Alger. La conférence a été organisée par le quotidien El Moudjahid en collaboration avec l'association Machaal Chahid à l'occasion de la journée internationale de Nelson Mandela qui coïncide avec le 18 juillet de chaque année. Ont pris part à cet évènement le moudjahid et ancien diplomate, Noureddine Djoudi, le chargé d'affaires de l'ambassade d'Afrique du sud en Algérie, Bernard Legodo Koporo, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Mohamed Taleb Omar, et le militant des droits et des peuples, Mahrez Lamari. Lors de son intervention, M. Djoudi a commencé par énumérer les différentes étapes ayant marqué le parcours de Nelson Mandela, pour ensuite revenir sur le lien étroit qui le lie à l'Algérie et la manière dont il s'est imprégné de la lutte pour l'indépendance menée par l'Armée de libération nationale (ALN). Mandela était arrivé à la conclusion qu'il ne pouvait rien faire d'autre qu'opposer la force au régime de l'apartheid. C'est pour cela, a-t-il expliqué, qu'il a décidé de "quitter clandestinement l'Afrique du Sud pour essayer de contacter les pays africains indépendants et de voir comment s'organiser". "Nelson Mandela a fait le tour des capitales des pays africains à commencer par Dar Essalam, Addis Abbeba, Accra et le Caire", a-t-il rapporté, relavant qu'il a eu à rencontrer Cherif Belkacem qui faisait partie de la délégation de l'ALN présente en Egypte pour rencontrer les représentants sud-africains. Soulignant qu'il demeure le seul témoin vivant de ses discussions entre Mandela et Cherif Belkacem, le doyen des diplomates algériens a tenu a préciser que ce dernier a accompli un travail "extraordinaire" devant un Nelson Mandela venu "s'inspirer de la lutte pour l'indépendance en Algérie". Cherif Belkacem, a-t-il poursuivi, a relevé la nécessité de mobiliser l'opinion publique internationale et créer une diplomatie de guerre pour que le monde entier puisse connaitre l'abomination qu'est l'apartheid et que l'Algérie, alors en guerre contre le colonialisme français, allait s'engager à fond dans leur lutte.Djoudi a ensuite souligné qu'après être devenu président, Nelson Mandela, à partir de son "humanisme" et de ses "souffrances", avait insisté sur la solidarité et le développement de tous les pays africains pour pouvoir construire un continent "débarrassé du colonialisme". Il a notamment fait savoir que le premier président de l'Afrique du Sud post apartheid a affiché l'appui de son pays aux mouvements de libération en Afrique, relevant qu'il avait une position très ferme concernant la reconnaissance et l'appui aux deux peuples encore colonisés, à savoir les peuples palestinien et sahraoui. De son coté, le chargé d'affaire de l'mabassade de l'Afrique du Sud en Algérie est revenu sur l'appui et la solidarité de l'Algérie avec l'Afrique du Sud dans sa lutte contre le régime de l'apartheid, soulignant que cela s'est manifesté lors de la visite de Nelson Mandela en Algérie dans les années 1960. Il a notamment indiqué que la journée internationale de Nelson Mandela offrait une occasion pour "faire de nous des outils de changements et de solidarité avec les personnes les moins chanceuses dans nos sociétés". "Nelson Mandela a défendu les valeurs d'unité et de justice à travers le monde, et nous continuerons de soutenir ses aspirations pour la liberté et la souveraineté ... en Palestine et au Sahara occidental", a-t-il assuré. Exprimant son admiration pour le parcours de Nelson Mandela, l'ambassadeur de la RASD en Algérie est, pour sa part, revenu sur l'expérience du 1er novembre 1954 en Algérie, dont s'est inspiré le défunt président sud-africain pour afficher son soutien aux deux causes sahraouie et palestinienne, mettant l'accent sur le fait que le peuple sahraoui tient aux valeurs de lutte et de résistance, et est confiant quant à sa victoire face au colonialisme marocain.
ALGER - La personnalité de Nelson Mandela, figure de proue de la lutte contre l'apartheid et premier président noir de l'Afrique du sud, a été mercredi au centre d'une conférence à Alger.
La conférence a été organisée par le quotidien El Moudjahid en collaboration avec l'association Machaal Chahid à l'occasion de la journée internationale de Nelson Mandela qui coïncide avec le 18 juillet de chaque année.
Ont pris part à cet évènement le moudjahid et ancien diplomate, Noureddine Djoudi, le chargé d'affaires de l'ambassade d'Afrique du sud en Algérie, Bernard Legodo Koporo, l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Mohamed Taleb Omar, et le militant des droits et des peuples, Mahrez Lamari.
Lors de son intervention, M. Djoudi a commencé par énumérer les différentes étapes ayant marqué le parcours de Nelson Mandela, pour ensuite revenir sur le lien étroit qui le lie à l'Algérie et la manière dont il s'est imprégné de la lutte pour l'indépendance menée par l'Armée de libération nationale (ALN).
Mandela était arrivé à la conclusion qu'il ne pouvait rien faire d'autre qu'opposer la force au régime de l'apartheid. C'est pour cela, a-t-il expliqué, qu'il a décidé de "quitter clandestinement l'Afrique du Sud pour essayer de contacter les pays africains indépendants et de voir comment s'organiser".
"Nelson Mandela a fait le tour des capitales des pays africains à commencer par Dar Essalam, Addis Abbeba, Accra et le Caire", a-t-il rapporté, relavant qu'il a eu à rencontrer Cherif Belkacem qui faisait partie de la délégation de l'ALN présente en Egypte pour rencontrer les représentants sud-africains.
Soulignant qu'il demeure le seul témoin vivant de ses discussions entre Mandela et Cherif Belkacem, le doyen des diplomates algériens a tenu a préciser que ce dernier a accompli un travail "extraordinaire" devant un Nelson Mandela venu "s'inspirer de la lutte pour l'indépendance en Algérie".
Cherif Belkacem, a-t-il poursuivi, a relevé la nécessité de mobiliser l'opinion publique internationale et créer une diplomatie de guerre pour que le monde entier puisse connaitre l'abomination qu'est l'apartheid et que l'Algérie, alors en guerre contre
le colonialisme français, allait s'engager à fond dans leur lutte.Djoudi a ensuite souligné qu'après être devenu président, Nelson Mandela, à partir de son "humanisme" et de ses "souffrances", avait insisté sur la solidarité et le développement de tous les pays africains pour pouvoir construire un continent "débarrassé du colonialisme".
Il a notamment fait savoir que le premier président de l'Afrique du Sud post apartheid a affiché l'appui de son pays aux mouvements de libération en Afrique, relevant qu'il avait une position très ferme concernant la reconnaissance et l'appui aux deux peuples encore colonisés, à savoir les peuples palestinien et sahraoui.
De son coté, le chargé d'affaire de l'mabassade de l'Afrique du Sud en Algérie est revenu sur l'appui et la solidarité de l'Algérie avec l'Afrique du Sud dans sa lutte contre le régime de l'apartheid, soulignant que cela s'est manifesté lors de la visite de Nelson Mandela en Algérie dans les années 1960.
Il a notamment indiqué que la journée internationale de Nelson Mandela offrait une occasion pour "faire de nous des outils de changements et de solidarité avec les personnes les moins chanceuses dans nos sociétés".
"Nelson Mandela a défendu les valeurs d'unité et de justice à travers le monde, et nous continuerons de soutenir ses aspirations pour la liberté et la souveraineté ... en Palestine et au Sahara occidental", a-t-il assuré.
Exprimant son admiration pour le parcours de Nelson Mandela, l'ambassadeur de la RASD en Algérie est, pour sa part, revenu sur l'expérience du 1er novembre 1954 en Algérie, dont s'est inspiré le défunt président sud-africain pour afficher son soutien aux deux causes sahraouie et palestinienne, mettant l'accent sur le fait que le peuple sahraoui tient aux valeurs de lutte et de résistance, et est confiant quant à sa victoire face au colonialisme marocain.
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