: l’Algérie appelle à sommer l’entité sioniste à accorder l’accès humanitaire à l’UNRWA dans les territoires palestiniens occupés
L’Algérie a appelé, mardi à La Haye, à sommer l’entité sioniste à accorder l’accès humanitaire à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés où la situation désastreuse, en particulier à Ghaza, constitue l' »un des pires échecs humanitaires de notre génération ». L’Algérie considère […]

L’Algérie a appelé, mardi à La Haye, à sommer l’entité sioniste à accorder l’accès humanitaire à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés où la situation désastreuse, en particulier à Ghaza, constitue l' »un des pires échecs humanitaires de notre génération ».
L’Algérie considère que l’entité sioniste, en tant que puissance occupante, « est tenue d’accorder l’accès humanitaire à l’UNRWA et de tout mettre en œuvre pour faciliter ses activités de secours dans les territoires palestiniens occupés », a indiqué l’experte dans les questions des droits de l’Homme et ancienne vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, Maya Sahli Fadel.
L’avocate algérienne s’exprimait lors de la deuxième journée des audiences publiques de la Cour internationale de Justice (CIJ), consacrées aux plaidoiries orales relatives à la demande d’avis consultatif sur les obligations de l’entité sioniste en ce qui concerne les activités de l’ONU, des organisations internationales et d’Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés.
L’Algérie soutient que sur la base de son obligation de respecter le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, l’entité sioniste « est dans l’obligation de ne pas entraver ou de restreindre la présence et les activités de l’UNRWA dans les territoires (palestiniens) occupés, y compris El-Qods Est », a-t-elle assuré.
Elle a insisté sur le fait que l’interdiction de l’UNRWA par l’entité sioniste « est une manière de détruire le présent et l’avenir du peuple palestinien », relevant qu' »abandonner cette agence revient à abandonner le peuple palestinien et consacrer une politique de deux poids deux mesures, au mépris du droit international, des décisions de la CIJ, de la légalité internationale et des principes d’égalité et de justice consacrés par la charte des Nations unies ».
Dans ce contexte, Me Sahli Fadel a fait part du « désarroi » de l’Algérie quant à la situation dans les territoires palestiniens -en particulier à Ghaza- qu’elle considère comme étant « l’un des pires échecs humanitaires de notre génération », faisant savoir que chaque personne dans l’enclave palestinienne dépend de l’aide humanitaire pour survivre.