L'Algérie met son expérience en matière de lutte antiterroriste à la disposition des pays africains
NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie fait de la lutte antiterroriste sur le continent africain une priorité absolue et souhaite partager son expérience dans ce domaine, a indiqué, jeudi à New York, le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama. "L'Algérie, en tant que pays africain, est solidaire avec les pays frères en Afrique et souhaite partager avec eux son expérience en matière de lutte contre le terrorisme", a assuré M. Bendjama lors de la conférence de presse relative au programme de travail du Conseil de sécurité que l'Algérie préside pendant le mois de janvier. "L'Algérie a réussi à vaincre le terrorisme (...) mais il continue à exister ailleurs", a-t-il dit, exprimant la disponibilité de l'Algérie à faire profiter les pays du continent de son expérience de lutte contre le terrorisme "en respectant les spécificités de chaque pays". Le conférencier a rappelé, à ce propos, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est Coordonnateur de l'Union africaine (UA) en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. "L'Algérie mettra humblement mais aussi avec détermination son expérience à la disposition des pays amis, surtout en Afrique", a-t-il soutenu. L'Algérie prévoit la tenue, le 21 janvier, d'une réunion de haut niveau sur la lutte antiterroriste en Afrique. Une réunion qui sera présidée par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf. Interrogé au sujet de la situation en Libye, le diplomate a fait part de la "profonde préoccupation" de l'Algérie concernant la crise "qui se prolonge" dans ce pays et due principalement, dira-t-il, aux interventions étrangères. "Ces interventions doivent cesser", a-t-il tonné. Il a exprimé, à ce sujet, le soutien de l'Algérie aux efforts déployés par l'ONU pour dénouer la crise libyenne, tout en appelant au lancement d'un processus politique initié par les Libyens eux-mêmes en vue de mettre en place des conditions pour la tenue d'élections "transparentes" et "inclusives". Il a également considéré comme "vitale" la mise en œuvre d'un processus de réconciliation en Libye. L'Algérie prévoit d'appeler à une réunion pour sauver l'UNRWA Répondant à une question sur la menace qui pèse sur l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine), M. Bendjama a indiqué que l'Algérie envisageait d'appeler à une réunion à la troisième décade du mois en cours pour discuter de cette agence onusienne. "Nous espérons parvenir à un consensus qui permettra à l'UNRWA de continuer son travail au nom de l'Assemblée générale de l'ONU et pour le peuple palestinien", a assuré M. Bendjama. "Pour l'Algérie, l'UNRWA est irremplaçable et doit continuer" à fournir l'aide nécessaire aux Palestiniens, a-t-il insisté. Le diplomate a saisi l'occasion pour appeler à davantage d'efforts en vue de mettre un terme à la politique de colonisation sioniste, exhortant la communauté internationale à agir en faveur du peuple palestinien qui subit les pires atrocités. Interrogé au sujet du Sahara occidental, le conférencier a précisé qu'il s'agissait d'une question de décolonisation prioritaire aussi bien pour l'Algérie que pour l'Afrique et l'ONU. Il a évoqué la tenue, en avril prochain à l'ONU, d'une réunion sur la question sahraouie. "En tant que membre de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, l'Algérie participera à cette réunion et défendra la mise en œuvre d'une solution pacifique, compatible avec la résolution 1514 de l'ONU (relative à la déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés) et avec les aspirations du peuple du Sahara occidental et son droit à l'autodétermination", a-t-il dit. "Le Conseil de sécurité a renouvelé il y a trois mois le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et ce mandat va se poursuivre jusqu'à son échéance. Nous n'avons pas l'intention de remettre cette question à l'ordre du jour, à moins qu'un nouvel événement change la situation", a-t-il conclu.
NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie fait de la lutte antiterroriste sur le continent africain une priorité absolue et souhaite partager son expérience dans ce domaine, a indiqué, jeudi à New York, le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.
"L'Algérie, en tant que pays africain, est solidaire avec les pays frères en Afrique et souhaite partager avec eux son expérience en matière de lutte contre le terrorisme", a assuré M. Bendjama lors de la conférence de presse relative au programme de travail du Conseil de sécurité que l'Algérie préside pendant le mois de janvier.
"L'Algérie a réussi à vaincre le terrorisme (...) mais il continue à exister ailleurs", a-t-il dit, exprimant la disponibilité de l'Algérie à faire profiter les pays du continent de son expérience de lutte contre le terrorisme "en respectant les spécificités de chaque pays".
Le conférencier a rappelé, à ce propos, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est Coordonnateur de l'Union africaine (UA) en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. "L'Algérie mettra humblement mais aussi avec détermination son expérience à la disposition des pays amis, surtout en Afrique", a-t-il soutenu.
L'Algérie prévoit la tenue, le 21 janvier, d'une réunion de haut niveau sur la lutte antiterroriste en Afrique. Une réunion qui sera présidée par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.
Interrogé au sujet de la situation en Libye, le diplomate a fait part de la "profonde préoccupation" de l'Algérie concernant la crise "qui se prolonge" dans ce pays et due principalement, dira-t-il, aux interventions étrangères.
"Ces interventions doivent cesser", a-t-il tonné. Il a exprimé, à ce sujet, le soutien de l'Algérie aux efforts déployés par l'ONU pour dénouer la crise libyenne, tout en appelant au lancement d'un processus politique initié par les Libyens eux-mêmes en vue de mettre en place des conditions pour la tenue d'élections "transparentes" et "inclusives". Il a également considéré comme "vitale" la mise en œuvre d'un processus de réconciliation en Libye.
L'Algérie prévoit d'appeler à une réunion pour sauver l'UNRWA
Répondant à une question sur la menace qui pèse sur l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine), M. Bendjama a indiqué que l'Algérie envisageait d'appeler à une réunion à la troisième décade du mois en cours pour discuter de cette agence onusienne.
"Nous espérons parvenir à un consensus qui permettra à l'UNRWA de continuer son travail au nom de l'Assemblée générale de l'ONU et pour le peuple palestinien", a assuré M. Bendjama. "Pour l'Algérie, l'UNRWA est irremplaçable et doit continuer" à fournir l'aide nécessaire aux Palestiniens, a-t-il insisté.
Le diplomate a saisi l'occasion pour appeler à davantage d'efforts en vue de mettre un terme à la politique de colonisation sioniste, exhortant la communauté internationale à agir en faveur du peuple palestinien qui subit les pires atrocités.
Interrogé au sujet du Sahara occidental, le conférencier a précisé qu'il s'agissait d'une question de décolonisation prioritaire aussi bien pour l'Algérie que pour l'Afrique et l'ONU.
Il a évoqué la tenue, en avril prochain à l'ONU, d'une réunion sur la question sahraouie. "En tant que membre de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, l'Algérie participera à cette réunion et défendra la mise en œuvre d'une solution pacifique, compatible avec la résolution 1514 de l'ONU (relative à la déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples colonisés) et avec les aspirations du peuple du Sahara occidental et son droit à l'autodétermination", a-t-il dit.
"Le Conseil de sécurité a renouvelé il y a trois mois le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et ce mandat va se poursuivre jusqu'à son échéance. Nous n'avons pas l'intention de remettre cette question à l'ordre du jour, à moins qu'un nouvel événement change la situation", a-t-il conclu.
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