l'Algérie plaide pour une enquête indépendante et approfondie sur les allégations de l'occupant sioniste contre l'UNRWA
NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie a affirmé, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, l'ambassadeur, Amar Bendjama, mardi, que l'arrêt des opérations de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), équivaut à une condamnation à mort des Palestiniens, notamment les réfugiés, appelant à une enquête "indépendante et approfondie" sur les allégations de l'entité sioniste contre l'agence onusienne. S'exprimant lors d'un briefing tenu à la demande de l'Algérie, en sa capacité nationale, sur les défis auxquels est confrontée "l'UNRWA", à savoir l'interdiction par l'entité sioniste de l'agence dans les territoires palestiniens occupés, M. Bendjama a mis en avant le rôle "vital" de l'UNRWA pour les Palestiniens, rappelant qu'"il est impossible de remplacer ou de se passer de +l'UNRWA+". "Sans l'UNRWA, qui devra effectuer 9.500 consultations et visites médicales (...) et qui assurera la prise en charge psychologique d'un million de personnes ou encore la nourriture à 388.000 familles dépendant, pour leur survie, de l'Agence, et qui garantira le retour de 660.000 enfants palestiniens aux écoles de l'UNRWA, leur seule chance d'accéder à l'enseignement? ", s'est-il interrogé. Soulignant le rôle vital de l'UNRWA, le représentant de l'Algérie auprès de l'ONU a qualifié son personnel de "héros", en mettant, quotidiennement leur vie au péril à Ghaza, un lieux désormais fatal pour les travailleurs dans le domaine humanitaire. "Notre devoir en tant que communauté internationale est de les protéger tout en leur assurant un environnement sûr pour poursuivre leur travail et sauver des vies", a-t-il soutenu. Depuis plus de 75 ans, l'UNRWA a été la ligne de vie pour le peuple palestinien en matière d'éducation, de prise en charge sanitaire et d'aide alimentaire, et a toujours fait partie intégrante de la vie de ces Palestiniens, depuis des générations, enchaine le diplomate algérien, indiquant que l'importance de ce rôle s'est caractérisée particulièrement au cours des 15 derniers mois de l'agression sioniste contre Ghaza. Bendjama a ajouté que l'Agence onusienne était l'épine dorsale de la réponse humanitaire et que son rôle demeurait essentiel même avec le cessez-le-feu (...), mettant en garde que l'arrêt des opérations de l'UNRWA signifiait "une condamnation à mort pour les Palestiniens". Et de préciser que "les attaques contre l'UNRWA et les campagnes de désinformation à son encontre ne sont pas nouvelles, d'autant que cette agence est ciblée, depuis sa création, car, tout simplement, symbolisant les réfugiés palestiniens et leur droit au retour que nul ne peut nier". A cette occasion, M. Bendjama a souligné que la question de la neutralité de l'agence a été suscitée à maintes reprises, citant le rapport "Colonna" qui a indiqué que l'UNRWA avait "une approche plus développée en matière de neutralité par rapport à d'autres entités onusiennes et organisations non gouvernementales". Néanmoins, poursuit-il, "l'agence fait toujours face aux attaques et aux allégations". Le diplomate a affirmé, dans ce sens, que "l'Algérie est profondément convaincue que ce genre d'allégations doit faire l'objet d'une enquête indépendante et approfondie. Il ne faut pas permettre à des allégations mensongères de saper le rôle vital de l'UNRWA", a-t-il dit. A ce propos, M. Bendjama a souligné que le droit international était clair à cet égard. "L'entité sioniste, en tant que puissance occupante, doit assurer un traitement humain au peuple palestinien et répondre à tous ses besoins. De plus, cette puissance n'a aucun droit de souveraineté sur les territoires palestiniens occupés, y compris Al Qods-Est, un principe consacré par l'article 47 de la 4e Convention de Genève", a-t-il soutenu. Il a en outre qualifié les lois récemment adoptées par ce qu'on appelle le parlement de l'entité sioniste, qui menacent l'existence même de l'UNRWA, de "violation flagrante du droit international", relevant la nécessité de rester "unis dans notre opposition à ces lois, tout en appelant à leur abrogation, étant une menace non seulement pour les droits des réfugiés palestiniens, mais également pour le tissu même de l'Ordre mondial".
NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie a affirmé, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, l'ambassadeur, Amar Bendjama, mardi, que l'arrêt des opérations de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), équivaut à une condamnation à mort des Palestiniens, notamment les réfugiés, appelant à une enquête "indépendante et approfondie" sur les allégations de l'entité sioniste contre l'agence onusienne.
S'exprimant lors d'un briefing tenu à la demande de l'Algérie, en sa capacité nationale, sur les défis auxquels est confrontée "l'UNRWA", à savoir l'interdiction par l'entité sioniste de l'agence dans les territoires palestiniens occupés, M. Bendjama a mis en avant le rôle "vital" de l'UNRWA pour les Palestiniens, rappelant qu'"il est impossible de remplacer ou de se passer de +l'UNRWA+".
"Sans l'UNRWA, qui devra effectuer 9.500 consultations et visites médicales (...) et qui assurera la prise en charge psychologique d'un million de personnes ou encore la nourriture à 388.000 familles dépendant, pour leur survie, de l'Agence, et qui garantira le retour de 660.000 enfants palestiniens aux écoles de l'UNRWA, leur seule chance d'accéder à l'enseignement? ", s'est-il interrogé.
Soulignant le rôle vital de l'UNRWA, le représentant de l'Algérie auprès de l'ONU a qualifié son personnel de "héros", en mettant, quotidiennement leur vie au péril à Ghaza, un lieux désormais fatal pour les travailleurs dans le domaine humanitaire. "Notre devoir en tant que communauté internationale est de les protéger tout en leur assurant un environnement sûr pour poursuivre leur travail et sauver des vies", a-t-il soutenu.
Depuis plus de 75 ans, l'UNRWA a été la ligne de vie pour le peuple palestinien en matière d'éducation, de prise en charge sanitaire et d'aide alimentaire, et a toujours fait partie intégrante de la vie de ces Palestiniens, depuis des générations, enchaine le diplomate algérien, indiquant que l'importance de ce rôle s'est caractérisée particulièrement au cours des 15 derniers mois de l'agression sioniste contre Ghaza.
Bendjama a ajouté que l'Agence onusienne était l'épine dorsale de la réponse humanitaire et que son rôle demeurait essentiel même avec le cessez-le-feu (...), mettant en garde que l'arrêt des opérations de l'UNRWA signifiait "une condamnation à mort pour les Palestiniens".
Et de préciser que "les attaques contre l'UNRWA et les campagnes de désinformation à son encontre ne sont pas nouvelles, d'autant que cette agence est ciblée, depuis sa création, car, tout simplement, symbolisant les réfugiés palestiniens et leur droit au retour que nul ne peut nier".
A cette occasion, M. Bendjama a souligné que la question de la neutralité de l'agence a été suscitée à maintes reprises, citant le rapport "Colonna" qui a indiqué que l'UNRWA avait "une approche plus développée en matière de neutralité par rapport à d'autres entités onusiennes et organisations non gouvernementales". Néanmoins, poursuit-il, "l'agence fait toujours face aux attaques et aux allégations".
Le diplomate a affirmé, dans ce sens, que "l'Algérie est profondément convaincue que ce genre d'allégations doit faire l'objet d'une enquête indépendante et approfondie. Il ne faut pas permettre à des allégations mensongères de saper le rôle vital de l'UNRWA", a-t-il dit.
A ce propos, M. Bendjama a souligné que le droit international était clair à cet égard. "L'entité sioniste, en tant que puissance occupante, doit assurer un traitement humain au peuple palestinien et répondre à tous ses besoins. De plus, cette puissance n'a aucun droit de souveraineté sur les territoires palestiniens occupés, y compris Al Qods-Est, un principe consacré par l'article 47 de la 4e Convention de Genève", a-t-il soutenu.
Il a en outre qualifié les lois récemment adoptées par ce qu'on appelle le parlement de l'entité sioniste, qui menacent l'existence même de l'UNRWA, de "violation flagrante du droit international", relevant la nécessité de rester "unis dans notre opposition à ces lois, tout en appelant à leur abrogation, étant une menace non seulement pour les droits des réfugiés palestiniens, mais également pour le tissu même de l'Ordre mondial".