Lancement des travaux du colloque national sur « La promotion de l’amazighité dans le cadre de la sécurité identitaire en Algérie »

Les travaux du colloque national sur « La promotion de l’amazighité dans le cadre de la sécurité identitaire en Algérie » ont débuté mardi à Alger.

Le Secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad a souligné, à l’ouverture des travaux, que ce colloque est « l’occasion de percevoir la profondeur de l’engagement national constant pour la promotion de la langue amazighe dans le processus de renforcement de la sécurité identitaire et de la construction de l’unité nationale ».

« Cette vision clairvoyante s’est concrétisée à travers les orientations judicieuses du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a ouvert de nouvelles perspectives pour poursuivre les efforts visant à renforcer la place de Tamazight, dans une approche sereine, inclusive et intégrée, au sein du système identitaire national », a-t-il fait observer, considérant que « la souveraineté culturelle se préserve et se construit sur la base de la pleine reconnaissance de toutes les composantes de la Nation, ce qui est à même de renforcer la cohésion nationale et d’approfondir le sentiment d’appartenance collective ».

Dans ce contexte, M. Assad a rappelé « le rôle clé » assumé, depuis sa création, par le HCA qui « a contribué à ancrer une conviction institutionnelle et sociétale que le pluralisme linguistique et culturel est l’un des piliers de la force douce de ce pays ».

La cérémonie d’ouverture de ce colloque, qui coïncide avec le 30e anniversaire de la création du HCA, s’est déroulée en présence du Conseiller du président de la République, chargé des Organisations non gouvernementales (ONG) et des droits de l’Homme, M. Hamid Lounaouci, du recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, de la ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie, Mme Nadjiba Djilali, ainsi que des responsables d’institutions nationales, d’organismes consultatifs, d’universitaires et de chercheurs.