Le 10e Forum mondial de l’eau s’ouvre lundi à Bali avec la participation de l’Algérie
BALI (Indonésie) - Les travaux du 10e Forum mondial de l’eau s’ouvrent lundi à Bali, en Indonésie, avec la participation de l’Algérie, pour discuter des défis liés à la gestion de l’eau et trouver des solutions durables afin d’assurer un accès équitable à cette ressource vitale, à l’aune du changement climatique qui a impacté notamment les populations les plus vulnérables dans le monde. Sous le thème "L’eau pour une prospérité partagée", ce forum s’étalera sur cinq jours et réunira des experts, des hauts fonctionnaires et des décideurs politiques, des acteurs du domaine ainsi que des représentants de la société civile. L’Algérie sera représentée à cette réunion internationale par le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal à la tête d’une importante délégation. Cet évènement sera l’occasion de discuter et d’échanger sur les défis liés à la gestion des ressources hydriques, l’assainissement, la protection des écosystèmes fragiles et des zones humides lesquelles notamment subissent de plein fouet, outre les dégradations humaines, les conséquences des bouleversements climatiques qui affectent le monde. Il s’agit également de partager les expériences et les expertises des participants sur les meilleures pratiques à même de développer les technologies et les connaissances afin de permettre un accès équitable à l’eau, en particulier dans les pays en développement qui manquent de ressources financières suffisantes et dont les infrastructures de base accusent un retard technologique. En dépit de l’amélioration des conditions de vie des populations et les efforts consentis par les Etats en matière d’accès à l’eau potable, les inégalités persistent toujours et le fossé ne cesse de se creuser entre les pays du nord et ceux du sud qui se retrouvent exposés au stress hydrique induit par les changements climatiques. Ainsi l’ONU a fait un constat alarmant: en 2022, environ 2,2 milliards de personnes à travers le monde manquaient d’eau potable gérée en toute sécurité et parmi elles, selon les chiffres de la Banque mondiale, 771 millions n’ont même pas accès à des services d’eau potable de base. En outre, plus de la moitié de la population mondiale, soit 4,2 milliards d’individus ne disposent pas de services d’assainissement sûrs, les exposant à des risques de maladies dues à la contamination par les eaux usées, dont 80% de ces eaux dans le monde sont rejetés dans l’environnement sans traitement. Le mécanisme des Nations unies, ONU-Eau a tiré la sonnette d'alarme sur le manque d'assainissement à l'échelle mondiale, en parlant de crise massive qui est l'une des causes majeures de mortalité, appelant les gouvernements et les acteurs du domaine qui doivent se réunir à Bali à sortir avec des idées et tracer des politiques concrètes afin de remédier aux lacunes en y employant des moyens modernes et en réunissant les fonds nécessaires. Protéger les écosystèmes, l’autre défi du forum Si l’accès à l’eau permet d’assurer la sécurité hydrique, cette dernière ne saurait se concrétiser sans une sécurité écologique. Deux thèmes intrinsèquement liés, d’où la nécessité de protéger et de restaurer les écosystèmes en particulier aquatiques pour assurer la disponibilité et la qualité de l’eau pour les générations futures. Le dossier climatique sera sur la table des débats à Bali, où plusieurs thèmes y afférents seront examinés à l’instar de la question épineuse du financement de la protection des écosystèmes et des zones humides et de la valorisation des solutions fondées sur la nature liée à l’eau. Autre point sous-jacent, amener les Etats à collaborer à tous les niveaux y compris multilatéral et renforcer la coopération transfrontalière spécifiquement sur les rivières, les lacs, les zones humides et les aquifères souterrains. Le 10e forum mondial de l’eau s'articule autour de plusieurs processus. Le premier, thématique, qui aborde les défis de l'eau et fournit des solutions. Le deuxième politique, au niveaux des chefs d'Etat, des ministres, des parlementaires et des autorités locales. Et enfin le troisième processus régional qui fournit de nouvelles perspectives sur l'eau, basées sur les besoins locaux. En marge du Forum, des salons et des expositions sont programmés assurant un espace pour toutes les parties prenantes afin de pouvoir présenter leurs contributions. Le Forum mondial de l'eau qui se tient tous les trois ans depuis 1997, est organisé conjointement par le Conseil mondial de l'eau et une ville hôte.
BALI (Indonésie) - Les travaux du 10e Forum mondial de l’eau s’ouvrent lundi à Bali, en Indonésie, avec la participation de l’Algérie, pour discuter des défis liés à la gestion de l’eau et trouver des solutions durables afin d’assurer un accès équitable à cette ressource vitale, à l’aune du changement climatique qui a impacté notamment les populations les plus vulnérables dans le monde.
Sous le thème "L’eau pour une prospérité partagée", ce forum s’étalera sur cinq jours et réunira des experts, des hauts fonctionnaires et des décideurs politiques, des acteurs du domaine ainsi que des représentants de la société civile.
L’Algérie sera représentée à cette réunion internationale par le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal à la tête d’une importante délégation.
Cet évènement sera l’occasion de discuter et d’échanger sur les défis liés à la gestion des ressources hydriques, l’assainissement, la protection des écosystèmes fragiles et des zones humides lesquelles notamment subissent de plein fouet, outre les dégradations humaines, les conséquences des bouleversements climatiques qui affectent le monde.
Il s’agit également de partager les expériences et les expertises des participants sur les meilleures pratiques à même de développer les technologies et les connaissances afin de permettre un accès équitable à l’eau, en particulier dans les pays en développement qui manquent de ressources financières suffisantes et dont les infrastructures de base accusent un retard technologique.
En dépit de l’amélioration des conditions de vie des populations et les efforts consentis par les Etats en matière d’accès à l’eau potable, les inégalités persistent toujours et le fossé ne cesse de se creuser entre les pays du nord et ceux du sud qui se retrouvent exposés au stress hydrique induit par les changements climatiques.
Ainsi l’ONU a fait un constat alarmant: en 2022, environ 2,2 milliards de personnes à travers le monde manquaient d’eau potable gérée en toute sécurité et parmi elles, selon les chiffres de la Banque mondiale, 771 millions n’ont même pas accès à des services d’eau potable de base.
En outre, plus de la moitié de la population mondiale, soit 4,2 milliards d’individus ne disposent pas de services d’assainissement sûrs, les exposant à des risques de maladies dues à la contamination par les eaux usées, dont 80% de ces eaux dans le monde sont rejetés dans l’environnement sans traitement.
Le mécanisme des Nations unies, ONU-Eau a tiré la sonnette d'alarme sur le manque d'assainissement à l'échelle mondiale, en parlant de crise massive qui est l'une des causes majeures de mortalité, appelant les gouvernements et les acteurs du domaine qui doivent se réunir à Bali à sortir avec des idées et tracer des politiques concrètes afin de remédier aux lacunes en y employant des moyens modernes et en réunissant les fonds nécessaires.
Protéger les écosystèmes, l’autre défi du forum
Si l’accès à l’eau permet d’assurer la sécurité hydrique, cette dernière ne saurait se concrétiser sans une sécurité écologique. Deux thèmes intrinsèquement liés, d’où la nécessité de protéger et de restaurer les écosystèmes en particulier aquatiques pour assurer la disponibilité et la qualité de l’eau pour les générations futures.
Le dossier climatique sera sur la table des débats à Bali, où plusieurs thèmes y afférents seront examinés à l’instar de la question épineuse du financement de la protection des écosystèmes et des zones humides et de la valorisation des solutions fondées sur la nature liée à l’eau.
Autre point sous-jacent, amener les Etats à collaborer à tous les niveaux y compris multilatéral et renforcer la coopération transfrontalière spécifiquement sur les rivières, les lacs, les zones humides et les aquifères souterrains.
Le 10e forum mondial de l’eau s'articule autour de plusieurs processus. Le premier, thématique, qui aborde les défis de l'eau et fournit des solutions. Le deuxième politique, au niveaux des chefs d'Etat, des ministres, des parlementaires et des autorités locales. Et enfin le troisième processus régional qui fournit de nouvelles perspectives sur l'eau, basées sur les besoins locaux.
En marge du Forum, des salons et des expositions sont programmés assurant un espace pour toutes les parties prenantes afin de pouvoir présenter leurs contributions.
Le Forum mondial de l'eau qui se tient tous les trois ans depuis 1997, est organisé conjointement par le Conseil mondial de l'eau et une ville hôte.
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