Le ministre de l’Intérieur depuis Naâma : «Le Président Tebboune accorde une priorité au Sud et aux Hauts-Plateaux»
Réitérant «la priorité particulière accordée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud», Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, a assuré que «nous travaillons à corriger les déséquilibres de développement enregistrés dans ces wilayas, en particulier celles récemment créées». Par Lynda Naili Dans le cadre de l’exécution de la […]
Réitérant «la priorité particulière accordée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud», Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, a assuré que «nous travaillons à corriger les déséquilibres de développement enregistrés dans ces wilayas, en particulier celles récemment créées».
Par Lynda Naili
Dans le cadre de l’exécution de la stratégie de l’Etat visant à renforcer la sécurité alimentaire du pays, à travers la promotion et l’encouragement des investissements agricoles pour accroître la production nationale, s’est tenue hier, à Naâma, une rencontre nationale intitulée «Naâma : des perspectives prometteuses pour investir dans l’agriculture stratégique et valoriser les races locales».
A ce titre, dans son allocution prononcée à l’occasion, Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a estimé que «la tenue de cette rencontre sous le patronage du président de la République, confirme la rupture radicale avec les modèles précédents dans lesquels de telles réunions étaient limitées à certaines wilayas uniquement selon des approches horizontales». Aussi, a-t-il assuré : «Nous travaillons à corriger les déséquilibres de développement enregistrés dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, en particulier celles récemment créées». Et ce, a relevé le ministre de l’Intérieur, «à travers une série d’importantes décisions initiées par le président de la République, à l’instar de la création de dix wilayas dans le sud du pays qui ont été dotées des ressources nécessaires à leur développement». Dans ce sens, il a également rappelé «le programme dédié aux zones d’ombre à travers des projets qui ont un impact direct sur le citoyen et ont permis la réhabilitation des équipements et des infrastructures publiques de base». Ceci avant d’ajouter que «les programmes complémentaires de développement comportent des projets structurants au profit d’un certain nombre de wilayas afin de rehausser leur attractivité». En outre, a-t-il ajouté, cette rencontre est aussi «la meilleure preuve témoignant de la priorité accordée par le chef de l’Etat en vue d’asseoir les fondements d’une économie diversifiée, loin de la dépendance des hydrocarbures, basée sur une utilisation optimale des qualifications et les ressources dont regorge chaque région, consacrant les valeurs d’un travail commun et intégré entre tous les acteurs, y compris les autorités centrales et locales, les opérateurs économiques, les professionnels spécialisés dans divers secteurs d’activités ainsi que les experts et universitaires du domaine, et ce, en vue de garantir une base nationale solide à même de relever le défi du travail, de la production et du bien-être».
Au demeurant, pour le ministre de l’Intérieur, «de telles initiatives, impliquant la pleine adhésion des collectivités locales dans la démarche économique adoptée, comportent des dimensions stratégiques à même de valoriser les territoires, de suivre le rythme de la dynamique économique du pays et de concrétiser les dimensions de la sécurité alimentaire». De telles initiatives, a-t-il insisté, nécessitent également de «généraliser le développement selon le principe d’équité», qui a-t-il rappelé, «est l’une des obligations du président de la République qui a insufflé une réelle dynamique de développement économique et social dans toutes les régions du pays, et a donné la priorité, notamment aux Hauts-Plateaux et au Sud, en raison de leurs capacités à atteindre le bond économique escompté». Dans ce sens, soulignant que «l’un des piliers les plus importants du nouveau modèle économique du pays est l’encouragement des investissements, notamment ceux liés à la sécurité alimentaire, pour lesquels les hautes autorités s’emploient à développer», Brahim Merad a affirmé que «Naâma recèle toutes les ressources nécessaires pour être une wilaya pionnière, d’autant plus qu’elle dispose d’infrastructures de base appropriées, d’un réseau routier et ferroviaire, de sources d’énergie et d’une main-d’œuvre qualifiée, ce qui renforce son attrait et son attractivité auprès des investisseurs». Ce à quoi viendra s’ajouter, a-t-il poursuivi, «une richesse animalière importante, notamment la race ovine ‘’Deghma’’, appelée également ‘’El Hamra’’, qui connaît ces dernières années une avancée importante dans la wilaya de Naâma», et pour laquelle il a appelé «à sa préservation et à sa valorisation».
Naâma, une destination pour les investisseurs
Pour sa part, Youcef Chorfa, ministre de l’Agriculture, a indiqué que «grâce à sa diversité climatique, environnementale et biologique, Naâma est le berceau de l’une des races ovines les plus importantes transmises de génération en génération». Celle-ci, a-t-il dit, outre «les 80 000 hectares de superficie alloués à des projets à caractère stratégique, compte une richesse animale de plus de 1 271 000 têtes de moutons, plus de
112 000 têtes de chèvres et environ 19 000 têtes de vaches, en plus de l’élevage de chameaux et de volailles».
Ce sont là, a-t-il estimé, autant de «qualifications naturelles qui font de Naâma une destination pour les investisseurs souhaitant lancer des projets agricoles prometteurs». Ceci avant de faire part d’un plan national de développement portant sur six axes stratégiques : les céréales, les légumineuses, les plantes sucrières et oléagineuses, les semences et le lait.
«L’agriculture contribue à plus de 50% du PIB industriel hors hydrocarbures»
De son côté, intervenant lors de cette rencontre, Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, soulignant que «l’industrie alimentaire représente le deuxième et le plus grand secteur de l’industrie, car elle contribue à plus de 50 % du PIB industriel hors hydrocarbures», a relevé «l’impératif de renforcer l’intégration entre les secteurs agricole et industriel pour développer les industries alimentaires». Aussi, a-t-il appelé «à renforcer l’intégration et l’interconnexion entre les secteurs de l’Industrie et de l’Agriculture afin de développer les industries agroalimentaires à valeur ajoutée». En somme, pour Aoun, «cette rencontre vise à attirer des projets d’investissement dans l’agriculture stratégique, industrielle et alimentaire à Naâma, en raison de ses ressources et qualifications, notamment de l’abondance du foncier» nécessaire pour abriter ces investissements futurs, à l’instar «de l’activité de l’élevage de bétail».
L. N.
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