Leroy Sané, ailier de l’Allemagne : « Je suis prêt »
« On sait qu’ils (les Espagnols) pressent haut, qu’il y aura des espaces à exploiter » Titulaire pour la première fois du tournoi face au Danemark (2-0), en huitièmes de finale, l’ailier du Bayern Leroy Sané s’est réjoui de ne plus être enquiquiné par l’inflammation du pubis qui a gâché sa fin de saison. Julian …
« On sait qu’ils (les Espagnols) pressent haut, qu’il y aura des espaces à exploiter »
Titulaire pour la première fois du tournoi face au Danemark (2-0), en huitièmes de finale, l’ailier du Bayern Leroy Sané s’est réjoui de ne plus être enquiquiné par l’inflammation du pubis qui a gâché sa fin de saison.
Julian Nagelsmann vous a titularisé pour la première fois du tournoi, en huitièmes de finale, contre le Danemark. Pensez-vous enchaîner contre l’Espagne ?
La seule chose que je peux dire, c’est qu’il n’est pas certain que je démarre. Contre le Danemark, j’ai appris ma titularisation le jour du match. Cela a été une grande joie d’être sur le terrain dès le début, et pas seulement pour quelques minutes.
Comment le sélectionneur communique-t-il ses changements ?
Il est très ouvert, direct et transparent. Et toute l’équipe accepte ses choix. On est dans le même bateau, qu’on démarre le match ou qu’on soit sur le banc.
Votre fin de saison a été polluée par des problèmes au pubis. Où en êtes-vous ?
Avant l’Euro, la situation n’était pas claire. Je ne savais pas pour combien de temps j’en avais, ni si la blessure durerait. Je ne savais pas si je serais rétabli pour l’Euro mais j’ai pris le risque et je pense avoir fait le bon choix. Aujourd’hui, ça va bien mieux, je n’ai plus de douleurs, et pas de réaction après les matchs, c’est positif. Avant, quand je jouais, il fallait 5 à 6 jours pour que les douleurs s’en aillent. Là, je suis prêt.
Le match Allemagne-Espagne est-il une finale avant l’heure ? Pensez-vous que cette confrontation va opposer les deux équipes qui ont jusqu’ici développé le meilleur football ?
Sur ce que les deux équipes ont montré, je pense qu’elles sont dans le top 3. Après, une finale avant l’heure… Il y a d’autres équipes qui sont très fortes. Il ne faut pas leur enlever leur mérite…
Quelle est la bonne stratégie à adopter contre l’Espagne ?
On est au milieu de notre phase de préparation. On sait qu’ils pressent haut, qu’il y aura des espaces à exploiter. On verra le reste sur le terrain.
Craignez-vous leur pressing ?
Ils le font très bien. Et ils jouent de manière très verticale à la récupération pour essayer de créer des opportunités avec leurs deux armes que sont leurs ailiers. On est préparé à combattre leurs points forts.
L’aspect défensif sera-t-il l’une des clés du match ? Cela nécessite-t-il aussi de gros efforts de la part des attaquants ?
C’est crucial. On est là pour aider nos défenseurs, éviter des situations de un contre un. Je sais que la réputation de ne pas trop aider mais ça a changé, j’adore le faire. Ça donne de la sécurité à l’équipe. Ce dont l’équipe n’a surtout pas besoin, c’est d’encaisser un but. C’est mon moteur.
Quelle est votre réaction ?