Les mythes fondateurs d’Israël ou le sionisme génocidaire

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Juil 24, 2024 - 08:00
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Les mythes fondateurs d’Israël ou le sionisme génocidaire

Une contribution de Khaled Boulaziz – Dans ces moments sombres pour la nation palestinienne et le monde entier, face aux horreurs infligées aux civils de la bande de Gaza, et malgré l’étouffement de la pensée indépendante en Occident et son annihilation sous des régimes arabes qui ont honteusement accepté la normalisation de toutes les trahisons, il est réconfortant de constater que certains vestiges de l’insoumission traditionnelle persistent encore dans le cœur de la majorité de l’humanité, guidée par une profonde éthique.

Il existe des penseurs dont les écrits restent ancrés dans la conscience de ceux et celles animés par une quête sincère de vérité. Roger Garaudy, figure éminente, en est un exemple. A travers un savoir substantiel, soutenu par une bibliographie imposante et de nombreuses citations de diverses sources, il a porté un coup décisif à l’un des plus grands mythes historico-politiques de notre époque : la victimologie transcendantale des juifs au profit d’Israël.

Son ouvrage Les Mythes fondateurs de la politique israélienne demeure un témoignage éternel d’un érudit face à une supercherie historique et criminelle qui perdure à travers le monde.

Poussés par des considérations eschatologiques et utilisant ces mythes théologiques pour justifier des politiques d’épuration et de massacre contre les Palestiniens, ainsi que la diabolisation de toute version alternative à cette mystification, les sionistes se sont arrogé, selon Garaudy, un prétendu «droit d’élection divine». Et il a su toucher juste.

Garaudy examine l’établissement trompeur de l’Etat juif, basé sur la dépossession et l’expulsion massive des Arabes de Palestine, et démystifie la légende du «miracle israélien». Il parle sans concession du puissant lobby sioniste en Amérique du Nord, qui influence fortement la politique américaine envers Israël et joue un rôle crucial dans la formation de l’opinion publique et le soutien inconditionnel de l’administration américaine sous l’influence des néoconservateurs sionistes.

Mythes fondateurs présente des centaines de citations vérifiées, souvent issues d’intellectuels juifs renommés. Il cite l’érudit juif Michael Bar-Zohar, qui souligne que durant la Seconde Guerre mondiale, «le sauvetage des juifs européens n’était pas une priorité pour la classe dirigeante. La fondation de l’Etat sioniste était primordiale».

S’attaquant au tabou suprême, Garaudy écrit que l’histoire de l’Holocauste, dans son ensemble, est un «mythe». Les souffrances des juifs d’Europe pendant la guerre, affirme-t-il, ont été élevées au rang de religion laïque et sont désormais traitées avec une sacralité unique.

Retraçant l’origine du terme «solution finale», Garaudy montre les circonstances dans lesquelles les dirigeants allemands l’employèrent. L’expression apparaît pour la première fois dans une lettre de Heydrich du 24 juin 1940, parlant d’une «solution territoriale finale» visant à déporter les juifs européens à Madagascar, une proposition sérieusement discutée à l’époque dans les cercles allemands.

«Il n’existe aucun document signé par Hitler, Himmler ou Heydrich mentionnant l’extermination des juifs», souligne Garaudy. Il remet également en question les chiffres de l’extermination (comme le nombre de morts à Auschwitz) et démystifie les récits de gazage de juifs. Il qualifie le film Shoah de Claude Lanzmann de «dinde sans fin» et fait référence au journal d’Anne Frank comme partie de l’«affaire Shoah».

La presse occidentale prétendument libre, ainsi que ses principales chaînes de télévision, ont immédiatement attaqué Garaudy dans une intense campagne de diffamation. Bien que les médias occidentaux se targuent de leur indépendance et liberté, ils ont manifesté un parti pris en méprisant Garaudy et son éminent partisan, l’abbé Pierre, les accusant de l’«antisémitisme invétéré», de «déni» et de «révisionnisme».

En parallèle, des poursuites ont été intentées contre Garaudy et son éditeur pour avoir enfreint la loi antirévisionniste française Fabius-Gayssot de 1990. L’affaire Garaudy a attiré une énorme attention dans la sphère académique, journalistique et publique, et continue de susciter des débats. Malgré les vociférations médiatiques, le livre de Garaudy s’est vendu à des centaines de milliers d’exemplaires.

Le réquisitoire le plus efficace contre le sionisme génocidaire, écrit Garaudy dans les derniers mots de son livre, est l’établissement de la vérité historique. C’est dans ce but que nous avons souhaité apporter notre contribution avec ce dossier.

En France, le XIXe siècle a été marqué par un intense débat autour d’un officier juif de l’armée, accusé de trahison en faveur de l’Allemagne. L’affaire Dreyfus a divisé la société française en camps intellectuels et politiques radicalement opposés, préfigurant la division du pays durant la Seconde Guerre mondiale.

En ce nouveau siècle, où la cause palestinienne occupe le devant de la scène internationale, elle marque la ligne de démarcation entre le camp de la vertu et celui du crime. En ces temps troublés, l’œuvre de Roger Garaudy demeure une des rares boussoles disponibles, guidant notre quête de vérité et dissipant l’illusion tenace du mythe d’Eretz Israël. Mais, avant tout, elle nous oriente dans le discernement du bien et du mal.

Dans l’effervescence des événements actuels, où les enjeux se dessinent comme autant de constellations sur le firmament de la conscience mondiale, ce livre se présente comme une lanterne éclairant les méandres de la supercherie sioniste. Il nous rappelle que la quête de vérité transcende les frontières, que la lumière de la connaissance peut briser les chaînes de l’illusion, et que l’histoire peut être réécrite par la puissance de l’analyse.

Ainsi, au-delà des contingences de l’époque, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne de Roger Garaudy reste un témoignage éternel de l’intellect contre la censure et la falsification de l’histoire, une voix intrépide révélant la vérité derrière le voile de la malice. En ces temps tumultueux, il se pose comme un rappel que la quête de vérité et de justice, bien que semée d’embûches, guide l’humanité vers des horizons plus lumineux.

K. B.

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