Les risques majeurs et leurs impacts sur la société au centre d’une rencontre scientifique à Oran
ORAN - Les risques majeurs et leurs impacts sur la société ont constitué le thème central d’une rencontre scientifique organisée, jeudi, par l’Académie algérienne des sciences et des technologies à l’Université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed", en présence d’un grand nombre de spécialistes algériens et étrangers. Le président de l’Académie, Mohamed Hichem Kara, a souligné que cette rencontre traite d’"un sujet extrêmement important, qui suscite un grand intérêt de la part des plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, et de la nécessité d’une préparation adéquate, tant sur le plan matériel qu’humain". Il a souligné que cette rencontre, animée par un groupe de scientifiques et de spécialistes, marque la clôture de la Semaine scientifique organisée par l’Académie à l’occasion de la Journée du Savoir, avec trois étapes : à Alger, avec une journée scientifique intitulée "Regards croisés : lycéens - universitaires", à Annaba sur le thème "Mathématiques et société", et à Biskra où les débats ont porté sur "Agriculture et santé". Pour sa part, le wali d’Oran, Samir Chibani, a rappelé que "de par sa position géographique, l’Algérie fait partie des pays exposés aux risques majeurs, qu’il s’agisse de séismes, d’inondations ou d’incendies". Il a souligné que l’Algérie a mis en place une stratégie de gestion des risques majeurs liés aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, reposant sur une nouvelle approche d’intervention fondée sur une bonne préparation et la mise à disposition de moyens adaptés pour sauver des vies humaines et protéger les biens, en tenant compte des spécificités géographiques de chaque région. Il a également indiqué que les comportements humains sont souvent à l’origine de certaines catastrophes, notamment les incendies, d’où la nécessité de renforcer la sensibilisation pour réduire les risques et leurs conséquences. Il a insisté sur l’importance de la prévention, qui comprend un ensemble de mesures visant à atténuer les effets des phénomènes naturels sur les personnes et les biens, et à éviter qu’ils ne se transforment en catastrophes, en plus d’un système de gestion des catastrophes, incluant secours et dispositifs structurels. Le recteur de l’Université d'Oran 2, Ahmed Chaâlal, a quant à lui affirmé que "la prévention des risques majeurs n’est plus un choix, mais une partie intégrante de notre stratégie nationale". Il a précisé que l’université a intégré des modules de formation dans les cycles de master de gestion des risques et de la sécurité civile au sein du département de géographie et aménagement du territoire, ainsi que les risques géologiques, le système hydrique et les ressources en eau au sein du département des sciences de la Terre. Le professeur Djilali Bounouar, membre de l’Académie et enseignant à l’Université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB) à Bab Ezzouar, a souligné l’importance de la coordination institutionnelle face aux risques et de l’action proactive. Il a aussi mis en avant le rôle fondamental de la société civile dans la prévention et la sensibilisation, ainsi que la nécessité d’un investissement accru dans la prévention pour réduire les conséquences des catastrophes. Lors d’une conférence sur les risques sismiques et leur impact sur le développement socio-économique, l’expert en sismologie de l’Université de Strasbourg (France) et membre de l’Académie, Mustapha Maghraoui, a mis l’accent sur la nécessité de définir des normes spécifiques pour l’étude et le suivi des séismes en fonction des réalités locales. Au cours de cette rencontre, six enseignants universitaires d’Oran ont été honorés pour leur promotion au rang de professeurs émérites.


ORAN - Les risques majeurs et leurs impacts sur la société ont constitué le thème central d’une rencontre scientifique organisée, jeudi, par l’Académie algérienne des sciences et des technologies à l’Université d'Oran 2 "Mohamed Benahmed", en présence d’un grand nombre de spécialistes algériens et étrangers.
Le président de l’Académie, Mohamed Hichem Kara, a souligné que cette rencontre traite d’"un sujet extrêmement important, qui suscite un grand intérêt de la part des plus hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, et de la nécessité d’une préparation adéquate, tant sur le plan matériel qu’humain".
Il a souligné que cette rencontre, animée par un groupe de scientifiques et de spécialistes, marque la clôture de la Semaine scientifique organisée par l’Académie à l’occasion de la Journée du Savoir, avec trois étapes : à Alger, avec une journée scientifique intitulée "Regards croisés : lycéens - universitaires", à Annaba sur le thème "Mathématiques et société", et à Biskra où les débats ont porté sur "Agriculture et santé".
Pour sa part, le wali d’Oran, Samir Chibani, a rappelé que "de par sa position géographique, l’Algérie fait partie des pays exposés aux risques majeurs, qu’il s’agisse de séismes, d’inondations ou d’incendies". Il a souligné que l’Algérie a mis en place une stratégie de gestion des risques majeurs liés aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques, reposant sur une nouvelle approche d’intervention fondée sur une bonne préparation et la mise à disposition de moyens adaptés pour sauver des vies humaines et protéger les biens, en tenant compte des spécificités géographiques de chaque région.
Il a également indiqué que les comportements humains sont souvent à l’origine de certaines catastrophes, notamment les incendies, d’où la nécessité de renforcer la sensibilisation pour réduire les risques et leurs conséquences. Il a insisté sur l’importance de la prévention, qui comprend un ensemble de mesures visant à atténuer les effets des phénomènes naturels sur les personnes et les biens, et à éviter qu’ils ne se transforment en catastrophes, en plus d’un système de gestion des catastrophes, incluant secours et dispositifs structurels.
Le recteur de l’Université d'Oran 2, Ahmed Chaâlal, a quant à lui affirmé que "la prévention des risques majeurs n’est plus un choix, mais une partie intégrante de notre stratégie nationale". Il a précisé que l’université a intégré des modules de formation dans les cycles de master de gestion des risques et de la sécurité civile au sein du département de géographie et aménagement du territoire, ainsi que les risques géologiques, le système hydrique et les ressources en eau au sein du département des sciences de la Terre.
Le professeur Djilali Bounouar, membre de l’Académie et enseignant à l’Université des sciences et des technologies Houari Boumediene (USTHB) à Bab Ezzouar, a souligné l’importance de la coordination institutionnelle face aux risques et de l’action proactive. Il a aussi mis en avant le rôle fondamental de la société civile dans la prévention et la sensibilisation, ainsi que la nécessité d’un investissement accru dans la prévention pour réduire les conséquences des catastrophes.
Lors d’une conférence sur les risques sismiques et leur impact sur le développement socio-économique, l’expert en sismologie de l’Université de Strasbourg (France) et membre de l’Académie, Mustapha Maghraoui, a mis l’accent sur la nécessité de définir des normes spécifiques pour l’étude et le suivi des séismes en fonction des réalités locales.
Au cours de cette rencontre, six enseignants universitaires d’Oran ont été honorés pour leur promotion au rang de professeurs émérites.