Mali : Assimi Goïta, le serment trahi, la République piétinée
Le Mali, s’enfonce. Le Mali un pays en crise, est devenu la proie d’une junte militaire qui a pris le pouvoir à la faveur de la crise économique et politique qui a secoué le pays depuis 2012. Le 7 juin 2021, opportuniste, Assimi Goïta, chef de la Junta militaire, a prêté serment devant Dieu et […]

Le Mali, s’enfonce. Le Mali un pays en crise, est devenu la proie d’une junte militaire qui a pris le pouvoir à la faveur de la crise économique et politique qui a secoué le pays depuis 2012.
Le 7 juin 2021, opportuniste, Assimi Goïta, chef de la Junta militaire, a prêté serment devant Dieu et le peuple malien, promettant de restaurer l’ordre et la stabilité dans le pays.
Cependant, depuis ce jour, la situation s’est dégradée à l’extrême, avec la peur, la censure et la division rongeant le pays, éliminant de son dictionnaire les mots, stabilité, prospérité et ordre public.
Le serment prêté par Assimi Goïta était censé marquer le début d’une nouvelle ère de stabilité et de développement pour le Mali, en vain.
Cependant, la réalité est très différenteet amère. La junte s’accroche au pouvoir, telle une puce sur la peau d’un animal, refusant fortement de passer à l’acte et de mener des réformes réelles pour sortir le pays de la crise. Au lieu de cela, le Mali est plongé dans l’impasse politique, économique et sociale.
La junte a pris des décisions qui violent les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et de presse. Les opposants politiques sont perclus, les manifestants sont dispersés à sang-froid, et les dissidents sont persécutés.
La liberté d’expression est devenue un luxe qu’il n’est plus possible de se permettre, alors que la constitution garantie cette liberté.
La crise humanitaire dans le Mali est à son maximum. Les populations vulnérables sont les premières à être touchées, notamment les enfants, les femmes et les plus pauvres.
Les sanctions économiques et les restrictions de déplacement ont rendu la vie difficile pour de nombreuses personnes. Les réfugiés et les déplacés internes sont en proie à la famine, à la maladie et à la pauvreté.
La crise humanitaire dans le Mali est également alimentée par les actions de groupes de militaires qui cherchent à profiter de la situation pour recruter des combattants et s’enrichir.
Les efforts de paix et de réconciliation sont mis en difficulté par la présence de ces groupes armés, qui continuent à profiter de la situation pour s’opposer à l’État et à sa population, et l’armée malienne est impuissante et ne peux assurer la paix et sécurité du pays.
Face à cette situation déplorable, il est essentiel que la communauté internationale prenne des mesures pour soutenir les populations vulnérables et pour mettre fin à la crise humanitaire.
Les pays doivent réaffirmer leur engagement à protéger les droits de l’homme et à prévenir les violations de la loi internationale.
Les organisations internationales et non gouvernementales doivent continuer à fournir un soutien humanitaire et à promouvoir les efforts de paix et de réconciliation.
Enfin, il est essentiel que les populations vulnérables soient impliquées dans la résolution de la crise et que leur voix soit entendue. Les efforts de paix et de réconciliation de l’Algérie doivent être prises en compte et suivis, sans la solution algérienne le Mali va sombrer continuellement.